Auteur/autrice : DLAGNEAU@dm1n

Réforme statutaire en panne : appel à une mobilisation nationale le 19 octobre à Paris

Chère collègue, Cher collègue,

Depuis la séance du 3 juillet dernier, le cycle de concertation pour la transposition de la réforme de la haute fonction publique aux corps de direction de la FPH est à l’arrêt.

Les propositions du 3 juillet concernaient les D3S et ont été jugées inadmissibles par tous vos représentants. Une nouvelle réunion annoncée pour le 7 septembre a été ajournée sine die. Cela est d’autant plus grave que les difficultés et les impasses s’accumulent pour les D3S.

En effet, l’ensemble des établissements sanitaires et médico-sociaux font face à une dégradation inédite de leur situation financière, à des fermetures d’activités ou de structures, à la multiplication des intérims. Des élus locaux initient une mobilisation pour sauver les EHPAD de leurs territoires. À cela s’ajoute la perte d’attractivité des emplois du secteur en lien avec le traitement différencié de certaines revalorisations salariales ou l’absence de généralisation du CTI pour tous.

Mais ce n’est pas tout. De nombreux sujets d’importance restent à traiter, aussi bien pour les directeurs et directrices d’hôpital que pour les directrices et directeurs des soins. Or, nous n’avons plus de calendrier d’échanges sur aucun des points laissés en suspens.

A force d’atermoiements, de non-arbitrages, c’est la commande des ministres eux-mêmes (une réforme mise en œuvre au 1er janvier 2024) qui est en passe d’être inexécutée. Pendant ce temps, l’écart se creuse avec les autres versants de la fonction publique, et l’impact est direct sur l’attractivité des corps et la présentation de candidatures en nombre aux concours.

La faiblesse des propositions formulées pour les D3S et les DS et l’enlisement général de la discussion appellent une réaction forte pour peser sur le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques et le ministère de la Santé et de la Prévention.

Porteurs d’un projet d’unicité statutaire des corps de DH et de D3S depuis des années, nos trois organisations exigent que la réforme de la haute fonction publique s’applique à l’ensemble des corps de direction de la FPH conformément aux engagements pris par le gouvernement.

A force de relances, nous aurons un nouveau rendez-vous avec les conseillers ministériels le 10 octobre prochain. Nous espérons obtenir des clarifications sur les objectifs réels, nous vous en rendrons compte en toute transparence.

Mais à l’aune des réticences et silences qui nous sont opposés, l’heure est maintenant à donner de la voix pour faire entendre nos revendications. 

Nous appelons chaque directrice et directeur, en formation ou en activité, à participer à une initiative nationale prévue le 19 octobre avec jour de grève et rassemblement à Paris. La mobilisation doit être la plus massive possible. Pour ne pas manquer une occasion de vrai changement.

Nous comptons sur vous.

Maxime MORIN

Secrétaire général SYNCASS CFDT

Philippe GUINARD

Secrétaire général CH FO

Thomas DEREGNAUCOURT

UFMICT CGT

CAPN D3S du 28 septembre 2023 : la maison brûle, tout va très bien, …

Déclaration liminaire des représentants CHFO

Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les Administrateurs, chères et chers collègues,

« Tout va très bien, madame la Marquise ; Tout va très bien, tout va très bien
Pourtant, il faut, il faut que l’on vous dise… »

A l’ordre du jour de cette CAPN sont examinées des situations de recherche d’affectation (RA). Deux RA sont motivées par des suppressions de postes consécutives aux difficultés financières rencontrées par les établissements. Espérons que cette corrélation entre situation financière dégradée et suppression de poste ne devienne pas la tendance d’avenir d’entrée en RA !

A ce propos, le mécanisme de la RA est actuellement à l’étude dans un groupe de travail piloté par le CNG. C’est l’occasion de rappeler ou d’informer tous les directeurs sur la dynamique entreprise. Ces groupes répondent à la demande insistante du CHFO d’avoir un programme de travail structuré pour le CCN des directeurs. Il s’agit en priorité de décliner les objectifs inscrits dans la stratégie pluriannuelle RH pour les directeurs. S’agissant du travail en cours sur les RA, le CHFO est favorable à une densification du suivi des situations avec des engagements réciproques, du directeur et du CNG. Le CHFO est en revanche opposé à l’abaissement des garanties réglementaires qui protègent les directeurs. La première séance de travail a montré qu’il fallait approfondir le diagnostic sur les RA, et qu’une autre approche sur les modalités d’entrée diminuerait leur caractère stigmatisant.

