Les actualités

Auteur/autrice : PGUINARD@dm1n

Le billet du secrétaire général

La machine gouvernementale se remet donc en place, et avec elle l’ensemble des institutions. Il est en effet surprenant de voir comment cet ensemble s’est trouvé paralysé par le refus d’obstacle au sommet, jusqu’aux commissions de l’Assemblée nationale qui étaient empêchées de se réunir.

Après la course de lenteur, nous risquons d’être confrontés à la gestion précipitée des multiples urgences, puisque ce qui est en retard devient urgent.

Ce sera particulièrement le cas du PLFSS 2025. A l’heure actuelle, le Parlement est seulement saisi du Projet de loi d’approbation des comptes de la sécurité sociale 2023 (cf.infra). Rien n’est encore connu sur une éventuelle LFSS rectificative pour 2024, pourtant indispensable, si l’on en croit les données du comité d’alerte ONDAM.

Le PLFSS 2025 aurait dû être déposé le 1er octobre, selon la loi organique du 14 mars 2022. En attendant la copie, ce qui circule, c’est une floraison d’idées pour faire payer les plus fragiles : réduction de la liste des ALD, extension des franchises aux dispositifs médicaux, allongement du délai de carence, etc.

Trouvons-nous des réponses positives dans le discours de politique générale du premier ministre devant l’Assemblée Nationale ?

Sur la question des choix pour le PLFSS, rien de précis si ce n’est la mise en avant de l’exigence de réduction de la dette, et le choix de la réduction des dépenses comme premier remède.

Le premier ministre a choisi de mettre en avant cinq grands chantiers, la santé venant au second rang avec l’éducation. Il y a donc la conscience que le recul des services publics, à l’opposé de l’attente des citoyens, est une cause profonde des fractures de notre société. Mais passer de la conscience à l’action exige une volonté forte, au-delà des bus de santé ou de la télémédecine.

Pour la santé, les deux défis désignés sont le fonctionnement de l’hôpital et les déserts médicaux. Espérons que pour le premier on ne nous concocte pas une nième réforme de la gouvernance pour éviter d’aborder les sujets de fonds.

Sur les déserts médicaux, « le temps est révolu où l’on avait la crainte de former trop de médecins » ; aussi l’annonce explicite d’une reprise de la croissance des effectifs en formation (11000 internes dès 2025) est un signal fort, y compris à l’encontre des doyens qui mettaient encore récemment cette orientation en cause.

En revanche, le nouveau projet appelé « Hippocrate » semble une fois de plus contourner le sujet d’une vraie régulation à l’installation des médecins. Reste donc la piste d’un nouvel élargissement des compétences infirmières.

Il faut enfin saluer le choix de faire de la santé mentale la grande cause nationale 2025. Cela fait plusieurs années que les associations de patients et de professionnels faisaient le plaidoyer en ce sens. Le label ne résoudra pas nos problèmes mais c’est une occasion de mobilisation pour développer l’éducation à la santé, et cela empêchera de mettre la poussière sous le tapis.

DH : résultats du mouvement 2024-4 emplois fonctionnels et de chef d’établissement

Les publications comportaient un emploi de groupe II, 3 emplois de groupe III ainsi qu’un emploi de chef d’établissement.

L’instance collégiale s’est réunie le 16 juillet 2024 pour arrêter les listes de candidats présélectionnés.

Le CNG a publié le 26 août la liste des candidats retenus pour 3 postes (3 hommes, aucune femme) ; 1 emploi restait en attente et le choix est rendu public le 30 septembre. Un autre n’a pas été pourvu et republié le 5 juillet dernier.

Consulter les résultats

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

    01 47 07 22 34 (permanence)
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Classe exceptionnelle : pas d’année blanche pour les DH

Le tableau d’avancement à la classe exceptionnelle pour 2025 se joue maintenant puisque c’est au moment de l’évaluation que ce point est discuté avec l’évaluateur.

Le 9 septembre, le CHFO a interpellé le CNG car aucun des supports nécessaires pour constituer le dossier de proposition à l’avancement n’avait été mis en ligne, ni mis à disposition sur SAGA.

La réponse a été apportée hier pour les Directeurs des soins et elle ne doit pas tarder pour les DH.

