Auteur/autrice : PGUINARD@dm1n

FO : A bras le corps pour les AAH !

Il y a urgence pour rattraper le temps perdu

Près d’un an après la 1ere itération consacrée à la réforme des épreuves du concours (voir notre communiqué), cette deuxième séquence, consacrée à l’ évolution du dispositif de formation initiale , a permis à la délégation FO , seule organisation syndicale ayant siégé lors de cette séance,  de réaffirmer  l’urgence à reconsidérer la problématique d’attractivité de ce corps dans toutes ses dimensions (démographie, concours, formation initiale, rémunération, régime indemnitaire, carrière…) .

 Pour rappel, les données communiquées par le Ministère font état en 2021 d’un corps composé à  54%  d’agents contractuels alors même que sur les 120 places offertes aux concours interne et externe, seules 32 ont été pourvues à la rentrée 2025.

 Sans évolutions immédiates sur la question centrale de la rémunération, FO  a réaffirmé qu’au constat partagé de perte d’attractivité succédera sans délai celui  du naufrage de ce corps.

C’est donc « à bras le corps » que les pouvoirs publics se doivent de traiter du cumul des difficultés en répondant à l’urgence avérée !

Les propositions du CHFO structurent la discussion

 Dès mars 2024 FO a formulé constats et propositions. Après un an de pause, il faut maintenant rattraper le temps perdu.

Nos constats :

Malgré la réforme des épreuves du concours AAH, son calendrier conduit ENCORE à en faire une sorte de galop d’essai pour les concours de direction, ce qui conduit à ce que les 2/3 des reçus n’entrent pas en formation d’attaché à l’EHESP !

Ce dispositif écarte du recrutement des talents et des compétences qui sont en fait recherchés par les hôpitaux et ESMS, qu’ils soient issus de l’interne ou de l’université.

Le calendrier et les modalités de la formation à l’EHESP créent de fortes contraintes d’organisation et un grand désavantage « concurrentiel » par rapport à la filière Etat ou Territoriale

Nos propositions …et les 1eres réponses du Ministère:

  • Revoir le calendrier de formation, avec une durée initiale à Rennes plus courte, un choix de poste anticipé, une stagiairisation en établissement plus rapide, avec des compléments de formations.
    • L’EHESP a présenté ses premières réflexions sur le réagencement de la formation en termes de contenus (socle commun et compétences spécifiques) et de séquencement. L’Ecole s’est déclarée ouverte sur la question du calendrier et de la durée. La question d’une affectation anticipée du stagiaire sur son futur poste a aussi été abordée, sans arbitrage à ce stade.
  • Revaloriser les indemnités de formation et de stages, FO a rappelé sa demande formulée dès 2022, lors de la révision des indemnités pour les AA de l’ État !
    • C’est en bonne voie… nous ont assuré les représentants du Ministère, laissant présager une mise en œuvre possible à la prochaine rentrée.
  • Organiser un dispositif transitoire d’intégration des attachés contractuels pour rétablir la démographie du corps et permettre d’entrer dans une carrière évolutive.
    • FO a indiqué l’urgence qu’il y avait à statuer sur cette problématique en organisant à court terme un dispositif permettant l’intégration des agents contractuels, composant très majoritairement ce corps comme en témoignent les données transmises par le Ministère lui-même !
  • Améliorer le fonctionnement, la transparence et le nombre de promotions au choix (computation départementale).

A l’issue de cette séance, Force Ouvrière constate que c’est son cahier de revendications qui structure les réflexions du Groupe de travail.

FO demande que les travaux  se poursuivent sans délai avec l’ensemble des partenaires concernés (EHESP et CNG notamment) .

FO revendique que l’ensemble des mesures destinées à améliorer l’attractivité du corps des AAH soient actées et ce  dès l’ ouverture du concours 2026 !

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DS : vacance d’un emploi de conseiller pédagogique régional

Le poste est proposé auprès de l’agence régionale de santé Normandie :

Le délai de candidature court jusqu’au 5 mai 2025.