Le prochain groupe initiera un travail sur la cartographie des postes de DH et D3S. Ce travail est essentiel pour adapter la politique de concours et de formation aux besoins réels des établissements. Pour les DH et D3S, il est évident que cette cartographie doit être menée conjointement. A l’instar du travail sur le référentiel métiers qui a abouti à des fiches communes pour les deux corps. Dans le dispositif issu de la réforme de la haute fonction publique, les emplois seront classés en niveaux permettant de déterminer le régime indemnitaire. Il ne serait pas cohérent de procéder à ce classement séparément. Les D3S et les DH peuvent occuper les emplois des deux corps et les emplois eux-mêmes peuvent être transférés d’un corps à l’autre. Cela conforte le sens de notre plaidoyer pour une transposition synchronisée de la réforme à la fonction publique hospitalière.

A ce titre, le CHFO exprime sa consternation. L’annulation de la réunion avec la DGOS du 07 septembre dernier était motivée par la tenue de réunions d’arbitrages internes à l’Administration. Le cycle de discussion ouvert au premier semestre reste suspendu, sans nouvelle date programmée. Dans les faits la date butoir du 11 septembre est dépassée. Le silence assourdissant de la DGOS ne passe plus compte tenu de ce qu’endurent les directeurs dans leurs établissements. L’exemple des D3S chefs d’établissements dans l’Enfance détachés sur le grade d’Administrateur Territorial rend incohérent cette absence de transposition pour les D3S. Les arguments de convergence entre métier, de logique analogue ayant conduit à la fusion des grands corps de l’Etat, sont volontairement ignorés. Stratégie de la montre ? Volonté de déconstruire le statut ? L’avenir le dira, mais cela ne se fera pas sans conséquence.

« Cela n’est rien, tout va très bien ; Pourtant, il faut, il faut que l’on vous dise… »

En Bretagne, le mouvement des maires « en résistance » pour la défense des EHPAD publics fédère toujours plus. Des directeurs et directrices d’EHPAD participent également. Plus de 150 élus et directeurs étaient réunis à Bégard, le 21 septembre dernier. Les maires reprochent à l’Etat des carences de financement. Acculés, les maires ont saisi un cabinet d’avocats pour préparer un recours en justice. « L’idée est de démontrer que l’insuffisance de financements a des conséquences réelles sur la qualité de la prise en charge des résidents et le respect de leurs droits fondamentaux » indique le cabinet d’avocats. Le prochain rassemblement est prévu à Hillion, le 7 décembre. Avant cela, le collectif en résistance devrait se rendre fin novembre au Congrès des maires, dans l’optique d’étendre le mouvement et notamment de porter des motions au ministère des Solidarités.

Même les parlementaires se saisissent de la question du devenir des structures publiques et de leurs directeurs. Une question écrite a été déposée par un député à l’Assemblée nationale le 12 septembre 2023 : l’avenir des D3S dans la réforme de la fonction publique. Il appelle l’attention de Monsieur le ministre de la Transformation et de la fonction publiques sur la transposition de la réforme de la haute fonction publique à la fonction publique hospitalière. « Préparée sous l’égide de la DGOS, la réforme […] remettrait en question la comparabilité des corps de la fonction publique hospitalière pourtant assurée par la loi du 3 août 2009. […] Contrairement aux DH, les D3S ne sont donc pas alignés sur les autres corps de la haute fonction publique ». Le député interpelle le ministre sur le fait d’aller « au bout de la logique de revalorisation de la fonction publique hospitalière ».

Le gouvernement est tenu d’apporter une réponse écrite dans un délai de deux mois. Les D3S attendent circonspects la juste reconnaissance de leur statut. Ils ne pourront se contenter d’une réponse polie confiant le soin à la DGOS de mener ces réflexions. Le Ministre, interviewé le 24 septembre dernier, a redit sa volonté de « faire sauter les plafonds de verre dans la FP […] pour plus de mobilités« . Le cabinet du ministre de la Transformation et de la fonction publiques convie les organisations syndicales à une réunion intitulée « Discussions statutaires D3S » le mardi 10 octobre prochain. Quelqu’un va-t-il enfin entendre les cris d’alarme ? ou nous expliquer pour quelles raisons attiser les frustrations d’un secteur incandescent ?

« Mais, à part ça, Madame la Marquise
Tout va très bien, tout va très bien… »

Oui le secteur médico-social est au bord de l’implosion. Le métier de D3S est en tension. L’entêtement de la DGOS va conduire au déclassement et reflète l’exact opposé d’une stratégie d’attractivité. L’utilité sociale et sociétale des D3S est ignorée. En conséquence, le CHFO refuse de regarder les D3S maltraités sans réagir. Le CHFO rappelle que le système sanitaire et médico-social tient grâce à l’investissement sans faille des directrices et des directeurs d’établissements. Aussi le CHFO appelle à une mobilisation d’ampleur le jeudi 19 octobre à Paris. Enfin le CHFO exige que la réforme de la haute fonction publique soit transposée à l’ensemble des corps de direction de la FPH conformément aux engagements pris par le gouvernement.

