Mois : mai 2022

DH : résultats du mouvement 2022-2

La publication comportait 8 emplois fonctionnels dont 3 de groupe II, et 5 de groupe III.

L’instance collégiale s’est réunie le 20 avril 2022 pour arrêter les listes de candidats présélectionnés.

Le CNG publie aujourd’hui la liste des 7 candidats retenus, un poste reste non pourvu :

Résultats Mouvement 2022-2 Chefs d’établissements et Emplois fonctionnels DH

Prochaines échéances :

Les candidatures aux emplois fonctionnels et de chefs d’établissements publiés le 19 mars ont été examinées le 20 et 30 mai ; résultats attendus vers le 20 juin.

Pour les emplois publiés les 16 et 27 avril, l’instance collégiale se réunit le 14 juin 2022.

Pour les emplois publiés le 20 mai, ce sera le 12 juillet.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité. N’hésitez pas à nous en faire part et à nous saisir de toute question :
permanence@chfo.org // 01.47.07.22.34

Recensement des postes réservés aux ED3S Promotion Simone de Beauvoir

La période de recensement des postes qui seront proposés aux élèves D3S de l’EHESP va débuter le 06 juin. C’est avec grand plaisir que le CHFO relaie auprès des chefs d’établissements la demande de nos futurs collègues et collaborateurs qui prendront leurs fonctions au 1er janvier 2023.

La promotion ED3S « Simone de Beauvoir » comporte 53 élèves dynamiques et engagés. Pour faciliter la démarche des recruteurs, la promotion a élu deux délégués nationaux d’affectation. Pour plus d’information, les recruteurs peuvent écrire à l’adresse suivante : dna.d3s@edu.ehesp.fr.

Le CHFO rappelle aux établissements et aux collègues la date butoir du 9 août pour faire remonter au CNG les demandes d’ouverture de postes pour les ED3S

Les propositions de postes accompagnées de la fiche de poste correspondante seront à transmettre par mail à l’adresse suivante : cng-mobilite-D3S@sante.gouv.fr

La publication de ces postes au Journal officiel est prévu pour le 1er septembre 2022. 

Consultez la Plaquette de la promotion « Simone de Beauvoir » et (re)découvrez les profils des directrices et directeurs d’établissements sociaux et médico-sociaux de demain.

Vous pouvez consulter la note d’information du CNG relative au recensement et à la publication des postes vacants.

Nous vous encourageons à penser dès maintenant aux ED3S si vous envisagez de recruter dans les prochains mois !

Instance collégiale DH du 20 mai 2022 – le CHFO vous informe

Lors de cette séance, les membres de l’instance devaient examiner les candidatures pour les emplois suivants :

Chefs d’établissements Groupe I

  • CHI Poissy-Saint-Germain, CH Mantes-la-Jolie et CHI Meulan (Yvelines)

Chefs d’établissements Groupe II

  • CHI Alençon-Mamers, CPO, CH Sées, EHPAD Chanu et Tinchebray (Orne – Sarthe)

Chefs d’établissements Groupe III

  • Etablissement public de santé « Alsace Nord » à Brumath (CE Alsace)
  • Etablissement Public de Santé Mentale de Caen (Calvados)
  • CHI « Hôpitaux du Léman » et EPISMS du Bas-Chablais (Haute-Savoie)

Adjoint au directeur (Groupe III)

  • GH Universitaire Paris – Psychiatrie et Neurosciences

Chefs d’établissements non fonctionnels

  • CHI Lombez-Samatan, EHPAD l’Isle Jourdain et CH Gimont (Gers)

Au total, 53 personnes se sont portées candidates sur ces emplois, dont 14 femmes et 39 hommes.

Les 16 candidats à l’emploi fonctionnel sur la Direction commune Poissy/Mantes/Meulan ont reçu la veille l’annonce du report de la liste courte sur ce poste. En conséquence, après une concertation urgente et rapide, les représentants des directeurs des 3 syndicats participant à l’Instance collégiale ont prononcé la déclaration commune ci-dessous.

Il va de soi que si le report aboutit à une nouvelle entorse aux principes adoptés collectivement et actualisés il y a à peine quelques semaines, la situation sera claire :

la nouvelle règle, c’est il n’y a plus de règle !

Dans une telle situation, la question de la participation sera posée pour tous.

Le CHFO a également signalé que l’engagement des directeurs nécessite le réexamen du sujet général de leur protection, que ce soit dans leur parcours professionnel, ou dans leur exercice. Si cette protection est accordée seulement quand il est trop tard, cela n’a plus de sens.

L’instance collégiale a ensuite adopté les listes courtes pour les 6 autres emplois restant à l’ordre du jour ; elles comptent de 4 à 6 candidats.