L’avis détaille les modalités et le contenu du dossier.

L’établissement support de la mise à disposition est le CHU de Caen.

Pour plus d’information, n’hésitez pas à contacter le CHFO : 

    01 47 07 22 34 (permanence)

DS : avis de vacance d’emplois fonctionnels du 08 avril 2025

Cette parution propose 8 emplois fonctionnels  :

consulter l’avis

Ce qu’il faut retenir en substance de la procédure de recrutement :

Le délai de candidature court jusqu’au 29 avril 2025. 

L’envoi de la candidature se fait par messagerie à :

  • cng-mobilite-dirsoins@sante.gouv.fr, (CV + lettre de motivation) avec copie au supérieur hiérarchique
  • et au chef d’établissement recruteur (CV + lettre de motivation + 3 évaluations)

La communication de la fiche de poste est à demander à l’établissement concerné.

La prochaine publication d’emplois est programmée le 8 juillet 2025 pour les emplois fonctionnels et le 24 avril prochain pour les emplois de DS.

Pour plus d’informations sur le « statut » d’emploi fonctionnel, consultez notre rubrique sur le site CHFO.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

    01 47 07 22 34 (permanence)

Instance collégiale DH du 3 avril 2025 : le CHFO vous informe

Lors de cette séance, les membres de l’instance devaient examiner les candidatures pour les emplois publiés les 31 janvier et 6 février 2025 :

2 emplois fonctionnels de groupe II

  • Directeur du CH de Roubaix
  • Directeur du CH de Cannes

3 emplois fonctionnels de Groupe III

  • Directeur du CH de Thiers et Ambert
  • Directeur du CHS de la Chartreuse Dijon
  • Directeur du CHI des Vallées de l’Ariège et EPMS Résidence Jules Rousse

L’emploi d’Adjoint au directeur du CH Sud Ile de France, et du CH Sud Seine et Marne a été retiré de la publication in extremis.

1 emplois non fonctionnel

  • Directeur du CH de Saint-Jean-de-Maurienne et EHPAD d’Aiguebelle

Au total, le CNG a recensé 58 candidatures  sur 5 emplois, dont 13 candidatures féminines (soit 22% des candidatures).

L’instance collégiale a adopté les listes courtes pour 5 emplois  ; les listes comptent de 4 à 11 candidats. L’emploi de Saint-Jean-de-Maurienne est resté sans candidat.

Les candidatures aux emplois publiés le 19 mars 2025 seront examinées lors de l’instance collégiale du 15 mai 2025.

Vous trouverez ci-après la déclaration des représentants du CHFO et une synthèse des débats.

Déclaration liminaire du CHFO

Madame la Directrice générale,

Mesdames et messieurs les membres de l’instance collégiale,

Chers collègues,

Il y a cinq ans, cette instance collégiale n’existait pas.

Il y a cinq ans, l’activité du comité de sélection était suspendue et ne reprendrait qu’en juin 2020.

Il y a cinq ans, tout cela était sans importance, tant nous étions mobilisés par la pandémie COVID-19.

Ad memoriam, pro futuro

Cinq ans après il faut encore saluer le souvenir des collègues et de tous les professionnels de santé qui, par leur présence au travail, ont été frappés par l’épidémie.

C’est aussi l’occasion de saluer le travail réalisé par l’Institut COVID-19 Ad memoriam, pour se souvenir et préparer les prochaines crises.

Car c’est bien l’enjeu. L’oubli sera l’ennemi de notre avenir commun.

Malheureusement, il semble que les recherches sur le vaccin contre la mémoire courte soient interrompues. Alors, il nous reste la prévention.

Autorisez-nous tout d’abord à prescrire la relecture de quelques discours fort inspirés des mois de mars et avril 2020, tenus par le Président de la République, le Premier ministre ou le ministre de la santé. Au-delà de leur tonalité tantôt guerrière, tantôt franchement anticapitaliste, on trouvait le mea culpa et la promesse.