Pour le CHFO, il est évident que “l’éventualité” d’une modification statutaire ne saurait générer une année blanche. C’est en 2024 que doivent être formulées les propositions d’avancement au tableau 2025.

De plus, lors de modifications statutaires, l’usage consiste à conserver la validité des tableaux d’avancement déjà adoptés.

Pas question pour les DH que le retard de la réforme se transforme en double pénalité !

Dans l’attente de la mise en ligne des supports, ne manquez pas d”évoquer ce point avec votre évaluateur si votre entretien a lieu ces jours-ci.

Pour mémoire les supports de l’an passé : 

N’hésitez pas à nous contacter sur la marche à suivre.

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DS : Promotion à la classe exceptionnelle

Le 9 septembre, le CHFO a interpellé le CNG car aucun des supports nécessaires pour constituer le dossier de proposition à l’avancement n’avait été mis en ligne, ni mis à disposition sur SAGA.

La note d’information et les supports sont désormais en ligne sur le site du CNG :

DIRECTEUR DES SOINS – TABLEAUX D’AVANCEMENT 2025

Note d’information n° CNG/DGD/2024/137 du 17 septembre 2024 relative à la mise en œuvre des tableaux d’avancement au grade de la classe exceptionnelle et à l’échelon spécial de la classe exceptionnelle, du corps des directeurs des soins au titre de l’année 2025

Annexe 1 – Fiche de parcours professionnel pour l’accès au grade de directeur de soins de la classe exceptionnelle 

Annexe 2 – Fiche de proposition pour l’accès au grade de directeur de soins de classe exceptionnelle 2025

Annexe 3 – Fiche de proposition pour l’accès a l’échelon spécial du grade de directeur de soins de classe exceptionnelle 2025

Annexe 4 – Grille indiciaire

Si vous n’avez plus en tête les conditions de promotion au grade de classe exceptionnelle, (appelé aussi GRAF), nous vous invitons à consulter notre rubrique DS Classe exceptionnelle sur le site CHFO

En résumé, il y a 2 viviers :

Le vivier I est fonction de l’emploi que vous occupez : emploi fonctionnel ou emploi de CGS sur un établissement support de GHT. (il est accessible quand vous avez atteint le 4ème échelon de la HC depuis 1 an, et exercé 6 ans sur un emploi ou plusieurs emplois éligibles). 

Le vivier II est accessible aux DS ayant atteint le 9ème échelon et ayant fait preuve d’une valeur professionnelle exceptionnelle. Les critères sont définis dans une Ligne directrice de gestion et appréciés à partir du dossier parcours que vous allez transmettre avec la proposition de votre évaluateur.

L’échéance de transmission des propositions d’avancement est fixée au 31 décembre 2024.

Nous vous invitons vivement à contacter le CHFO lors de la préparation de votre dossier pour la promotion.

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Situation ONDAM 2024 et financement des établissements

Sans même parler des conditions rocambolesques dans lesquelles va devoir se préparer le PLFSS 2025, c’est dès cette année que les difficultés s’amoncèlent.

Elles sont bien résumées dans l’avis du comité d’alerte sur l’ONDAM rendu le 26 juillet dernier : un déficit 2023 estimé à 2Mds€ dans les budgets des établissements qui doit d’onc s’ajouter au déficit de l’assurance maladie ; le comité s’étonne que ce déficit ne soit pas encore établi avec précision ; un risque de dérapage de l’ONDAM 2024 des soins de ville, avant même que les revalorisations des honoraires entrent en vigueur.

Assez sagement, le comité souligne qu’il ne saurait être question d’utiliser les mises en réserve au titre de l’ONDAM établissements pour couvrir ce dérapage. Il précise d’ailleurs que la couverture des besoins 2024 par cet ONDAM est douteuse. La FHF dans le même temps estime à 1,4Mds€ le besoin de revalorisation immédiate de l’ONDAM 2024 ; c’est sommes toutes « raisonnable » en regard du déficit 2023…

Difficile dans un tel contexte de persister à soutenir que la question des 80Mds d’exonération de cotisations restent un tabou, sauf à choisir de continuer à creuser délibérément les déficits et la dette.