 


Déclaration commune

 

Instance collégiale DH du 20 mai 2022

A l’occasion de la tenue de l’instance collégiale du 20 mai 2022 dont l’ordre du jour est bouleversé par le retrait en urgence d’une liste courte, les membres de l’instance collégiale représentant les directeurs d’hôpital tiennent à dénoncer son fonctionnement rendu une nouvelle fois confus. En effet, l’histoire récente de cette instance a déjà été jalonnée de trop nombreux « incidents », chacun étant justifié par l’Etat par le caractère « exceptionnel » de la situation.

Mais ce qui est exceptionnel c’est le constat de la réédition des situations non conformes aux critères de la ligne directrice de gestion relative à la promotion et à la valorisation des parcours professionnels et de mobilité et qui sont là pour qualifier les parcours et rendre équitable la sélection des candidats : tentative de nomination sur place sans publication du poste, nomination d’un professionnel exerçant des fonctions de premier plan au sein de l’ARS dont dépend l’établissement, republication d’un poste permettant de fait de contourner le principe d’exclusion du collègue exerçant l’intérim de la liste courte.

Aujourd’hui, une nomination à un emploi de chef d’établissement important, dans une région très attractive, fait l’objet d’une pression politique locale pour contourner ces règles, en dépit de très nombreuses candidatures de valeur. Encore une fois, les principes concertés avec l’administration et unanimement validés, sont considérés comme superflus.

Le principe fondamental mis en cause est l’exclusion des candidatures d’adjoints dans l’établissement dans lequel ils exercent déjà. Ce principe fait l’objet d’une exception admise s’agissant des établissements de groupe III situés dans des zones démographiquement défavorables ou connaissant des conditions d’exercice particulièrement difficiles.

Le CHI de Poissy-Saint-Germain-en-Laye ne rentre à l’évidence pas dans cette catégorie : c’est un établissement de groupe I, extrêmement prisé comme en témoigne le nombre de candidatures reçues par le CNG.

Avec cette nouvelle crise, les contradictions se cristallisent entre les affirmations de modernité dans la gestion des emplois supérieurs et des pratiques persistantes d’influence et d’entre-soi. Ces contradictions restent inextricables tant que les plus hautes autorités de l’Etat considèrent que des principes élaborés et validés collectivement dans le cadre du dialogue social sont quantité négligeable.

Le principe d’exclusion des candidatures sur place est ancien. Il a tout son sens : il permet à la fois de défendre l’égalité de traitement des candidats dans l’accès aux emplois et d’assurer un brassage des points de vue, des parcours et des projets que les collègues peuvent apporter. Il permet également le renouvellement du pilotage des établissements et assure la diversité des trajectoires à un corps à gestion nationale.

Pour l’ensemble de la profession, pour les ARS, pour les élus, quel sens pourrait avoir une nouvelle dérogation aux règles collectives, sinon à les convaincre qu’elles sont là pour faire semblant et qu’elles peuvent être contournées allègrement, pour peu qu’on ait de l’entregent ?

Après l’avoir annoncé hier à chacun des candidats en le présentant de manière erronée comme une décision des membres de l’instance, le CNG nous informe ce jour du report de l’examen des candidatures enregistrées à une instance collégiale spécifique, dans l’attente d’un arbitrage à venir.

Les syndicats représentatifs des directeurs sont unanimes : les dérogations aux principes de la LDG sont des lignes rouges à respecter, aujourd’hui comme demain. Quand elles se multiplient, elles constituent de fait une politique dévoyée d’accès aux emplois, alternative aux orientations de gestion des ressources humaines que l’Etat a lui-même commandé au CNG.

Ils refusent que l’instance collégiale soit dépossédée par d’autres de son rôle de choix des listes courtes au gré des influences.

Ils appellent l’administration de la République au respect des principes d’égal accès aux emplois des hauts fonctionnaires de la fonction publique hospitalière. Ils exigent que l’arbitrage attendu applique les critères garants de l’impartialité pour mettre fin à une pratique délétère             

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D3S : résultats du mouvement 2022-1 Chefs d’établissements

L’Instance Collégiale du 05 avril 2022 avait examiné les candidatures pour arrêter les listes de candidats présélectionnés à ces emplois.

Pour ce tour de recrutement, 40 emplois étaient proposés, dont 6 emplois donnant accès à l’échelon fonctionnel.

Rappelons également que 10 emplois relevant de la protection de l’Enfance n’avaient pas donné lieu à l’élaboration d’une liste courte au motif qu’il relève désormais de la Loi 2022-217 du 21 février 2022 et donc de la compétence des Départements.

Dès l’instance collégiale, 14 emplois étaient sans liste courte, dont 9 emplois qui n’avaient recueilli aucune candidature.

Ainsi, seulement 21 chefs d’établissement vont être nommés. Parmi les candidats retenus, 11 sont D3S, 1 est DH, 1 est issu d’une autre Fonction Publique, 4 sont issus de la liste d’aptitude et 4 sont non-fonctionnaires.

Les choix définitifs sont rendus publics par le Centre national de gestion ce vendredi 20 mai 2022.