Le mea culpa sur notre système de santé : on avait trop tiré sur la corde, on avait « désarmé » l’hôpital, « désarmé » la médecine de ville. On avait « sans doute » fermé trop de lits, négligé la crise des ressources humaines déjà présente.

La promesse du plus jamais ça, d’une refondation de notre système de santé.

Nous n’aurons pas le temps dans cette instance de faire la balance des changements réalisés et des promesses non tenues.

Contre la mémoire courte

Mais il s’agit de continuer la prévention contre la mémoire courte et d’alerter sur quelques éléments d’actualité qui influencent les conditions dans lesquelles nos collègues accèdent ou exercent à la direction des établissements.

Le premier reste la situation financière extrêmement dégradée pour la grande majorité des établissements. Il ne s’agit pas d’ignorer le déficit réel de l’assurance maladie, il s’agit de dire qu’il est en fait minoré par une succession de non-financements qui ne sont, ni plus ni moins, qu’un transfert de charge sur les établissements.

Comment, dans un tel contexte, se réjouir d’une revalorisation de 0,5% des tarifs qui fait fi du handicap cumulé ? Comment admettre, dans un tel contexte, une véritable anesthésie du discours public sur la situation financière des établissements.

Imagine-t-on comment serait affrontée une nouvelle crise par tous ces établissements qui n’ont plus un euro en caisse ?

Récemment, devant un parterre de directeurs, le ministre de la santé excluait toute « politique de restriction » tout en les invitant à « s’interroger en permanence sur les marges d’efficience ». Tout cela est du miel en comparaison du discours bien plus acide des ARS aux mêmes chefs d’établissements : il est vrai que ces dernières voient de plus près se creuser les multiples ornières de trésorerie, en regard de la limitation de leurs moyens d’intervention.

En découlent la multiplication des plans de retour à l’équilibre qui ne disent plus leur nom, les audits et les recommandations qui ébahissent par leur caractère innovant : fermetures de lits, réduction des équipes, réduction des temps de pause, remise en cause des accords temps de travail. Voilà qui ressemblerait fort à une amnésie à la fois rétrograde et antérograde.

Il avait pourtant bien été démontré que le culte de la performance à outrance avait fragilisé le système de santé, aux antipodes des nécessités d’un service public robuste, en capacité de s’adapter aux crises.

Mentionnons aussi un autre symptôme de trouble de la mémoire : le ministre de la fonction publique s’est récemment ému qu’il y ait « beaucoup trop de fonctionnaires qui sont mal payés ». Peut-être avait-il oublié qu’il venait de geler la valeur du point, d’annuler la garantie individuelle du pouvoir d’achat et de geler de multiples dossiers statutaires. Ici on parlera plutôt de problème au niveau de la mémoire à court terme.

Pour l’égalité des territoires

Dans un autre lieu, à l’Assemblée Nationale, commençait hier l’examen en séance publique d’une proposition de loi transpartisane pour lutter contre les déserts médicaux. Elle vise à :

  • Instaurer une régulation de l’installation pour les médecins dans les zones sur-dotées
  • Supprimer la majoration de la participation de l’assuré social en cas d’impossibilité de désigner un médecin traitant
  • Territorialiser les études de santé
  • Rétablir une permanence obligatoire de soins ambulatoires.

A une modeste échelle, cette proposition, qui en est au moins à sa quatrième tentative, pose crûment la question des inégalités territoriales, et du « désarmement » de la médecine générale en ville, tellement soulignée lors de la crise CoVID.

Mais tout cela c’est sans doute du passé, puisque nous avons vu à l’occasion de ce débat fleurir tous les arguments dilatoires, à coup de « oui mais » et de poncifs tels que « bonne question, mauvaise réponse ». L’argument définitif étant qu’il ne sert à rien de réguler puisque la pénurie est générale, ce qu’il faut c’est former plus. Certes, mais dans ce cas, pourquoi ces opposants à la régulation commencent-ils à expliquer que nous formons déjà trop de médecins ?

Décidément, le lobby malthusien n’a rien appris de la crise.