On pourra aussi lire utilement la tribune de Bruno COQUET sur le site du CRAPS “thinktank” de la protection sociale :

Dépenses sociales » : quand l’État n’est plus providence

Formation “Performance(s)” 7 novembre 2024

Chères et Chers collègues,

Voici le quatrième temps de nos informations estivales sur l’édition 2024 de la Journée Nationale de Formation des Directrices / Directeurs de la FPH avec la présentation des intervenants de la table ronde, traditionnellement organisée lors de chacune de nos Journées.

La performance, thème majeur dans nos organisations et de nos réalités managériales, verra trois intervenants de renom venir compléter, par leurs analyses, les apports de cette journée.

Marie-Noëlle GERAIN-BREUZARD, Directrice générale du CNG, Isabelle RICHARD, Directrice générale de l’EHESP et Jean-Claude DELGENES, Président-fondateur du groupe Technologia, nous feront le plaisir et l’honneur d’animer cette dernière partie de la journée.

A n’en pas douter, les échanges nourris avec nos invités sur la question de « ce qu’est une directrice/un directeur performant » constitueront un temps fort de cette rencontre.

Trailer 4

 

 

Isabelle RICHARD, Directrice générale de l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique.

L’approche de l’Ecole sur ce sujet est cruciale pour les choix pédagogiques qui en découleront et feront sens dans la formation de nos futurs collègues : un regard très attendu parce que pragmatique et contribuant à la dynamique de la réflexion collective.

Marie-Noëlle GERAIN-BREUZARD, Directrice générale du Centre National de Gestion

La vision du CNG et sa lecture des tendances ou lignes de force, repérées dans l’accompagnement des collègues ou encore dans le cadre des trajectoires professionnelles de haut niveau, seront particulièrement éclairantes pour compléter l’analyse. Marie-Noëlle GERAIN-BREUZARD, de par sa grande expérience du management hospitalier, notamment en CHU, et aujourd’hui dans le cadre de ses fonctions à la tête du CNG, est à la fois un témoin et un acteur privilégié des évolutions des métiers de direction .

 

Jean-Claude DELGENES, économiste spécialisé dans le monde du travail, fonde en 1989 Technologia, un cabinet pionnier dans l’évaluation et la prévention des risques professionnels, ainsi que dans l’amélioration de la qualité de vie et la santé et sécurité en entreprise. Titulaire d’un DEA en sciences économiques, Jean-Claude DELGENES débute sa carrière dans la fonction publique dans les années 80, en tant que chargé de mission au ministère de l’Industrie, puis Directeur-adjoint de l’Institut de recherches économique et sociales (IRES).

Jean-Claude DELGENES a consacré sa vie à l’amélioration des conditions de travail et à la prévention des risques en faveur des salariés. Il se définit comme un expert engagé au service de la santé, de la sécurité et du dialogue social. Sa vision singulière sur l’évolution du marché du travail et les nouveaux enjeux sociétaux liés au travail, continue de guider ses nombreuses initiatives et contributions.


Ces trois personnalités réagiront à l’intervention précédente d’Isabelle BARTH, Professeure agrégée en sciences de gestion à l’Université de Strasbourg, pour identifier et qualifier ce qu’est un directeur performant dans nos milieux professionnels.

Les débats seront assurément passionnants : ne manquez pas l’occasion de venir les enrichir par votre participation !

Nous vous y attendons nombreux ! 

Pour s’inscrire quelques clics suffisent :

 https://evenium.events/formation-directeurs-fph-chfo-2024/ 

 

DS : le Centre Hospitalier Universitaire de Brest recrute

Consulter la fiche de poste

Pour plus d’informations, les personnes à contacter sont:

– Mme Florence FAVREL-FEUILLADE, directrice générale (florence.favrel-feuillade@chu-brest.fr)
– Mme Laurence JULLIEN-FLAGEUL, coordinatrice générale des soins (laurence.jullien-flageul@chu-brest.fr)
– Secrétariat : 02.98.22.33.45 (direction-generale@chu-brest.fr)

Promotion à la hors classe DH : sortir de l’impasse

Consulter le tableau d’avancement

Le CHFO s’est en priorité tourné vers les collègues promus et les collègues reportés, pour leur apporter informations et conseils.

