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Mois : juin 2022

D3S : Avis de vacance d’emplois d’adjoints du 18 juin 2022, modifié le 08 juillet

24 emplois de directeurs adjoints ou directrices adjointes sont proposés, aux D3S de classe normale ou hors classe : Consulter l’avis

L’avis modificatif publié le 08 juillet ajoute 3 emplois : Consulter l’avis complémentaire

Les candidatures doivent être adressées sous 3 semaines au Centre National de Gestion à l’adresse électronique suivante :

cng-mobilite-d3s@sante.gouv.fr

Les candidatures, si elles sont multiples, seront regroupées sur une seule lettre et classées par ordre préférentiel.

Les fiches de poste vont être mises en ligne par le CNG, sinon vous pouvez les solliciter auprès de l’établissement.

Le dossier de candidature, composé du CV, d’une lettre de motivation et des 3 dernières évaluations, doit être adressé en parallèle directement aux chefs des établissements, où le candidat postule.

La publication suivante est programmée le 22 septembre pour les emplois de chefs d’établissements, et le 04 novembre 2022 pour les emplois d’adjoints. Entretemps, le 01er septembre interviendra la publication de la liste réservée aux ED3S qui sortiront de l’EHESP au 01er janvier 2023.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

    01 47 07 22 34 (permanence)

DH : emplois de directeurs adjoints publiés le 17 juin 2022

101 emplois de directeurs adjoints ou directrices adjointes sont proposés, aux directeurs ou directrices d’hôpital de classe normale, hors classe ou classe exceptionnelle : consulter l’avis.

Le délai de candidature court pendant 3 semaines. Les candidatures doivent être adressées d’une part au Centre National de Gestion à l’adresse électronique suivante :

cng-mobilite-dh-da@sante.gouv.fr

Les fiches de poste sont à solliciter auprès de l’établissement et le dossier de candidature doit d’autre part leur être adressé directement.

La publication suivante est programmée le 13 juillet pour les emplois de chefs d’établissements et emplois fonctionnels, et le 13 octobre 2022 pour les emplois d’adjoints.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

DH : avis de vacance d’emplois fonctionnels et de chefs d’établissements du 16 juin 2022, modifié le 18 juin

Le premier avis propose 3 emplois fonctionnels dont 1 de groupe I, 1 de groupe II et 1 de groupe III : consulter l’avis.

Le second avis propose 2 emplois de chef d’établissement : consulter l’avis

Un avis modificatif retire un emploi : consulter l’avis

Le second avis modificatif retire un emploi : consulter l’avis

Ce qu’il faut retenir en substance de la procédure de recrutement :

Le délai de candidature court jusqu’au 07 juillet. Les candidatures reçues seront examinées lors de l’instance collégiale du 20 septembre 2022 pour arrêter les listes courtes. Les choix définitifs seront communiqués par le CNG le 24 octobre 2022.

L’envoi du dossier de candidature se fait uniquement par messagerie à : cng-MOBILITE.DH-CHEF-EF@sante.gouv.fr, avec copie au supérieur hiérarchique ; les documents composant le dossier sont transmis en pièces jointes au format PDF en utilisant WE TRANSFER, téléchargeable sur www.WETRANSFER.COM .

Si la publication de “l’offre d’emploi” est plus détaillée que précédemment, elle est cependant une version condensée de la fiche de poste complète. Aussi, nous vous invitons à demander les fiches de postes au CNG.

La prochaine publication d’emplois fonctionnels et de chefs d’établissements est programmée pour le 13 juillet 2022.