Pour le collectif

Pour notre part, nous sommes convaincus que les directeurs sont prêts à relever le défi de leur « grand rôle d’interface avec le territoire ». Pour cela, il faut retrouver l’esprit du jeu collectif qui a fait ses preuves pendant la crise, le collectif territorial, le collectif de l’équipe de direction, le collectif de la gouvernance.

Le collectif, ce n’est pas de cartonner tel chef d’établissement ou tel adjoint, au nom du « je ne veux voir qu’une seule tête », le collectif c’est la diversité et l’initiative, c’est même la contradiction pour aboutir à la synthèse de l’intérêt général.

Synthèse des débats

Le débat qui a suivi les déclarations liminaires a surtout porté sur les crises de gouvernance et les mises en cause de natures diverses qui touchent plusieurs établissements. Si chaque situation est particulière, l’ensemble constitue un bruit de fond particulièrement négatif.

Les représentants des 3 OS ont été unis pour demander une mise en oeuvre plus active et cohérente de la protection qui est due aux directeurs comme à tout agent public.

Il a été demandé en particulier que soit réactivé le groupe de contact entre les ARS et les représentants élus des directeurs, et que l’instance collégiale elle-même définisse une doctrine plus stable sur le traitement des candidatures de collègues mis en cause, en fonction du contexte.

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Publication d’emplois de DH adjoints : avis du 29 mars 2025

 5 emplois de directeurs adjoints ou directrices adjointes sont proposés :

2 en Grand-Est, 1 en Ile de France, 1 en PACA, et 1 en Pays-de-la-Loire.

Consulter l’avis

Toute demande de communication de fiche de poste devra être effectuée par l’intéressé auprès de l’établissement de santé concerné.

Les candidatures sont à adresser jusqu’au 19 avril 2025 :

  • au Centre National de Gestion à l’adresse électronique suivante : cng-mobilite-dh-da@sante.gouv.fr (CV, lettre de motivation),
  • au chef de l’établissement recruteur (CV, lettre de motivation, trois dernières fiches d’évaluation).

La prochaine publication est programmée le 16 avril pour les emplois de chefs d’établissements et le 6 mai 2025 pour les postes d’adjoints.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité :

Prendre contact

 

01 47 07 22 34

Régime indemnitaire des élèves DS

Chères et chers collègues Directeurs des Soins,

Que vous soyez encore élèves ou que vous l’ayez été, le sort réservé à notre corps et ce dès son entrée à l’Ecole n’est pas acceptable !

La perte financière subie par les élèves directeurs des soins pendant leur année de formation à l’EHESP est loin d’être négligeable : les collègues sortis de l’Ecole sur les 3 dernières années l’ont chiffré entre 10 000 et 15 000 €, les obligeant à de nombreux sacrifices alors même que leur investissement a été maximal pour réussir le concours et leur engagement total pour suivre la scolarité !

Halte aux  inégalités de traitement qui depuis des années se traduisent notamment pour les élèves directeurs de soins par un régime indemnitaire infamant pendant la formation au regard de ce qui est prévu pour nos collègues ED3S et EDH : près de 80% en moins sur l’indemnité de formation, plus de 50% en moins sur l’indemnité forfaitaire mensuelle et absence complète de dispositif de maintien de rémunération !

Chaque fois que le sujet est évoqué, nos interlocuteurs ministériels affichent une « écoute attentive », mais aucune concrétisation n’est intervenue depuis la revalorisation intervenue en 2022 pour les autres élèves. Il suffit pourtant de modifier un décret et un arrêté, et les modèles existent…

Alors, en concertation avec des élèves et anciens élèves DS, le CHFO vous propose d’interpeler le ministre pour qu’il passe enfin à l’acte.

Quel que soit notre appartenance syndicale, notre fonction ou notre génération, faisons corps pour alerter sur cette profonde injustice.