Ce n’est rien tout va très bien…enfin pour combien de temps encore !

L’ANFH recrute son délégué régional adjoint Ile-de-France

Consulter la fiche de poste

Les candidats doivent obligatoirement constituer un dossier type accompagné de leur CV. Le dossier type peut être retiré au secrétariat de la Direction Générale de l’ANFH, auprès de Madame Sinthuka
THAYANANTHAN s.thayananthan@anfh.fr, tél: 01 44 75 10 31

La date limite pour déposer les candidatures est fixée au 20 octobre 2023.

D3S : résultats du mouvement 2023-2 Chefs d’établissements

La date limite de remontée des propositions des Agences régionales de santé était fixée au 13 juillet 2023, après les shortlists établies en Instance collégiale le 13 juin dernier.

Le CNG a pu nous communiquer les résultats ce jour.

Consultez les résultats

Pour ce tour de recrutement, 42 emplois étaient proposés, dont 8 emplois donnant accès à l’échelon fonctionnel. Sur le total, 27 emplois restent non pourvus à l’issue du mouvement. Parmi les 15 candidats retenus, 10 sont D3S, 1 est DH, 1 est inscrit sur la liste d’aptitude et 3 sont non fonctionnaires.

Les prochaines publications sont programmées le 20 septembre pour les emplois de chefs d’établissements et le 26 octobre pour les postes d’adjoints. Entre temps, le 1er septembre interviendra la publication de la liste réservée aux ED3S qui sortiront de l’EHESP au 1er janvier 2024.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

    01 47 07 22 34 (permanence)

Recours contentieux pour obtenir le bénéfice du CTI

La mise en place du Complément de Traitement Indiciaire (CTI) à la suite des accords du Ségur de la Santé en septembre 2020 représente un complément de rémunération de 49 points d’indice majoré, soit 237,65€ bruts par mois pour un temps plein. Malgré des extensions successives, son application ne concerne toujours pas l’ensemble des agents de la FPH. Certains relevant des filières administrative ou technique n’en bénéficient pas. Il s’agit notamment des structures autonomes du champ du handicap et de la protection de l’enfance.

Le CHFO dénonce depuis le début cette injustice. Depuis près de deux ans, le CHFO n’a de cesse de demander l’application du CTI, à TOUS les agents de la Fonction Publique Hospitalière, sans exception, quel que soit leur grade et quel que soit le statut de l’établissement où ils sont affectés.

Le 22 mars 2022, le CHFO adressait un courrier à la Secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées pour dénoncer cette injustice et rappeler que le principe d’égalité de traitement est un principe inconditionnel de notre République. Avec l’élection présidentielle puis le renouvellement de l’Assemblée Nationale, il a fallu recommencer la sensibilisation de nouveaux élus. Le 28 septembre 2022, le CHFO saisissait également l’ensemble des députés de la Commission des Affaires Sociales pour que le financement de cette mesure soit inscrit dans le PLFSS 2023, lors de son examen. Le 22 septembre un courrier similaire avait été adressé en amont au Ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées.

En parallèle, le CHFO a relayé dès le départ « l’appel des 100 », initiative lancée par les collègues directeurs dont certains agents ne bénéficient pas du CTI. Le CHFO a continué de dénoncer l’absence d’équité auprès des pouvoirs publics dans tous les communiqués. Malgré toutes ces actions, rien ne bouge pour nos collègues et leurs agents.

Les communiqués de la part des organisations syndicales fleurissent pour s’attribuer les lauriers. La technique est connue. Aucune action ni aucun détail sur la stratégie poursuivie ne filtre. Ne vous y trompez pas, certains chercheront à tirer la couverture le moment venu. Le CHFO n’en a cure. L’important est de mettre un terme à cette injustice.

Le Bureau National, réuni le 07 juin, a décidé d’aller plus loin en intensifiant l’action du CHFO pour obtenir gain de cause. Le 08 juin, un nouveau courrier a été adressé au Ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées. Il s’agit cette fois d’une demande indemnitaire préalable en réparation des préjudices subis par les adhérents du CHFO.

Le syndicat CHFO a parmi ses attributions la promotion et la défense « des intérêts matériels et moraux de ses adhérents ainsi que des personnels qu’il représente ». Il est donc fondé à demander une réparation financière pour ses adhérents. Au motif que les Décrets étendant progressivement le bénéfice du CTI méconnaissent le principe d’égalité de traitement des fonctionnaires dans la mesure où un avantage pécunier ne bénéficie pas à l’ensemble des fonctionnaires se trouvant dans une situation identique. En effet, il n’existe aucune différence objective de situation dans les conditions d’exercice des fonctions entre agents exerçant au sein d’un établissement autonome et ceux exerçant les mêmes fonctions au sein d’un établissement rattaché à un établissement public de santé, à un EHPAD, à un groupement de coopération ou à un GIP. Il n’existe pas non plus de motif d’intérêt général ni de circonstances exceptionnelles qui pourraient justifier le choix d’exclure du bénéfice du CTI ces agents.