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Instance collégiale DH du 14 juin 2022 : le CHFO vous informe

Lors de cette séance, les membres de l’instance devaient examiner les candidatures pour les emplois suivants :

Emplois de Groupe II

  • Secrétaire général CHU de Lille (Nord)

Emplois de Groupe III

  • Directeur CHS Vauclaire, EHPAD Montpon-Ménestérol et EHPAD Neuvic (Dordogne)
  • Directeur Etablissement Public de Santé Mentale du Morbihan Saint-Avé (Morbihan)
  • Directeur CHS Sevrey, EHPAD du Creusot et de Montcenis (Saône et Loire)

Chefs d’établissements non fonctionnels

  • Etablissement public de santé mentale des Flandres à Bailleul (Nord)

Au total, 27 personnes se sont portées candidates sur ces emplois, dont 9 femmes et 18 hommes.

Voici la Déclaration liminaire prononcée par les représentants CHFO :

Notre actualité hospitalière et le service public hospitalier sont à nouveau percutés par la crise.

La crise de la ressource humaine pèse sur la psychiatrie, le médico-social et sur les urgences mais va bien au-delà, et menace la continuité de nombreuses prises en charge cet été et l’accès aux soins sur des territoires entiers de la Nation.

Le CHFO soutient les propositions de mesures d’urgence formulées par la communauté hospitalière à travers la FHF et les conférences.

Tout d’abord les premières annonces de la ministre sur la rémunération des heures supplémentaires et du temps de travail additionnel doivent être rapidement mises en œuvre et financées. Il faut aussi organiser de manière solidaire la réponse aux besoins de soins non programmés dans les territoires.

La dimension financière ne doit pas non plus être occultée : avec les nombreux freins à l’activité et l’inflation des coûts, les résultats se dégradent rapidement ; la première réponse doit être la prolongation de la garantie de financement.

Mais très vite, il faudra engager des mesures plus structurelles tant attendues. 

Pour l’organisation des soins, la régulation des installations ne pourra plus être écartée. La permanence des soins, le nombre de lits de médecine des filières d’aval, l’aménagement du territoire par l’accès aux soins restent des problématiques essentielles.

L’effort de formation doit être calibré et évalué en toute transparence en regard des besoins, pour mettre fin à une politique de « déménagement des territoires », parfaitement contradictoire avec les exigences du développement durable.

La construction de l’ONDAM devra aussi partir de cette évaluation des besoins de santé.

La reconnaissance des contraintes de la permanence et des responsabilités managériales doit se décliner dans les rémunérations dans tous les champs de la FPH, y compris par les corps administratifs et les corps de direction.

De vives interrogations se font également jour sur la mise en œuvre du SEGUR investissement et du plan de relance : l’accroissement des coûts prend des proportions inquiétantes, coût du travail, des fournitures, des normes, et du crédit. Combiné avec la dégradation des résultats financiers, le mélange risque de compromettre la soutenabilité de projets pourtant indispensables. La mise en œuvre des projets doit être sécurisée.

Un point supplémentaire concerne les directeurs d’établissements, qui intéressent spécifiquement cette instance collégiale : c’est la protection des cadres dirigeants. Les Pouvoirs Publics demandant beaucoup aux dirigeants des établissements publics de santé y compris en démultipliant les responsabilités dans les directions communes. Ils doivent en retour être protégés non pas de façon conditionnelle mais de façon statutaire car leur exercice professionnel comporte des risques.

Le CHFO s’est exprimé récemment sur ce sujet mais il réitère son engagement. Dans notre contexte d’exercice actuel, les collègues constatent une montée des risques, sur les plans administratif, financier, médicolégal et judiciaire, avec la multiplication des raisonnements en boucle et des doubles liens : ainsi ne voit-on pas une revue de morbi-mortalité utilisée comme élément de suspicion par un juge ?

Non décidément, que ce soit l’hôpital ou ses cadres, il ne peut y avoir d’engagement professionnel sans protection institutionnelle, et cela ne peut consister à payer des cohortes d’avocats.

Le renforcement des contrôles et des sanctions et la recherche de « fautifs » ne sauraient remplacer des mesures structurelles de progrès qui interviennent à la fois dans la protection des agents et l’organisation du service public. Les pouvoirs publics ne doivent plus s’en désintéresser. Sinon la crise des vocations va se généraliser et s’amplifier, et le système sera menacé de paralysie.