Consultez les résultats

 

Les prochaines publications sont programmées le 09 juin 2022 pour les chefs d’établissement et le 17 juin pour les adjoints.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

    01 47 07 22 34 (permanence)

CCN du 12 mai 2022 – le CHFO vous informe

Le CCN devait rendre un avis sur :

  • La ligne directrice de gestion « Stratégie pluriannuelle RH pour les corps de direction »
  • Les lignes directrices de gestion pour l’accès au grade de DS de classe exceptionnelle, et à l’échelon spécial de ce grade.
  • Le bilan de la campagne de promotion des métiers.

Vous trouverez ci-après :

  • La déclaration liminaire du CHFO et les réponses de l’administration
  • Notre compte-rendu sur les points à l’ordre du jour.

La déclaration liminaire du CHFO

Il parait que la capacité à manager dans l’incertitude est une compétence essentielle des cadres de direction de la fonction publique hospitalière. Ceux qui l’ignoreraient sont aujourd’hui soumis à un entraînement intensif.

Dans cet entre-deux politique, nous connaissons tous les récifs que nos établissements doivent éviter, mais pas le cap.

Nous devons nous contenter des surenchères entre les autosatisfaits, les contempteurs et les courtisans.

Certains proposent de multiples recettes pour refonder l’hôpital.

Recettes de Top chef ou cauchemar à l’hôpital ?

Le CHFO s’est déjà exprimé sur ce qu’il pense de la suppression de la coordination générale des soins. Cela dit, cette proposition illustre l’état d’esprit dans certaines sphères de l’Etat, et décode ainsi les obstacles rencontrés pour une vraie revalorisation du statut des DS. Le chantier devra être repris et le CHFO demande une date.

On évoque aussi la fusion du corps de DH avec les administrateurs de l’Etat (et des écoles dans le même mouvement). Voilà un beau débat, mais la certitude que cela soit un bon remède n’est pas acquise !

Dans notre univers professionnel très attaché aux qualifications et aux expertises, transformer les directeurs en administrateurs indifférenciés sera perçu comme un fossé supplémentaire avec le terrain.

Et surtout, présenter cette évolution comme un moyen de réduire « l’endogamie » prête à sourire. Comme dit l’adage, « c’est l’Hôpital qui se moque de la Charité ».

Faut-il rappeler que l’accès aux emplois de directions de la FPH est ouvert dans les textes depuis des années, au titre des corps comparables et de l’ouverture aux contractuels. Pour autant, très peu de candidats se présentent, alors qu’à l’inverse près de 200 DH et plus de 80 D3S sont détachés dans la FPE ou la FPT. Y aurait-il donc un problème d’attractivité ? S’agissant du faible flux des contractuels, déjà en 2020 le rapport Thiriez soulignait le décrochage des rémunérations entre les hauts fonctionnaires et les cadres du privé.

Une soi-disant convergence

C’est un paradoxe aussi d’entendre cette proposition au même moment où, par un étrange arbitrage des cabinets ministériels, on décide de réduire le taux de promotion à la Hors classe des DH, et cela au nom de la poursuite de la convergence avec les administrateurs de l’Etat.

Cette soi-disant convergence est factice, tout le monde le sait, et en particulier chez nos interlocuteurs au ministère. Le taux de promotion réelle pour les DH était déjà inférieur à celui des administrateurs en 2021, et cette année c’est la divergence qui s’accentue.

La divergence du CHFO est totale et constante, elle justifie le refus de signer en mars un chèque en blanc sur la LDG ; il ne s’agit pas d’une protestation de façade car le tableau d’avancement sera nécessairement injuste. Il faut d’urgence ouvrir de nouvelles perspectives et revenir sur le dispositif mis en place.

Mais surtout, quelle leçon devons-nous tirer de ce lâchage par notre administration qui s’en remet à des cabinets en train de faire leurs cartons ? Est-ce que notre ministère ne pèse pas dans une telle décision ? Est-ce que les directeurs, à qui on demande par ailleurs de faire des miracles pour maintenir à flots l’activité, doivent être remerciés par une telle injustice ?

Pourquoi en outre, le courage fait-il défaut pour rendre l’arbitrage annoncé sur l’unicité statutaire DH D3S ?

Dans cette séance du CCN, nous allons traiter d’attractivité des corps de direction. Le taux de promotion de ce point de vue est plutôt un acte de sabotage qu’une contribution.

Une « LDG » concertée

La ligne directrice de gestion sur la stratégie pluriannuelle de pilotage des ressources humaines pour les corps de direction arrive donc en débat devant le CCN.

Le projet qui nous est soumis traite de sujets essentiels tels que le recrutement par les concours, la formation initiale, la formation continue, l’accompagnement des directeurs dans leurs parcours, les conditions de travail et la santé au travail. Par rapport au projet initial, des demandes importantes du CHFO ont été prises en compte :

  • Pour intégrer la dimension quantitative de la GPMC,
  • Pour un plan de formation,
  • Pour le recensement général des emplois
  • Pour un accompagnement à toutes les étapes de la carrière avec l’attention nécessaire aux prises de fonction.
  • Pour de vrais plans d’action conditions de travail, abordant les questions de droit à la déconnexion, de prévention des harcèlements, de reprise d’emploi après maladie, etc.