Pour contribuer à cette action et promouvoir l’attractivité du corps des directrices et directeurs des soins :

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Réforme de la haute fonction publique

Paris, le 19 mars 2025

En 2023 et 2024, nos trois organisations ont agi ensemble et avec vous pour que la transposition de la réforme de la haute fonction publique au versant hospitalier soit l’occasion d’une revalorisation globale pour nos trois corps de direction. Grâce à la mobilisation des collègues en poste et des élèves, nous avions obtenu l’engagement d’un traitement de l’ensemble des dossiers statutaires et de l’instauration d’un nouveau régime indemnitaire commun pour la fin 2024.

Chacun l’aura compris, la dissolution de l’Assemblée nationale et l’instabilité gouvernementale, ont paralysé le dossier de la réforme statutaire de nos corps de direction. De plus, la dégradation des finances publiques est désormais invoquée pour ne pas rouvrir le dossier en cette année 2025.

Nos trois organisations ont décidé de reprendre en commun nos revendications pour que soit relancé et achevé le chantier de la transposition.

Le caractère inabouti de la réforme de la haute fonction publique n’est pas seulement la conséquence technique d’un aléa politique. Il contredit l’objectif même de cette réforme en termes de simplification, d’ouverture aux carrières diversifiées et de fluidité des parcours. A l’inverse, nous nous retrouvons dans une situation où les écarts se creusent entre les versants de la fonction publique, ce qui constitue bel et bien une régression.
Par ailleurs, et contrairement aux discours tenus, tous les dossiers ne sont pas bloqués, puisque nous continuons à voir des publications de décrets de revalorisation statutaire pour des agents et cadres de l’Etat.

Quel prix accordent donc nos ministres à la continuité de direction et de transformation de nos établissements de santé et médicosociaux ? C’est bien l’enjeu, alors que la crise de recrutement s’aggrave, au même rythme que nos difficultés d’exercice. Faire face aux crises sanitaires, assurer la transition démographique et écologique, former des dizaines de milliers de professionnels supplémentaires, faire que nos territoires et nos services « tiennent », est-ce possible sans DH, DS ou D3S ?

Est-il décent de nous demander toujours plus et sur tous les fronts sans aucun retour, en dépit des engagements antérieurs ? Que vaut la parole de l’Etat ?

Après un premier rendez-vous au Ministère de la fonction publique, nous demandons dès maintenant un échange conjoint avec les ministères de la santé et de la fonction publique pour que les pouvoirs publics sortent enfin du silence et de l’inaction.

En complément, nous appelons chaque collègue à s’adresser aux élus de son territoire, parlementaires, présidents de conseil de surveillance en utilisant la lettre ci-jointe.

Faites-nous part de vos démarches et des retours.

En fonction des réponses obtenues, nous vous proposerons une nouvelle initiative.

DH :publication d’emplois fonctionnels : avis du 19 mars 2025

L’ avis propose 6 emplois fonctionnels de groupe I, II et III : consulter l’avis

Ce qu’il faut retenir en substance de la procédure de recrutement :

Le délai de candidature court jusqu’au 09 avril 2025.

Les candidatures reçues aux emplois fonctionnels  seront examinées lors de l’instance collégiale du 15 mai 2025 pour arrêter les listes courtes. Les choix définitifs seront communiqués par le CNG le 16 juin  2025.

Pour les candidatures aux emplois fonctionnels et de chef d’établissement, l’envoi du dossier de candidature se fait uniquement par messagerie. à : cng-MOBILITE-DH-CHEF@sante.gouv.fr, avec copie au supérieur hiérarchique ; les documents composant le dossier sont transmis en pièces jointes au format PDF.

En complément de la publication de “l’offre d’emploi”, il est conseillé de consulter la fiche de poste complète. Aussi, nous vous invitons à télécharger les fiches de postes sur le site du CNG

La prochaine publication d’emplois fonctionnels et de chefs d’établissements est programmée pour le 19 mars 2025 et le 13 mars prochain pour les emplois d’adjoints.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité :

Prendre contact

 

01 42 07 22 34

Le billet du secrétaire général

En haut de la pile, qu’ils disaient ?

Chacun l’aura compris, après le triple crash électoral, gouvernemental et financier qui a marqué le second semestre 2024, le dossier de la réforme statutaire de nos corps de direction risque fort d’être passé du « haut de pile » au « fond du fossé » pour cette année 2025.