Le CHFO, pour sa part, sera toujours au côté des collègues.

L’instance collégiale a ensuite adopté les listes courtes pour les 5 emplois à l’ordre du jour ; elles comptent de 1 à 7 candidats.

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Les directeurs ne sont pas des punching balls

Les directeurs sont excédés du « en même temps » je dis quelque chose, « en même temps » je fais le contraire ; et pendant ce temps, la situation n’est pas résolue. Ainsi, plus l’accompagnement est annoncé, moins on le voit sur le terrain.

De l’EHPAD au CHU, victime ou mis en cause, la protection fonctionnelle est accordée avec parcimonie ou retard. Quels que soient les motifs, les épisodes de longues auditions éprouvantes ne sont plus rares, et leur impact moral et physique n’est pas nul, quand il faut rester mobilisé et pleinement engagé à son poste.

A cet égard, le traitement récemment fait à un directeur général de CHU est emblématique. De décembre à mai, il ne fait l’objet d’aucune poursuite pénale, donc il n’a pas le droit à la protection fonctionnelle.

Pourtant, lorsqu’en février des perquisitions sont effectuées avec un déploiement de forces qui surprend même les intervenants, les médias sont aussitôt informés et le parquet d’emblée répond volontiers aux questions. Fin mai, c’est dans le ¼ d’heure que ces médias sont informés de l’audition en garde à vue. A chaque fois, la presse évoque à répétition des faits de « corruption et favoritisme », des faits présumés qui finissent par être considérés comme avérés.

Dans ce cas, quelle doit être la bonne réaction individuelle et collective ? D’un côté, compter sur ses nerfs et sa conscience tranquille et se plier au devoir de réserve en attendant que tout cela se dégonfle ? Mais ce serait considérer la fonction de direction “hors sol”. Comment assurer son poste et les multiples urgences du quotidien ?

D’un autre côté, accorder un soutien discret au collègue pour ne pas irriter le parquet ni encourir le reproche de corporatisme ? Le collègue fera son choix, mais pour le CHFO, il s’agit aujourd’hui de dénoncer des méthodes d’investigation et de communication d’abord fondées sur la défiance. Cela se compare à une stratégie de la terre brûlée en d’autres lieux : enquête préliminaire médiatisée et à rallonge, toujours pas d’accès au dossier, teasing médiatico-judiciaire avec publication en boucle de la même dépêche, ce qui fait que la protection fonctionnelle est accordée quand les dégâts sont faits, tant pour les personnes que les établissements concernés.

Et sur le plan collectif quel est l’impact ? On demande aux directeurs un engagement à 200% pour moderniser à marche forcée les établissements, pour faire face à une crise sanitaire, pour assurer la continuité de service malgré les pénuries, et quelle est la promesse en retour : le durcissement de la responsabilité pour faute de gestion, la judiciarisation du risque à outrance, une loi sur l’intérim médical suspendue ? Les “donneurs de leçon” et autres “inspecteurs des travaux finis” auront facilement raison a posteriori, mais la menace ainsi constituée ressemble fort à de l’intimidation managériale, et fait peser un vrai risque de paralysie du système sanitaire.

Certes, les directeurs exercent des métiers à forte complexité et à risque médicolégal. Ils ne demandent pas à effacer la responsabilité qui en fait la valeur, et qui relativise grandement les débats de cour sur la douce gouvernance.

A rechercher systématiquement la faute dans chaque acte, on perd de vue le sens de l’intérêt général et la recherche des solutions qui y répondent.

A chaque occasion ou manifestation, les collègues réaffirment leur engagement dans leurs métiers. Avec le CHFO, les directeurs sont fiers et engagés pour un service public plus fort.

Avec le CHFO, les directeurs demandent le soutien des autorités à la mesure de leurs responsabilités, et la retenue des procureurs médiatiques ou judiciaires à la mesure de ces mêmes responsabilités, qu’ils doivent continuer à exercer.