Aussi, l’Administration a un délai de deux mois pour répondre à cette mise en demeure. Une fois le délai écoulé, il sera possible de déposer une requête administrative et d’ouvrir un contentieux. Pour ce faire, le CHFO doit justifier un montant financier précis. Il est donc indispensable de connaitre le nombre exact des adhérents qui ne bénéficient pas du CTI et surtout qui souhaitent que le CHFO porte ce recours individuel en leur nom.

Amitiés syndicalistes,

Nadia KERNAFIA

Secrétaire générale adjointe

Titulaire CAPN D3S

Damien LAGNEAU

Délégué permanent

Suppléant CAPN D3S

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Webinaire CHFO du 12 juillet 2023

Dans le cadre du groupe de travail initié par la DGOS concernant les D3S, le CHFO a fait le choix avec deux autres OS de quitter la séance avant son terme. Outre son insuffisance, le contenu des propositions a été jugé comme une réelle provocation. Les 3 OS ont en parallèle saisi les cabinets ministériels concernés pour dénoncer l’absence de considération et souligner l’inconséquence des propositions au regard des difficultés croissantes rencontrées actuellement par nos collègues sur le terrain. La date butoir du 11 septembre 2023 a été fixée afin que la DGOS puisse faire une nouvelle proposition servant de base de départ sérieuse à ce groupe de travail.

Le CHFO relaie l’initiative portée par 115 élèves des deux promotions de D3S en cours de formation à l’EHESP. Dans la continuité des communiqués des OS de directeurs, les ED3S ont décidé d’adresser une lettre aux cabinets ministériels concernés. Les ED3S conscients des enjeux sur le devenir de notre corps ont saisi les ministres pour faire part de leurs inquiétudes légitimes et questionner la cohérence des propositions faites par la DGOS. Le CHFO salue cette initiative spontanée et la pertinence des arguments.

L’UNSA-SMPS s’est de son coté enorgueilli d’avoir assisté à toute la réunion en s’auto-félicitant pour cette posture « équilibrée et responsable ». Cautionner les propositions par sa présence et dans le même temps déclarer que celles-ci sont « dénigrantes pour tout le corps » relève d’un équilibre insoutenable. Il semble que les leçons des dernières élections professionnelles n’ont pas été tirées ; le résultat en termes de représentativité traduit le rejet de la division par les collègues D3S. Mais l’objet de ce communiqué n’est pas de pointer leurs incohérences, sans intérêt pour l’avenir des D3S.

Ce communiqué a pour finalité d’inviter les adhérents et sympathisants du CHFO à un webinaire qui se tiendra le mercredi 12 juillet 2023. L’objet de ce webinaire est d’informer les D3S sur ces propositions et de les sensibiliser sur le danger qu’elles représentent pour la profession. Ce temps sera également l’occasion d’évoquer la stratégie et les actions à venir, selon la réponse de la DGOS au terme de la date butoir.

Pour vous informer et débattre avec les représentants du CHFO en webinaire le mercredi 12 juillet de 12H à 13H :

Lien d’inscription

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Les négociations avec la DGOS « climatisent » les D3S

La DGOS a ouvert un cycle de négociation en constituant des groupes de travail thématiques pour les 3 corps de directeurs. Le point de départ se situe dans la Réforme de la haute fonction publique réalisée l’an dernier, et qui doit être transposée sur les 3 versants avec une mise en œuvre au 01er janvier 2024.

Les travaux concernant les DH et les DS ont démarré respectivement en mars et en avril. Les thématiques portent notamment sur l’accès aux corps, les viviers, les critères de détermination des emplois fonctionnels ainsi que sur le déroulement des carrières et la rémunération. Le programme de travail annonçait une clôture des travaux pour le 20 ou le 23 juin.

Prévu initialement le 09 mai et le 12 juin, deux groupes de travail concernaient les D3S, avec pour obscurs intitulés « perspectives d’évolution » et « divers (accès, formation initiale…) ». La DGOS n’a eu ensuite de cesse d’ajourner ces groupes. Le premier a été reporté au 16 juin, quant au second, reporté d’abord au 23 juin, il s’est mué en un groupe commun aux DH et D3S. Le groupe de travail « perspectives d’évolution » qui laissait dubitatif sur son intitulé, a été (encore) reporté au 23 juin, pour finalement se réunir le lundi 03 juillet.