 Il est d’autant plus dommageable que le CNG se soit opposé au renforcement et à la précision des compétences du CCN à l’occasion du projet de révision du décret le régissant.

Avant d’entrer dans le débat sur cette « LDG », le CHFO doit toutefois souligner que ce document reste une réponse incomplète aux enjeux de la conduite de nos établissements et de l’attractivité de nos métiers.

Effectifs et rémunération ne sont pas des gros mots

En quelque sorte, la LDG traite ces enjeux par le « soft » ; elle effleure la question des effectifs, au moins du point de vue de l’évaluation des besoins, et elle évite la question des rémunérations.

Pour le CHFO, cela signifie qu’une fois de plus la commande publique vis-à-vis du CNG est défaillante : s’agit-il de poursuivre la baisse des effectifs constatée depuis des années, s’agit-il de la stopper ou plutôt d’inverser la tendance : ce sont des questions essentielles à la fois pour le fonctionnement des établissements et pour les conditions de travail des directeurs.

S’agit-il de continuer à s’agiter sur la diversité par le recours aux contractuels et s’étonner qu’ils ne viennent pas au vu des rémunérations ? Le CHFO est pour sa part un fervent défenseur de la diversité par les recrutements statutaires, adaptés aux besoins et aux publics, et un promoteur de la revalorisation des statuts, plutôt que de leur mitage progressif.

C’est pour cela que notre syndicat demande l’ouverture des discussions pour un nouveau protocole global pour les corps de direction.

Le climat actuel dans nos établissements est plus qu’inquiétant, il transparaît à l’extérieur, quand des médias évoquent le risque d’effondrement. Prenons garde à ce que la chaîne de direction tienne.

Pour terminer, le CHFO tient à remercier le CNG, et nos collègues du SYNCASS et du SMPS, d’avoir accepté notre proposition d’examiner dès ce jour la LDG pour l’accès à la classe exceptionnelle des DS, afin de rattraper un tant soit peu le retard pris par la publication des textes.


Les réponses de l’administration aux déclarations 

CNG

Le CNG a admis un certain décalage entre l’ordre du jour du CCN et les conditions d’exercice sur le terrain, marqués par une fatigue généralisée. 

Par exemple, sur la « stratégie pluriannuelle », une première version de plans d’action aurait permis de rendre les intentions plus concrètes.

Sur les questions statutaires, rémunérations, effectifs, il a été rappelé que le tempo actuel est celui d’une transition.

DGOS

Le représentant du ministère a indiqué que les travaux sur l’unicité statutaire DH-D3S et sur la revalorisation des carrières ne sont pas finalisés ; de fait l’arbitrage sera renvoyé au nouveau cabinet ministériel.

De même le chantier du recrutement et de la formation des DS sera relancé dès la confirmation du principe par le nouveau gouvernement.

S’agissant de la révision du classement des emplois fonctionnels, un travail interministériel est programmé pour évaluer les marges de manœuvre possible. 

(commentaire : c’est encore la négociation entre administrations qui prime sur la discussion avec les représentants des directeurs)


Avis les points à l’ordre du jour

La ligne directrice de gestion « Stratégie pluriannuelle RH pour les corps de direction »

La plupart des amendements du CHFO avaient déjà été intégrés, au moins sur le fond ; le CHFO n’est pas intervenu sur la forme, considérant que la LDG est de la plume du CNG. Le CHFO a soutenu les derniers amendements présentés en séance, en particulier pour inscrire l’objectif de formation des évaluateurs, et pour la mise en place d’entretiens de retour après CLM.

La LDG a été adoptée à l’unanimité.

Les lignes directrices de gestion pour l’accès au grade de DS de classe exceptionnelle, et à l’échelon spécial de ce grade.

Un dernier amendement du CHFO pour inscrire dans les critères d’accès au 2ème vivier la notion d’expertises acquise a été intégré.

Les 2 LDG ont été adoptées à l’unanimité.

Le bilan de la campagne de promotion des métiers.

Il reste des réserves sur certains messages de fond peu valorisants sur le niveau de responsabilité, mais le lancement de cette démarche attendue depuis longtemps a été salué, et elle doit se poursuivre.

Même si parler d’impact peut être précoce, le CNG a présenté à cette occasion le bilan des inscriptions aux 3 concours de directeurs pour 2022 : il y a une bonne dynamique pour les DH, une stabilité pour D3S et à l’évidence pas d’impact pour les DS, puisque c’est une baisse des inscriptions.

Handicap : A quand le « zéro sans solution » pour nos établissements ?