Le CHFO assure tous les collègues en situation difficile de son soutien, pour que la présomption d’innocence ne soit pas une coquille vide.

D3S : avis de vacance d’emplois de chefs d’établissements du 09 juin 2022, modifié le 02 juillet

Cette publication propose 23 emplois de directeur ou directrice, dont 6 donnant accès à l’échelon fonctionnel : Consulter l’avis

L’avis modificatif publié le 02 juillet ajoute 2 emplois et en retire un : Consulter l’avis 

Le descriptif des emplois est publié dans les annexes de cet avis. Même si ce n’est pas indiqué, nous vous conseillons de demander au CNG la fiche de poste complète de l’emploi auquel vous envisagez de candidater.

L’avis détaille la composition du dossier de candidature selon votre situation et les modalités de son envoi qui se fait exclusivement par voie électronique à : 

CNG-MOBILITE-D3S@sante.gouv.fr

Le délai de candidature court jusqu’au 30 juin 2022. L’instance collégiale qui établit les listes courtes se réunira le 06 septembre 2022 et les choix définitifs seront communiqués le 21 octobre 2022.

Les prochaines publications sont programmées le 17 juin 2022 pour les postes d’adjoints et le 22 septembre 2022 pour les emplois de chefs d’établissements. Entretemps, interviendra celle concernant les ED3S 2021-2022, prévue pour le 01er septembre 2022.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

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Instance collégiale D3S du 02 juin 2022 : un plan d’urgence est indispensable pour le secteur médico-social

Déclaration liminaire des représentants CHFO :

L’actualité nationale est marquée par une crise profonde de l’hôpital en général et des Urgences en particulier. Crise qui n’épargne ni le secteur de l’autonomie et du grand Age ni celui du handicap.

La rupture de l’accès aux soins pour nos concitoyens sur une multitude de territoires est inédite et alarmante. Cela augure d’un été sous haute tension. Pas moins de 120 services d’urgence ont dû limiter voire fermer leurs activités. L’inégalité dans l’accès aux soins se propage anormalement, avant de devenir la norme. Désormais cela touche même des CHU ou des régions habituellement attractives. C’est la résultante logique de plusieurs décennies de politiques publiques désastreuses et du démantèlement du service public au sens large. Le secteur public hospitalier a une place à part et un rôle prépondérant. La crise sanitaire est venue le démontrer pour celles et ceux qui en doutaient ou semblaient l’ignorer. Après avoir maintenu la cohésion du Pays, et être à pied d’œuvre depuis plus de 2 ans sans interruption pour assurer avec compétences et professionnalisme la protection des populations, le secteur est au bord de l‘implosion.

L’actualité politique n’est pas en reste avec l’installation du nouveau gouvernement. Les chantiers prioritaires dans le secteur social et médico-social ne manquent pas. Les difficultés non plus. Les premiers pas vont être scrutés pour percevoir au plus vite si les anciennes méthodes perdurent ou les faux semblants. L’espoir est grand
pour les professionnels de nos secteurs. Une réelle prise de conscience (et de décisions !) est attendue sur le déclin de l’attractivité, sur la fuite des professionnels éreintés, sur la nécessité d’améliorer les conditions de travail ainsi que sur le manque cruel de reconnaissance qui y règne. Sur la forme, la scission entre la Santé et les Solidarités n’aura échappé à personne. Est-ce le point de départ d’une nouvelle ère ? Les lettres de noblesse vont-elles être rendues au secteur social et médico-social ? Ou est-ce une couche supplémentaire dans un millefeuille déjà bien fourni ? Pire, un préliminaire à une balkanisation du secteur des établissements ? Une autre vague de démantèlement à bas bruits des équilibres d’une performance du système malgré des moyens insuffisants et que l’on doit pour une large partie, mais pas que, aux collègues Directrices et Directeurs. Le CHFO salue de nouveau leur engagement sans faille.