Nos collègues sont en attente d’une unicité statutaire induisant enfin reconnaissance, considération et revalorisation financière. Rappelons-le, une revalorisation figée depuis 2011. Le report systématique comme l’intitulé n’auguraient rien de bon. Régulièrement le CHFO a insisté sur ce que pouvait bien signifier « perspectives d’évolution » ? Les effectifs fondent entre départs, détachements et difficultés à garnir les bancs de l’EHESP. La loi 3DS a ouvert une brèche en exfiltrant nos collègues chefs d’établissements dans l’Enfance. L’ADF ne fait pas mystère de ses velléités. Vu la deadline fixée, les annonces devaient, à n’en pas douter, se révéler déterminantes pour l’avenir des D3S.

Le 28 juin, la DGOS a transmis (enfin) son support de travail aux différentes organisations syndicales. Concrètement il s’agit, pour rester poli, d’une douche froide. Pas d’unicité statutaire, pas d’alignement non plus. Les revalorisations financières proposées pour la PFR, gelée depuis plus de 10 ans ne couvrent pas la moitié de l’inflation connue sur cette période. Pour combattre le déclin de l’attractivité, la réponse est une rétrogradation du statut des D3S. La Loi n°2009-972 du 3 août 2009 relative à la mobilité et aux parcours professionnels reconnaissait les corps de DH et D3S comme comparables. Avec cette proposition, le différentiel avec le corps des DH et même d’autres corps de la FP s’accroit. La question est posée de savoir si les détachements pourront à terme continuer avec un tel écart, et dans l’immédiat le phénomène des détachements va au contraire s’intensifier pendant qu’il est encore possible.

Face à ce simulacre de négociations, le CHFO, aux cotés de l’UFMICT-CGT et du SYNCASS-CFDT, a pris le parti de quitter la séance. La réunion s’est ouverte par une déclaration commune de ces 3 syndicats pour dénoncer les conditions iniques proposées. Les 3 organisations ont annoncé avoir saisi ce même jour les cabinets ministériels concernés afin qu’une nouvelle proposition soit transmise par la DGOS avant la date butoir du 11 septembre.

Faute de quoi, les organisations se réservent le droit d’appeler les D3S à se mobiliser avec force et à multiplier les initiatives pour dénoncer ce traitement injuste. Les D3S ont l’habitude de se voir, au mieux, ignorés, au pire, déconsidérés. Et ils n’ont pas été déçus ! Si l’Administration ne revoit pas sa copie et table sur le fait que les D3S se montreront une fois de plus résilients, il sera déterminant de choisir. Choisir entre l’acceptation d’une fin annoncée de notre métier ou faire le choix de montrer que cette fois les bornes sont dépassées, et que le ras de bol vécu sur le terrain n’est plus accepté.

Il s’agit bien d’une mise en chambre froide des D3S et de leurs attentes. La perte d’attractivité va s’accélérer. L’avenir des D3S est plus que jamais en jeu !

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Que cherche finalement le gouvernement? La mort des EHPAD publics, avant celle des D3S ?

Actuellement 86% des EHPAD publics sont déficitaires. L’inflation et les multiples mesures statutaires ou catégorielles non financées sont à l’origine de ce phénomène. Conséquence : les choses s’aggravent avec des effets directs sur la qualité des soins et de l’accompagnement des personnes âgées.

Les lignes de trésorerie sont épuisées au point de menacer le versement des salaires des agents. Les institutions bancaires refusent dorénavant de combler ces déficits structurels en accordant de nouvelles lignes temporaires de trésorerie. De quels leviers disposent alors les directeurs quand les financeurs refusent d’entendre leurs voix ??

Et ces réalités économiques sont aggravées également par les inégalités territoriales. Les taux d’évolution des tarifs hébergement des établissements habilités à l’aide sociale sont aléatoires sur le territoire et tributaires des moyens voire du bon vouloir de chaque département. Mais aucun ne couvre l’inflation galopante et le non-financement des mesures catégorielles. Les taux d’évolution de la valeur du point GIR pour la dépendance sont disparates et l’évolution est encore plus faible que pour le tarif hébergement, avec un décrochage abyssal par rapport aux coûts réels. Le dumping budgétaire devient alors une réalité économique. Les autorités de tarification questionnées sur le sujet se renvoient la balle. Qui restent les plus démunis ? les directeurs

Le Congrès FNADEPA des 22 et 23 juin 2023 réuni à Nancy dénonçait les difficultés du secteur de la gérontologie, entre manque de ressources humaines et de financements. Son Président déclarait en ouverture « depuis quelques années, avec la période de Covid-19, l’affaire Orpéa… et sans doute pour beaucoup d’autres raisons, diriger un établissement pour personnes âgées est devenu un défi de chaque jour, un exercice de funambule ».