Il s’agit aujourd’hui d’informer l’ensemble des collègues, qu’ils soient futurs promouvables, évaluateurs, ou simplement soucieux du sort fait à nos carrières.

Depuis l’instauration du taux de promotion, les conditions d’élaboration du tableau d’avancement à la hors classe ne font que se dégrader.

Sans se noyer dans les chiffres, voici la synthèse des données :

Ainsi, le nombre de promus augmente uniquement parce que la file d’attente gonfle.

La situation ne peut qu’empirer avec l’arrivée de promotions plus nombreuses qui commencent à remplir les conditions.

Que la création du taux de promotion crée une file d’attente, chacun l’avait compris.

L’objectif n’a jamais été exprimé, il se déduit des conséquences :

  • Ralentir la progression des rémunérations, c’est la mécanique globale des taux de promotion
  • Individualiser, différencier plus fortement les parcours au nom de la prise en compte du mérite, méthode classique de pression comportementale, que le futur ex ministre Guérini voulait encore accentuer.

Les effets pervers sont connus : esprit d’équipe affaibli, la compétition privilégiée plutôt que le travail bien fait. Vient aussi le découragement et le dégoût, face au sentiment d’une peine à durée indéfinie. Ou comment parler attractivité et faire le contraire…

 

Le mécontentement monte à proportion de l’indifférence des pouvoirs publics. Il ne s’agit plus seulement de la déception des ajournés, c’est maintenant la colère et l’incompréhension des évaluateurs.

Le CHFO n’avait pas sous-estimé le risque, quand il a, seul, refusé la révision statutaire instaurant le taux de promotion. Nous avons aussi refusé d’approuver la Ligne directrice de gestion en 2022 ; il n’y a pas de prétention à être devin, mais un souci de cohérence.

Aujourd’hui, le malaise s’est généralisé.

La distinction d’un dossier excellent ou très bon, à partir de quelques mots d’une fiche B3 est d’une fragilité extrême. Il faut sortir de la surenchère des appréciations de style gothique flamboyant.

Le CHFO se refuse à la démagogie ou à la polémique pour privilégier des propositions concrètes de changement.

Dans le cadre du statut actuel :

1/ Le CHFO demande que la fiche de proposition d’avancement soit autonomisée du support annuel d’évaluation, comme pour la classe exceptionnelle. Il s’agit de marquer son importance et sa distinction de la simple évaluation annuelle. Cette méthode sera en outre plus adaptée pour les collègues détachés dans des organismes qui utilisent d’autres supports d’évaluation.

2/ Le CHFO demande que la révision de la LDG soit entreprise dès maintenant. L’exercice ne sera jamais simple, tous les collègues qui ont fait un peu de RH en sont conscients. La difficulté d’obtenir une classification harmonisée à partir de plus de 150 évaluateurs est réelle. Déjà, lors de la LDG initiale, nous avions demandé que des éléments plus objectifs de résultats soient valorisés, et une prise en compte plus forte de la régularité des propositions.

3/ L’accumulation de la file d’attente exige une révision du taux de promotion.

Dans le cadre du futur statut :

1/ La condition de mobilité sera reformatée : une seule mobilité à définir ; le CHFO demande que cela se fasse dans le cadre de la LDG, comme pour les administrateurs de l’Etat. Cette évolution devrait réduire l’impact genré de la condition de mobilité. Toutefois à système équivalent, l’augmentation du nombre de promouvables gonflera autant la file d’attente que le tableau d’avancement.

2/ Le taux de promotion serait abandonné ; c’est reconnaître en creux l’absurdité du mécanisme mais on nous annonce une régulation en volume de promotions. Le CHFO demande une règle statutaire clairement définie, il n’est pas question d’avoir la pochette surprise chaque année.

Il s’agit de propositions ouvertes sur lesquelles nous restons à votre écoute.

Le CHFO est convaincu qu’elles peuvent emporter l’accord de la majorité de vos représentants. Le CNG déjà admet le besoin de modifier le dispositif.

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Formation “Performance(s)” 7 novembre 2024

Chères et Chers collègues,

L’édition 2024 de la Journée Nationale de Formation des Directrices / Directeurs est placée sous le signe de la « Performance ! » Tout un programme !

Cette journée de formation est un moment de rassemblement et de partage sur les conditions réelles et réalistes de nos métiers de Direction.