La reconnaissance d’une compétence à part entière est à priori bon signe. Mais des doutes subsistent. L’organisation, la planification, les crédits de financement,… sont actuellement gérés et répartis par des autorités identiques. Le maillage et l’interdépendance des secteurs sanitaire et social est grand et crucial pour la fluidité des parcours et le « désengorgement » des services d’amont (services d’urgence en tête). Les passerelles sont mises à l’honneur, de même que les parcours. Cette séparation n’est-elle pas de nature à parasiter des liens naturels ? à ralentir le processus décisionnel s’il devient tributaire d’arbitrages ministériels superposés ? L’articulation entre les deux ministères demeurera indispensable à la cohésion des politiques de santé publique. Nous attendons de voir mais vite !

Cette séparation étonne aussi au regard de la composition de l’offre hospitalière. 44,5% des places d’EHPAD du secteur public sont gérées directement par un établissement public de santé. L’idée de créer une gestion séparée est soutenue par la CNSA et la DGCS. Elles étudient la possibilité de faire évoluer les liens juridiques entre l’EHPAD et l’EPS de rattachement, recherchant “l’autonomisation budgétaire et comptable” des structures. Dans le même temps la volonté de regrouper les EHPAD publics autonomes au sein de groupements territoriaux sociaux et médico-sociaux (GTSMS) s’affirme.

 La perspective d’un transfert du bloc social et médico-social aux Départements revient avec insistance. La mesure visant à séparer le médico-social du sanitaire peut sembler être un premier pas en ce sens. Le rapport remis par Dominique LIBAULT le 17 mars 2022 enjoint à allers vers un service public territorial de l’autonomie. A contrario, ce rapport invitait à un rapprochement (territorialisé) du sanitaire et du médico-social, reconnaissant leur interdépendance. Mais il préconise bien de renforcer la place des Départements dans la gouvernance, tout en maintenant la logique de double financement.

Ce gouvernement pour restaurer des bases sereines et constructives doit renouer au plus vite le dialogue avec les organisations représentatives. Il faut aussi d’emblée impulser un changement de paradigme et rompre avec les pratiques politiciennes du Monde d’avant. Les choix doivent être motivés par l’intérêt collectif. Il ne s’agit plus de récompenser les accointances au nom d’une logique partisane.

Les derniers remous dans la gestion des candidatures au sein de l’instance collégiale des Directeurs d’hôpital est en soi déjà un très mauvais signal. Le CHFO comme les autres syndicats resteront vigilants et seront au rendez-vous de l’indignation et du combat contre ses pratiques douteuses et très irrespectueuses des corps professionnels de Directeurs. Le gouvernement doit envoyer un signal fort contre les logiques clientélistes, au nom de l’intérêt supérieur de la Nation.

Clientélisme toujours. Le 22 avril 2022, un syndicat de Directeurs adressait un courrier au ministre de la Santé et des Solidarités pour demander l’ouverture de négociations en vue d’une revalorisation des D3S. Revalorisation ?
La nuance est grande avec la notion d’alignement. Sans aucun doute, l’aveu d’une posture de faconde. Deux corps avec des grilles et règles similaires au sein d’une même Fonction Publique n’est tout simplement pas possible. La lucidité ne manque qu’à ceux qui ne veulent rien voir… Ce courrier a de plus été transmis entre les deux tours de l’élection présidentielle avec copie à la directrice par intérim(!) de la DGOS et à la future ex-Ministre de la Transformation Publique. Autant dire qu’une lettre au Père Noel avait plus de chances d’aboutir. La démarche parait d’autant plus surprenante que l’arbitrage promis rapidement (sic !) sur l’unicité statutaire n’a toujours pas été rendu. Après la revalorisation d’une majeure partie des catégories A, B et C, le temps des personnels de direction doit venir. Et il sera toujours temps pour certains de se gargariser des avancées obtenues suites à des courriers adressés aux cabinets fantômes. Il sera alors temps de mesurer la pertinence d’une désunion syndicale et du sacrifice des D3S pour obtenir des peccadilles…  Les collègues D3S méritent une vraie considération de leur mission, responsabilités et compétences.