Le GR31 a fait une déclaration commune lors du Conseil de la CNSA du 22 juin en présence du ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes Handicapées dénonçant « la situation veut que des mesures financières d’urgence soit prises, non pas au titre de la seule branche autonomie de la Sécurité Sociale mais émanant de tous les financeurs à hauteur de leur contribution et de leur légitimité dans cette politique ». Le GR31 interpellait le Ministre sur le fait « [qu’]aucune politique de l’autonomie ne pourra se construire sans financement, ce que nous attendons c’est ce choix politique condition pour appréhender le choc démographique qui n’est pas une simple expression mais une réalité bien partagée qui ne trouve à ce jour aucune traduction politique à la hauteur des enjeux. »

Le Ministre a, de son coté, affirmé être pleinement mobilisé pour « répondre à l’urgence et préparer l’avenir ». Il a insisté sur trois chantiers permettant d’avancer sur « des mesures de fond pour apporter des réponses pérennes » qui doivent se concrétiser dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2024. 1) le recrutement de 50 000 postes de soignants supplémentaires à l’horizon 2027, 2) la simplification du financement de l’aide à domicile et 3) une redéfinition du modèle économique des EHPAD.  Concernant ce dernier chantier, un groupe de travail a été installé le 15 mai dernier pour étudier notamment :

  • la situation financière des places habilitées à l’aide sociale,
  • la fusion des sections soins et dépendance,
  • la généralisation du tarif global,
  • les groupements territoriaux sociaux et médico-sociaux
  • ou encore l’évolution de l’offre en EHPAD.

Déni ? Peut-être pas, mais il semble que deux mondes coexistent sans interaction. Le virage domiciliaire est une réponse, mais pas la réponse. Les personnels manquent mais d’autres recrutements sont programmés d’ici à 5 ans. Les déficits s’accumulent mais la solution est une fusion des financements existants. De nombreux services ferment ce qui implique évidemment que demain nos concitoyens seront sans solution et ceux qui subsistent seront regroupés. Les directeurs étaient incrédules devant l’absence de réponse. Ils sont usés, meurtris d’être délaissés. Aujourd’hui bon nombre ne croient plus aux effets d’annonce ni au fait qu’une grande Loi résolve miraculeusement tous ces problèmes endémiques.

La DGOS devrait faire des propositions pour les D3S prochainement. Avant que le défaitisme ne l’ait définitivement emporté. Il parait essentiel de s’engager dans une mobilisation forte et déterminée. Le CHFO y veillera et y est prêt. La voix des Directeurs doit porter et être entendue. Selon ce que la DGOS annoncera, il faudra juger collectivement de la suite et agir pour que les collègues directrices et directeurs soient justement reconnus, valorisés dans leurs fonctions, responsabilités et compétences.

Des centaines de collègues vivent le même quotidien et sont préoccupés par le devenir des populations qui nous sont confiées. Si cette crise du financement se pérennise, elle va conduire à la paupérisation accélérée de l’accompagnement de nos aînés dans l’hexagone, à la dégradation des conditions de leur prise en charge et inévitablement cela nuira à la continuité même de l’activité des EHPAD habilités à l’aide sociale. Il n’est pas possible de rester les bras croisés à attendre que nos structures s’effondrent. Il est devenu impératif de voir des mesures concrètes pour maintenir l’activité de nos établissements et garantir l’attractivité du métier de D3S. Une autre vraie responsabilité « politique » du moment ! 

Instance collégiale D3S du 12 juin 2023 : Ô rage, ô désespoir… 

« N’ai-je donc tant vécu… »

L’émotion est vive depuis le drame survenu au CHU de Reims. Près de 20 ans après celui de Pau, le deuil frappe encore nos secteurs. Les déclarations tous azimuts révèlent une pluralité d’opinions, et il est en effet difficile de s’exprimer d’une seule voix. Au même titre qu’il est impossible d’apporter une solution unique pour parer à toutes les éventualités et renforcer la sécurité des personnels. Il n’en demeure pas moins que cet acte abject témoigne s’il en était nécessaire des dangers de métiers insuffisamment reconnus et trop peu valorisés.

La Conférence du Handicap s’est tenue le 26 avril dernier, soit à peine quelques jours après sa convocation officielle. Un secret bien gardé qui s’est traduit par des annonces toutes aussi discrètes. Les acteurs irrités en amont avaient pour certains fait le choix du boycott. En définitive, la Conférence a, ô surprise, accouché d’une souris. Aucune réponse structurelle n’est apportée. Aucune création de places qui demeure une attente des familles comme des acteurs n’est programmée. Aucune revalorisation des professionnels pourtant nécessaire pour provoquer un choc d’attractivité n’est prévue. Tout cela sur un fond de refus persistant d’une « grande » loi autonomie. En l’absence de moyens supplémentaires, les acteurs du secteur ont compris l’impossibilité de développer une société réellement inclusive. Statu quo donc. En revanche pour les directeurs, des contraintes, toujours plus de prérogatives à assumer mais ni soutiens ni moyens. Une vive inquiétude demeure et se pose la question d’une volonté, non affichée, de déconstruction systémique des établissements et services.