Depuis 2017, elle porte un regard expert sur les conditions des métiers de direction en éclairant des aspects fondamentaux ou systémiques et les évolutions en cours.

Le comité d’organisation vous propose durant l’été des informations plus ciblées et précises pour chacun des moments structurants de la journée de formation 2024. L’intitulé de la journée volontairement ouvert, permet une réflexion à propos de nos métiers, de nos fonctions de Direction.

La « Performance » est un thème majeur et porteur, tant elle est intrinsèquement présente, visible, soutenue et exigée à tous niveaux dans les organisations de nos établissements de soins et de santé. Au-delà de ce constat et de cette omniprésence dans nos champs professionnels, le terme performance résonne aussi dans tous les évènements sportifs, surtout en période de Jeux Olympiques.

La performance est-elle économique, financière, opérationnelle ou encore sociale… ? Autant d’aspects qui nous conduisent à appréhender la performance dans tous ses états ! Pour établir le constat et le mettre en débat avec les participants, des intervenants de haut niveau sont mobilisés.

Trailer 1

Le premier moment de la 7ème Journée Nationale de Formation des Directeurs verra intervenir Olivier HAMANT.

Biologiste, directeur de recherche à l’INRAE, au sein de l’école normale supérieure de Lyon, il a publié une centaine d’articles scientifiques sur la biophysique et le développement des plantes. Ce sujet de recherche pose aussi la question de la robustesse du vivant sous un angle nouveau. Nourri par cette recherche fondamentale, et dans sa fonction de directeur de l’institut Michel Serres, il contribue à plusieurs projets dans les domaines de l’art, de la science et de l’éducation autour des enjeux existentiels de l’Anthropocène. La question de la robustesse du vivant vient notamment alimenter une réflexion sur les leçons à prendre du vivant pour habiter la Terre (La troisième voie du vivant – Ed. Odile Jacob).

Sa publication en Tracts Galimard fin 2023 « Antidote au culte de la performance, la robustesse du Vivant » donne le ton et déjà une intensité dans la réflexion. L’originalité tient lieu ici à s’inspirer des sciences du vivant pour éclairer nos environnements professionnels et réinterroger les fondements même de ce qui nous pousse, guide ou attire dans la performance ? 

La « robustesse » selon Olivier HAMANT est-elle antinomique de la performance ? ou s’érige-t-elle comme un nouveau modèle déterminant pour assurer le fonctionnement le plus « juste » au cœur de nos établissements ?

Dernier ouvrage : De l’incohérence – Philosophie politique de la robustesse – (Ed Odile Jacob)

Pour s’inscrire quelques clics suffisent :

Financement des hôpitaux : Un scandale au cœur de l’été

Communiqué

Pendant que l’attention médiatique oscille entre la qualité des eaux troubles de la Seine et celles de l’Assemblée nationale,

Pendant que les cabinets ministériels se vident,

Y a-t-il encore un pilote dans l’avion du système de santé ?

Des centaines d’établissements publics de santé sont menacés de rupture de trésorerie.

En résumé :

Le ministère de la santé vise pour 2024 le record de lenteur de la campagne budgétaire.

La première circulaire « MIGAC-DAF-PSY-SMR etc. est signée le 13 juin.

Les notifications de crédits par les ARS parviennent dans les établissements au cours de la première quinzaine de juillet.

Compte tenu des notifications de crédits très partielles et tardives, les établissements reçoivent actuellement l’annonce par l’Assurance maladie de versements nuls en juillet, et de réductions drastiques des versements en aout et septembre !

C’est-à-dire que l’on réduit les versements aux hôpitaux au moment où ils doivent rémunérer en plus les remplaçants ou renforts d’été…

Cela équivaut à procéder à une coupure d’eau en pleine canicule

Il n’y a donc personne au ministère ou dans les ARS pour prévenir de tels mauvais traitements. Notre système de santé est déjà à genou, faut-il en plus le mettre à terre ?

Est-ce ainsi que l’on veut répondre à la préoccupation des français sur l’état de leurs services publics ?

Le ping pong entre les ARS et l’Assurance maladie doit cesser, le Ministère doit donner d’urgence des instructions pour éviter les ruptures de paiement.