Même constat, même remède : pas de moyens immédiats mais des instances supplémentaires

Lors de la Conférence des métiers, le Premier Ministre avait annoncé l’instauration d’un comité des métiers socio-éducatifs pour fin avril afin de « consolider la filière » et mettre en œuvre « un agenda ambitieux pour ces métiers ». Une instance de réflexion supplémentaire alors que la question de l’attractivité des métiers et l’insuffisance des moyens pour mener à bien les missions sont identifiées de longues dates. Et malgré la publication au JO de 6 décrets les 28 et 29 avril, l’extension du CTI n’a toujours pas été généralisée à tous les professionnels du secteur social et médico-social, provoquant la mobilisation des directeurs, soutenue par le CHFO (lire le courrier).

Lors de la remise de son rapport sur les métiers de l’accompagnement social et médico-social le 17 février 2022, Denis PIVETEAU précisait que celui-ci n’avait « pas pour objet d’apporter des réponses immédiates ». Les diverses auditions de professionnels n’ont pas remis en cause le virage conceptuel. Mais un profond désarroi se fait ressentir face à « l’inertie des structures, aux mentalités figées, aux moyens insuffisants et aux organisations inadaptées ». Le rapport privilégie la définition d’objectifs à moyenne échéance (transformation inclusive du cadre de vie, renforcement des compétences professionnelles, modification des organisations de travail,…). Des préconisations utiles mais qui ne résolvent pas, à court terme, la problématique du manque de moyens humains pour transformer l’offre.

Le décloisonnement du secteur reconnu nécessaire au moment même où l’on cloisonne les D3S

Le rapport de l’IGAS « Mieux répondre aux attentes des personnes en situation de handicap » relevait qu’un « des freins puissants à la transformation des établissements reste le caractère reclus de nombres d’établissements ». L’évolution des modalités d’accueil ou la constitution d’équipes mobiles se heurte à différentes barrières, notamment la question des temps de déplacements. Plusieurs pistes ont été avancées parmi lesquelles la fin de la segmentation liée à l’âge ou au type de handicap, le développement de l’accueil temporaire, le regroupement des ESMS, la fin des Appels à Projet, le renforcement des droits des usagers et surtout la globalisation de l’approche du Handicap. L’IGAS souligne aussi les rigidités du secteur et conforte la nécessité de décloisonnement. Le CHFO rappelle qu’il est prioritaire et urgent d’engager des moyens supplémentaires pour la formation des professionnels sur des thématiques fondamentales en adéquation avec les évolutions attendues (Autodétermination, Pair-Aidance, Habitat inclusif, RBPP,…). Le CHFO rappelle aussi son inquiétude de voir l’accentuation des disparités géographiques influer sur la prise en charge de populations fragiles et déplore la coupure avec la Protection de l’Enfance décidée par la loi 3DS. 

Le secteur requiert les moyens de ses ambitions pour évoluer

La création des communautés 360 avait été annoncée par le Président de la République dès le 11 février 2020. Ces communautés apportent une réponse inconditionnelle et de proximité à toutes les personnes en situation de handicap ainsi qu’à leurs aidants. La crise sanitaire a conduit au déploiement de ces communautés sous le format « 360 Covid ». Une circulaire a été diffusée le 30 novembre 2021 aux directeurs d’ARS pour qu’ils veillent à mailler l’intégralité du territoire avant le 30 juin 2022.

L’habitat inclusif, faisant écho au virage ambulatoire, est un autre grand chantier du secteur. La RBPP, attendue sur ce sujet, qualifie l’habitat inclusif d’« aspiration universelle » et de « composante essentielle à la dignité humaine ». Elle concernera les personnes âgées, personnes en situation de handicap, jeunes majeurs relevant des services de protection de l’enfance, personnes en situation d’exclusion ou de réinsertion. En ces temps de remise en cause du rattachement des D3S à la FPH, il est toujours utile de souligner la pertinence d’un socle de normes issu d’une autorité nationale pour uniformiser les pratiques professionnelles sur tout le territoire. Les projets d’habitat inclusif se sont multipliés, mais sont souvent limités dans le temps, faute de financement pérenne.

Le modèle de financement cristallise interrogations et inquiétudes. Le projet SERAFIN-PH, initié en 2017, laisse augurer une usine à gaz au regard des difficultés à la phase de conception et fait craindre un transfert de temps au détriment de l’accompagnement. Le déploiement de la Réforme est attendu pour 2024, tout en laissant planer le spectre des scénarii de la T2A et du PMSI dans le sanitaire. Si l’irruption de la crise a ralenti les chantiers et expérimentations engagés, elle a aussi renforcé le consensus sur la nécessité de réduire la part de tarification à l’activité. Les pouvoirs publics seront ils soucieux de ce changement de paradigme ? Peut-être dans le monde d’Après… Dans tous les cas, l’enveloppe ONDAM doit être augmentée conséquemment.