Après la publication de l’instruction budgétaire médico-sociale 2023, les acteurs du secteur sont unanimement dépités. Les moyens sont loin de correspondre à la réalité. L’insuffisance caractérise l’impossibilité de faire face à la conjoncture économique et à la pénurie des ressources humaines. L’augmentation de l’objectif global de dépenses à 5,13% ne compense pas les multiples hausses de coûts (inflation, revalorisation du point d’indice, énergie, …). Et surtout elle ne contribue pas à rendre effective l’attractivité nécessaire en termes de création d’emploi et de rémunération. Une fois encore cela symbolise la déconnexion entre les politiques publiques et le terrain. Il est indispensable que le Gouvernement se saisisse des enjeux et se montre à la hauteur. Des actions ambitieuses sont attendues urgemment pour la survie de nos établissements. Les situations financières sont inextricables. Les réserves de trésorerie sont asséchées. Les institutions bancaires refusent les prêts pour couvrir des déficits structurels. Loin des « superprofits », pour le médico-social le temps des « superdéficits » est arrivé.

Sur le volet personnes handicapées, la campagne budgétaire affiche un objectif global de dépenses en augmentation de 2.53%. Plusieurs priorités sont ciblées dont le développement de l’école inclusive, le repérage et l’accompagnement précoce. Le mécanisme de convergence tarifaire confirme son caractère dogmatique. Cela se traduit par le gel de la dotation des mieux lotis. Toutefois la question de la revalorisation juste et réelle de ceux qui sont en dessous des seuils n’est évidemment pas évoquée. Une logique dont les acteurs se sont accoutumés bien malgré eux, mais qui est devenue usuelle.

Sur le volet personnes âgées, les financements poursuivent la volonté de déployer les centres de ressources territoriaux, de renforcer la présence des médecins coordonnateurs et le taux d’encadrement soignant en EHPAD. Des crédits sont également dédiés en faveur des aidants et des SIAD. 3000 recrutements supplémentaires sont annoncés pour 2023. En considérant qu’au 31 décembre 2019 la DREES dénombrait 7403 EHPAD en France, cela représente donc 0.4 personne supplémentaire par établissement… Et ces annonces ne semblent guère tenir compte des difficultés actuelles pour pourvoir les postes déjà existants, mais vacants. A quand le choc d’attractivité indispensable pour nos établissements, et in fine, pour l’accompagnement de nos concitoyens ?

Inflation, tensions des ressources humaines, insuffisance des financements, contrecoup de la crise sanitaire…La situation n’a jamais été aussi critique. Les EHPAD ont leurs trésoreries exsangues. Et les taux d’évolution du tarif hébergement fixés à 2% comparés à une inflation largement supérieure consacrent l’impasse dans laquelle se trouve le secteur. La réponse miraculeuse mise en avant depuis plusieurs mois devait résider dans une fameuse grande Loi. Elle était annoncée pour 2022 !! Dans les faits, la proposition de loi portant mesures pour bâtir la société du bien vieillir en France n’y ressemble en rien. Les députés, conscients de l’insuffisance ont pourtant adopté un amendement engageant une loi de programmation. Repoussée à début juin suite à la suspension de son examen fin avril, celle-ci est désormais reportée au mieux à l’automne. Avant d’être reportée sine die ? L’impression d’une volonté délibérée de saccager l’existant s’installe. La crise sanitaire a durement éprouvé les professionnels qui par leur engagement ont limité drastiquement le nombre de morts. Un devoir de mémoire ne serait pas superflu. Et des mesures à la hauteur de leur engagement non plus.

Dans la même tonalité, le CHFO dénonce depuis le début l’injustice du CTI. Les décrets étendant progressivement le bénéfice du CTI méconnaissent le principe d’égalité de traitement des fonctionnaires dans la mesure où un avantage pécunier ne bénéficie pas à l’ensemble des fonctionnaires se trouvant dans une situation identique. Il n’existe aucune différence objective dans l’exercice des fonctions entre agents exerçant au sein d’un établissement autonome et ceux exerçant les mêmes fonctions au sein d’un établissement rattaché. Il n’existe pas non plus de motif d’intérêt général ni de circonstances exceptionnelles qui pourraient justifier le choix d’exclure ces agents du dispositif. Aujourd’hui, plusieurs milliers d’agents de la fonction publique hospitalière sont toujours privés du bénéfice du CTI. Le CHFO, seul syndicat de directeurs à dénoncer et à agir contre l’injustice du CTI, a saisi les Ministres concernés pour étendre le CTI à l’ensemble des personnels de la FPH.