Le caractère inachevé de la réforme de la haute fonction publique n’est pas seulement une conséquence technique d’un aléa politique. Il contredit l’objectif même de cette réforme en terme de simplification, d’ouverture et de fluidité des parcours. A l’inverse, nous ne retrouvons dans une situation où les écarts se creusent entre les versants de la fonction publique, ce qui constitue bel et bien une régression par rapport à la situation antérieure.

Tant que cela n’aura pas bougé, nous demandons aux ministres et à leurs représentants de cesser de prendre la pause sur les photos pour rappeler le caractère essentiel de nos métiers, en piétinant les engagements antérieurs. A défaut, l’état d’esprit des collègues passera vite de l’amertume à la colère.

Passé la phase d’installation du nouveau gouvernement et de ses cabinets, le CHFO a considéré que le silence ne pouvait se prolonger et a demandé à reprendre les échanges avec le ministre de la santé, en charge de la FPH, ce qui a été engagé par un premier rendez-vous le 5 mars avec son cabinet. Sur la transposition de la réforme de la haute fonction publique, les réponses sont d’une consistance minime, entre invocation du contexte budgétaire 2025, et annonce de la reprise des dossiers et du dialogue interministériel. Le CHFO a rappelé les engagements interministériels antérieurs et la décision prise d’une première phase de financement lors de la campagne tarifaire 2024.

Dans la continuité le CHFO a participé à une délégation intersyndicale au ministère de la Fonction publique, avec le SYNCASS-CFDT et l’UFMICT-CGT, le 6 mars 2025.

Nous ne vous réexposons pas ici nos demandes ou argumentations que vous connaissez.

La position des représentants du ministre ont combiné bonnes intentions et impossibilité de réaliser en 2025. Nous avons été invités à nouveau à effectuer le plaidoyer sur la transposition de la réforme de la haute fonction publique, tout en nous signalant que de nombreux dossiers catégoriels sont comme le nôtre restés dans le fossé !

Pour le CHFO, nous avons exprimé notre agacement sur le traitement fait à nos corps et à la FPH en général, puisque nous continuons à voir des décrets de revalorisation statutaire publiés pour des agents et cadres de l’Etat.

Même si nous ne voulons pas perdre une chance de débloquer nos dossiers, la question de la méthode se pose : faut-il répéter le plaidoyer alors que des engagements écrits étaient pris et que le pour et le contre avaient été pesés, y compris au plan budgétaire ? L’argument de la situation financière pèse peu, quand nous savons que nos baisses d’effectifs et nos efforts accrus ont payé plusieurs fois le coût de la réforme.

Nos trois organisations se concertent pour prendre de nouvelles initiatives et vous proposer d’y participer.

Dans l’adversité, restons combatifs !

Publication d’emplois de DH adjoints : avis du 13 mars 2025

 59 emplois de directeurs adjoints ou directrices adjointes sont proposés :

5 en Auvergne Rhône Alpes, 1 en Bourgogne Franche-Comté, 7 en Bretagne, 4 en Centre-Val-de-Loire,  3 en Grand-Est, 6 en Hauts-de-France, 4 en Ile de France, 6 en Nlle Aquitaine,  5 en Normandie, 10 en Occitanie, 4 en PACA, 2 en Pays-de-la-Loire, et 2 en collectivités d’outremer.

Consulter l’avis

Toute demande de communication de fiche de poste devra être effectuée par l’intéressé auprès de l’établissement de santé concerné.

Les candidatures sont à adresser jusqu’au 3 avril 2025 :

  • au Centre National de Gestion à l’adresse électronique suivante : cng-mobilite-dh-da@sante.gouv.fr (CV, lettre de motivation),
  • au chef de l’établissement recruteur (CV, lettre de motivation, trois dernières fiches d’évaluation).

La prochaine publication est programmée le 19 mars pour les emplois de chefs d’établissements et le 6 mai 2025 pour les postes d’adjoints.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité :

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