Littérature, après les EHPAD, les ESAT mis au ban

Publié le 17 février 2022, le livre « Handicap à vendre » du journaliste Thibault Petit a fait couler moins d’encre que « les Fossoyeurs ». L’ouvrage remet en cause le modèle du secteur protégé, fustigeant un système « exploitant des travailleurs vulnérables ». Il estime que les usagers « travaillent, produisent de la richesse, des biens et des services ; pas pour eux mais pour […] des clients ». La faiblesse de la rémunération des travailleurs est pointée légitimement. Le journaliste assure que les ESAT sont tellement proches du milieu ordinaire « que ce statut d’usager est vécu comme une privation de droits et une humiliation ». Et plus globalement estime que les ESAT se sont éloignés de la mission initiale « de tremplin vers le milieu ordinaire ». Analyse qui n’est pas partagée par la majorité des acteurs qui indique que la mission première est avant tout de proposer un travail à des personnes éloignées de l’emploi. Le secteur protégé n’avait déjà pas été épargné par les Nations Unies qui qualifiait l’approche française de « paternaliste ». En attendant l’allocation de moyens pour accompagner ces évolutions, aucune annonce de contrôle à venir ou de recrutement d’inspecteurs n’a été faite !

Le projet de décret concrétisant les mesures négociées dans le plan de transformation des ESAT a été examiné favorablement le 18 mars par les membres du Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées (CNCPH). Ce texte doit transposer certaines dispositions de la loi 3DS à l’instar de l’élection d’un délégué par les travailleurs en situation de handicap. Les établissements seront invités à penser l’évolution professionnelle en termes de « carrière » et non plus de « parcours ». Le renforcement du droit des usagers est de bon augure.  Des plates-formes d’insertion professionnelle restent à construire, mais le modèle classique des ESAT fait sa mue. Et si les freins à l’insertion sont à combattre, malgré tout, le secteur protégé ne peut, seul, se refonder. Il est impacté par les délocalisations et donc la mondialisation. Il est tributaire de l’activité économique et notamment de la politique industrielle française. Mais surtout de l’engagement des donneurs d’ordres sur les questions de RSE.

Décision de justice, cadre normatif,…les directeurs seuls pour tenir la digue

Une décision de justice rendue le 03 février par le Tribunal judiciaire de Narbonne condamne un IME à maintenir en unité d’enseignement externalisée un adolescent en situation de handicap, en respect de l’obligation de formation étendue jusqu’à 18 ans par la loi du 26 juillet 2019. Les magistrats ont estimé qu’« il serait antinomique de prétendre à une scolarisation […] et de rompre ce processus du seul fait de l’atteinte d’une limite d’âge alors que la progression d’une personne handicapée ne peut se calquer sur les paramètres d’un schéma d’évolution standard ». Les victoires judiciaires de familles d’élèves en situation de handicap contre l’Éducation nationale étaient légions. Mais cette décision devrait faire jurisprudence et impacter les établissements. Pour la première fois, le Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS) est reconnu comme un droit opposable au secteur médico-social. Or la réalité des établissements met régulièrement en lumière les difficultés dans l’accompagnement de certains publics. Les établissements malgré des demandes répétées aux autorités de tarification n’obtiennent pas les moyens suffisants pour prodiguer un accompagnement adapté. Le manque d’espaces dédiés ou l’absence de formations spécialisées du personnel sont soulignés. De même que l’épuisement des professionnels qui font usage de leur droit de retrait face à la recrudescence des violences.

En pleine période de préparation de la rentrée scolaire 2022, les MDPH s’inquiètent aussi du manque de concertation avec l’Éducation Nationale. Les MDPH font état d’inégalités territoriales qui ne cessent de croitre en fonction des moyens de chaque académie. La situation ne va pas s’arranger si l’Education Nationale n’est pas associée au concours financier des MDPH. La question du sens et la portée d’une Ecole plus inclusive vacille quand dans le même temps l’Education Nationale n’est pas à la table des négociations. Encore un décloisonnement à rechercher sans aucun doute !

Le cadre normatif n’est pas en reste. Une instruction du 18 février 2022 précise que tous les enfants en situation de handicap relevant de la protection de l’enfance doivent pouvoir bénéficier de l’accompagnement médico-social qui leur est notifié. La création d’équipes mobiles ou encore le développement d’accompagnement ambulatoire sont des solutions identifiées. Mais en l’absence de moyens supplémentaires, cela consiste à redéployer des ressources existantes. La pénurie de personnel qualifié, voire tout simplement de personnel vu l’attractivité du secteur ne semble pas provoqué d’émoi. Pas plus que conforter les disparités géographiques et donc d’atteindre à l’égalité des citoyens dans l’accès aux services publics. En revanche la responsabilité des D3S, comme toujours, croit.

Le CHFO, à l’instar des professionnels du secteur, est convaincu des nécessités d’évolutions du secteur. Le renforcement de l’autodétermination des personnes accompagnées y participera, à l’image du récent décret modifiant les CVS, mais le regard de la société doit lui aussi changer.