Des questions demeurent ? La séparation entre la Santé et les Solidarités a conduit à la constitution du ministère des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes Handicapées. Le sanitaire ne fera bientôt plus parti du périmètre de compétences des D3S, conduisant à une rétrogradation en « D2S ». A moins que l’appellation métier évolue en cohérence avec son autorité de tutelle. Demain un D3S sera directeur de l’autonomie et des solidarités, le retour des D.A.S.! 

Le nouveau gouvernement doit également se saisir de la question lancinante du CTI et de sa généralisation à tous les professionnels relevant de la FPH, indistinctement de leur grade ou de la structure juridique de leur établissement. Il est urgent de répondre à l’appel des 100 pour reconnaitre des professionnels malmenés et mettre un terme à cette injustice que le CHFO dénonce depuis le départ. Ce serait un signal fort d’une Administration qui enfin écoute, entend et surtout comprend.

Tout comme il est impératif de prendre des mesures pour neutraliser les conséquences de l’inflation. La gestion des établissements est impactée de plein fouet. Le cout de la vie flambe pour la population mais aussi pour les ESMS avec un surcout conséquent non anticipé dans les dotations. Les ménages ont pu bénéficier d’un « bouclier énergétique ». Les établissements auront besoin de soutien, et rapidement. Déjà affaiblies financièrement par les surcouts COVID, par l’absence de compensation à l’euro près des diverses revalorisations salariales, les trésoreries sont exsangues. Cela impacte les professionnels qui se rendent au travail, notamment en zone rurale. Et au regard des perspectives dessinées pour l’évolution du secteur, le maintien à domicile ne pourra pas résister indéfiniment à la hausse des prix. Avec leur parc de voitures, les SSIAD et autres services d’intervention à domicile vont exploser ! L’ambulatoire sans réels moyens humains et financiers ne fera qu’amplifier les inégalités territoriales pour nos concitoyens. Cette réalité est une urgence.

Le Gouvernement doit apporter de nombreuses réponses. Il doit s’y atteler d’autant plus urgemment que bon nombre de sujets ont été renvoyés par l’équipe précédente à l’après élection présidentielle. L’augmentation de l’indice est annoncée. Elle est indispensable pour rattraper plus de 5 ans de gel des salaires. Le contexte d’inflation renforce la nécessité d’indexer les plus bas salaires sur l’inflation. L’attractivité métier est identifiée comme problématique mais les réponses jusqu’à maintenant sont insuffisantes. Il est impératif d’améliorer les conditions de travail dans nos établissements publics hospitaliers au risque de voir les fermetures se généraliser dans tous les secteurs de la prise en charge.

Le CHFO appelle au maintien du social et du médico-social public dans le giron de la Fonction Publique Hospitalière.

Le CHFO défend l’unicité statutaire des directeurs pour préserver un service public de santé fort et au service de TOUS nos concitoyens.

Le CHFO exige la généralisation effective du SEGUR pour tous.

Le CHFO demande la réhabilitation des relations
humaines dans nos métiers.

Les décisions de l’Instance collégiale :

Les emplois publiés avaient recueilli un nombre variable de candidatures, entre 0 et 8. L’instance a retenu des candidats pour 24 emplois : 

5 emplois n’ont aucun candidat, dont 4 n’avaient reçu aucune candidature,

12 emplois ont 1 seul candidat, 

2 emplois ont 2 candidats,

8 emplois ont 3 candidats

1 emploi a 5 candidats

1 emploi a 6 candidats

A noter que pour cette instance, 56 candidats différents ont postulé sur un ou plusieurs des 29 emplois, dont 39 femmes : 37 D3S, 6 DH, 1 inscrits sur la liste d’aptitude et 12 non fonctionnaires

L’échéance de communication des choix définitifs est fixée au 18 juillet 2022.

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