La DGOS a ouvert un cycle de négociation en constituant des groupes de travail thématiques pour les 3 corps de directeurs. Le point de départ se situe dans la Réforme de la haute fonction publique réalisée l’an dernier, et qui doit être transposée sur les 3 versants avec une mise en œuvre au 01er janvier 2024. Les travaux concernant les DH et les DS ont déjà démarré, portant notamment sur l’accès aux corps et sur le déroulement des carrières. Prévu initialement le 09 mai le groupe de travail pour les D3S n’a de cesse d’être ajourné. Déjà l’intitulé du groupe de travail « perspectives d’évolution » laissait dubitatif, les hypothétiques négociations se sont transformées en arlésienne. Nos collègues sont en attente d’une unicité statutaire induisant enfin reconnaissance, considération et revalorisation financière. Rappelons-le, une revalorisation figée depuis 2011. Mais le report systématique comme l’intitulé n’illusionnent personne. Que peut bien vouloir signifier « perspectives d’évolution » ? Vu le déroulement et au regard de la deadline fixée, les annonces seront, à n’en pas douter, déterminantes pour l’avenir des D3S. Les effectifs fondent entre départs, détachements et difficultés à garnir les bancs de l’EHESP. La loi 3DS a ouvert une brèche en exfiltrant nos collègues chefs d’établissements dans l’Enfance. L’ADF ne fait pas mystère de ses velléités. Alors pour quelles raisons « jouer la montre » ? Plus l’annonce sera tardive, moins les organisations syndicales et les collègues pourront se mobiliser. Et donc plus l’Administration aura les mains libres. Les collègues exerçant en Centre hospitalier et les emplois fonctionnels peuvent espérer rester dans le giron de la FPH. Mais pour les autres, quid ? L’avenir des D3S s’inscrit-il dans l’extinction progressive du corps ? Le scénario d’une grande bascule vers la FPT va-t-il être annoncé ?? Et sur quel grade ?? L’habitude des D3S de se voir, au mieux, ignorés, au pire, déconsidérés laisse présager de sombres négociations.

« Ô cruel souvenir de ma gloire passée, Œuvre de tant de jours en un jour effacée ! 

Nouvelle dignité, fatale à mon bonheur,

Précipice élevé d’où tombe mon honneur ! » 

Les décisions de l’Instance collégiale :

Les emplois publiés avaient recueilli un nombre variable de candidatures, entre 0 et 8. L’instance a retenu des candidats pour 26 emplois : 

16 emplois n’ont aucun candidat, dont 14 n’avaient reçu aucune candidature,

14 emplois ont 1 seul candidat, 

4 emplois ont 2 candidats,

4 emplois ont 3 candidats,

2 emplois ont 4 candidats

2 emplois ont 6 candidats

A noter que pour cette instance, 61 candidats différents ont postulé sur un ou plusieurs des 42 emplois, dont 33 femmes : 45 D3S, 4 DH, 2 inscrits sur la liste d’aptitude, 1 issu d’une autre Fonction publique et 13 non-fonctionnaires.

L’échéance de communication des choix définitifs est fixée au 20 juillet 2023.

LE SERVICE PUBLIC A UNE HISTOIRE, DONNONS-LUI UN AVENIR

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Recensement des postes réservés aux EDH Promotion Marie MARVINGT

C’est avec grand plaisir que le CHFO relaie auprès des chefs d’établissements la demande de nos futurs collègues et collaborateurs qui prendront leurs fonctions au 1er janvier 2024.

La promotion EDH “Marie MARVINGT” comporte 84 élèves dynamiques et engagés. Pour faciliter la démarche des recruteurs, la promotion a élu 5 délégués nationaux d’affectation. Pour plus d’information, les recruteurs peuvent écrire à l’adresse suivante : dna.edh@edu.ehesp.fr.

Le CHFO rappelle aux établissements et aux collègues la date butoir du 28 juillet pour faire remonter au CNG les demandes d’ouverture de postes pour les EDH

Les propositions de postes accompagnées de la fiche de poste correspondante seront à transmettre par mail à l’adresse suivante : cng-mobilite-dh-da@sante.gouv.fr

La publication de ces postes au Journal officiel est prévue pour le 02 septembre 2023. 

Consultez la Plaquette de la promotion “Marie MARVINGT” et (re)découvrez les profils des directrices et directeurs d’hôpitaux de demain.

Vous pouvez consulter la note d’information du CNG relative au recensement et à la publication des postes vacants.

Nous vous encourageons à penser dès maintenant aux EDH si vous envisagez de recruter dans les prochains mois !

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