De nouvelles orientations nécessitent structuration et coordination. Et au moins temporairement que les effectifs des structures soient renforcés. Outre le fait que des usagers accueillis depuis plusieurs décennies ne se retrouvent pas tous dans ces nouveaux modèles, il faut permettre aux professionnels de se former à de nouveaux métiers. D’autre part, pour faire évoluer l’accompagnement traditionnel des usagers d’un cadre collectif vers des solutions inclusives personnalisées et adaptées, il faut investiguer les passerelles intermédiaires, à l’image de l’habitat partagé, et ne pas réduire le champ des possibles à une vision manichéenne.

Une société inclusive, humaniste et bienveillante ne se décrète pas, elle se construit progressivement. Et malgré l’ingéniosité du secteur, aucune Réforme ne fonctionnera sans compenser la faiblesse actuelle des moyens humains et financiers alloués au secteur.

Jeter le système hospitalier et les directeurs de soins avec l’eau du bain ! Une option pour rénover l’hôpital ?

Si cette tribune se veut être une note explicative d’une nécessaire refondation du système hospitalier, nous ne pouvons qu’être surpris de la représentation dans laquelle sont enfermés les paramédicaux et les explications avancées pour expliquer le malaise des professionnels à l’hôpital.

En ce qui nous concerne, nous aurons l’humilité de rester dans notre domaine de compétence. 

Le statut de fonctionnaire ne serait pas un système adapté à un établissement qui produit des soins ? Est-il plus facile de le jeter aux orties que de le faire évoluer ?

Les Directeurs des soins n’ont pas pu accéder à l’échelle HEB au prétexte que cette fonction est une singularité de la FPH.  Les technocrates de la Fonction Publique d’état ne reconnaissent pas cette fonction car elle ne rentre pas dans les «  cases ».

Le problème des rigidités hospitalières dont parle M HIRSCH ne vient donc pas de l’intérieur de l’hôpital mais bien de l’extérieur ! Pourquoi faudrait-il toujours incriminer l’hôpital au lieu de chercher les causes profondes.

Levons les contraintes qui pèsent sur l’hôpital public avant de tirer à boulet rouge sur ce dernier.

Les soignants avec un grand S (médecins, paramédicaux) et les administratifs ont vu se multiplier les tâches qui ne sont plus le cœur de leur métier. Il faut coter, tracer, archiver prouver. Les paramédicaux sont plus souvent derrière leur ordinateur que dans la chambre des patients.

Les paramédicaux ne cherchent pas à tout crin une évolution de carrière ou des mobilités. Les paramédicaux veulent d’abord et avant tout pouvoir donner du SENS à leur métier.

Les métiers du soin ne peuvent pas se faire sans engagement. Ils nécessitent des valeurs humanistes qui ne peuvent pas être minimalistes. Cet engagement suppose une capacité d’altruisme, de résilience.

Les jeunes professionnels veulent pouvoir travailler dans de bonnes conditions, pouvoir donner le temps nécessaire aux usagers car ces derniers relèvent d’une réalité plurielle et d’une histoire personnelle qui nécessite que le soin soit tous les jours réinventé et adapté.

Pour cela les paramédicaux ont besoin de temps et d’autonomie dans une organisation tournée vers le patient et non une organisation qui répond aux exigences d’une technostructure froide qui pense pour eux. Il en est d’ailleurs de même pour les médecins. La pression gestionnaire a dégradé largement leurs conditions d’exercice. Il est regrettable que la porte d’entrée de la refondation de l’hôpital,  si elle doit se faire,  ne parte pas d’une question simple :

Quelle est la finalité de l’hôpital ? Quelle est la finalité des métiers du soin ?

Quels sont les besoins des usagers ?

 Poser la question à partir du dysfonctionnement de la structure n’est pas la bonne porte d’entrée. Le système s’il doit évoluer, doit l’être à partir de cette question.

Il faut rechercher avant tout l’efficacité du soin, vraie condition de l’efficacité  budgétaire, et faire évoluer le système dans cette philosophie pour répondre aux grands défis qui nous attendent : le vieillissement, la montée des maladies chroniques, le développement de la santé primaire.

Passer le soin à la moulinette budgétaire amène le soin à être standardisé et à répondre que partiellement aux besoins de usagers. C’est pour cela que les soignants sont démotivés.  Nous pourrons répondre à ces défis si nous faisons du soin, un enjeu sociétal, en mettant les moyens dans l’hôpital public afin de permettre à tous un réel accès aux soins !

La crise COVID a mis les soignants devant les limités d’un système hospitalier à bout de souffle. Le manque de personnel déjà existant, les fermetures de lits, le manque de moyens matériels déjà décriés ont été un boomerang violent qui a bousculé les soignants dans leurs valeurs professionnelles.

Les conflits éthiques ont été nombreux et insoutenables. Les collectifs de travail ont été déconstruits, c’est cela qui conduit aujourd’hui les soignants à démissionner et à faire autre chose.

C’est pour eux avec eux et avec les usagers qu’il faut faire évoluer le système. Arrêtez de penser et de décider pour nous depuis votre tour d’ivoire.

Vous ne nous voyez pas !  Vous ne nous connaissez pas !

Vous ne vous êtes jamais penché sur la complexité des métiers des paramédicaux et des impacts psychologiques qu’ils doivent  gérer.

C’est bien d’une structure paramédicale intégrée à une direction des soins avec un Directeur des soins à sa tête qui est nécessaire, car les directeurs des soins  issus du terrain, connaissent cette complexité, les besoins des paramédicaux, de l’encadrement, des usagers, le soin et le sens qu’on y donne.

C’est la vision gestionnaire et structurelle qui conduit à des aberrations humaines et rend malade les soignants et l’hôpital. Le BURN OUT, la souffrance au travail, les suicides sont liés à cette non-reconnaissance de la spécificité du travail et au fait qu’il faut toujours faire plus avec des moyens et un espace-temps contraints.

Les Directions, dont les directions des soins, le corps médical ont alerté depuis de nombreuses années sur le problème des effectifs et des quotas.  Nos tutelles (l’ARS  et la région pour les instituts) ont longtemps fait la sourde oreille pour des raisons financières, elles nous demandent maintenant de faire une pêche miraculeuse et de trouver des soignants !

Ce sont toutes ces technostructures qui ont amené l’hôpital dans les difficultés dans lesquelles il est, pas les personnes (Directeurs – soignants – médecins) qui y travaillent, ne nous trompons pas de combat !

Laisser les personnes qui connaissent notre métier de soignant, construire, innover, organiser avec nous. Ces personnes sont pour les paramédicaux : les directeurs de soins.

Comment pourrait-on nier la filière paramédicale qui constitue l’essentiel des ressources humaines à l’hôpital !

Dès le 16ème siècle on voit œuvrer à l’hôpital, les médecins, les administratifs et les infirmiers. L’évolution de la prise en charge évoluera vers l’intégration des autres métiers paramédicaux.

Ainsi donc ce triumvirat (soignants- médecins – administratifs) a du sens au-delà des siècles.

Les Directeurs de soins se sont adaptés comme les autres avec beaucoup de professionnalisme, de compétence et d’engagement  en fonction des besoins de l’hôpital.

Ce sont eux qui ont structuré tout d’abord les soins infirmiers et les programmes d’enseignement permettant aux infirmiers d’avoir un haut niveau de compétence, puis les soins paramédicaux.

Ce n’est pas une modification de la structure managériale qui résoudra le problème des rigidités hospitalière et surtout la crise profonde que connaissent les soignants. Le problème est ailleurs, nous venons de démontrer. La solution sera toujours dans la coopération et non dans la concurrence de tous contre tous. 

Renvoyer dos à dos les DRH et les DS est un non-sens. Ce ne sont pas les mêmes métiers, ils sont complémentaires et indispensables comme beaucoup de métiers à l’hôpital. Qui peut réellement penser à l’hôpital que ces 2 métiers font doublons et ce au détriment des DS ? Soyons sérieux ! Leur périmètre et leur champ d’expertise ne sont pas les mêmes. Relisez M HIRSCH, le décret du 19 avril 2002 portant statut particulier du corps des directeurs des soins de la fonction publique hospitalière !

Les Directeurs des soins peuvent après cette crise, et si on leur donne les moyens, avec l’encadrement paramédical remobiliser les soignants dans leur cœur de métier.

Ils ont les outils pour, la CSIRMT et le projet médico-soignant qu’ils construisent en bonne intelligence avec les médecins et leurs collègues directeurs, la connaissance des métiers et de leur évolution nécessaire et les méthodes pour conduire les réformes des référentiels de formation.

Nous n’avons plus rien à prouver et c’est pour cela que cette tribune est faite comme cela.

Nous avons une parfaite connaissance du réacteur hospitalier et des nécessaires évolutions.

C’est agaçant que nos soi-disant stratèges pensent l’hôpital à notre place et nous obligent à descendre régulièrement dans le bac à sable pour défendre notre rôle dans la gouvernance hospitalière, la CSIRMT, la structuration de la Direction des soins.

Nous resterons des directeurs des soins avec une direction des soins fédératrice de tous les paramédicaux, il va falloir composer avec nous, car notre valeur et notre travail sont indispensables au fonctionnement et à l’évolution de l’hôpital. D’ailleurs nous sommes reconnues ainsi par nos collègues directeurs à qui nous apportons la compréhension des organisations de soins.

Le haut niveau de compétence des directeurs des soins, de l’encadrement et des paramédicaux est une chance pour l’hôpital du futur !

Christine VERGNES secrétaire nationale DS
Alain DUPRE élu CAPN DS
Nicolas CABERO FLOREAN élu CCN
Et le collectif DS du CHFO
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