Auteur/autrice : PGUINARD@dm1n

CCN du 9 septembre 2025 : le CHFO vous informe

Ordre du jour

  1.  Bilan loi 3DS
  2.  Campagne d’affectation des EDH et ED3S
  3.  Questions diverses

La déclaration liminaire des représentants CHFO

Ce n’est peut-être pas l’événement qui vous aura le plus marqué dans l’actualité de la fin du mois d’aout. Pourtant, la sortie de deux films européens intitulés « Sous tension » pour l’un, et « En première ligne » pour l’autre a retenu l’attention au-delà des seuls cinéphiles, ne serait-ce que par leur conjonction.

Tous deux mettent en scène les professionnels de l’hôpital public, l’un en Grèce, l’autre en Suisse allemande.

Ainsi, dans deux pays dont la situation économique et sociale sera considérée comme si différente, on retrouve la même crise du service public, les mêmes souffrances individuelles malgré un engagement exemplaire. La lecture des réactions des spectateurs français montre qu’ils y reconnaissent largement la situation de nos établissements en France.

Une rentrée sous tension généralisée

Comment, dans un tel contexte, imaginer que les français adhèrent à la nécessité d’un nouveau coup de rabot sur l’hôpital et l’EHPAD, en mettant encore plus nos organisations, et nos organismes, « sous tension » ?

C’est pourtant ce qui nous est demandé à travers les instructions du gouvernement, déclinées par les missions  sur l’efficience et par les demandes des ARS qui ont commandé les Plans de redressements pour la fin de ce mois.

Il y a quelques jours encore le ministre de la santé confirmait l’intention d’un ONDAM particulièrement rude pour 2026, mais en jurant que cela pouvait se faire sans dégrader l’accès aux soins ou leur qualité, grâce à l’efficience.

L’efficience est une exigence intrinsèque à nos métiers, et reste notre pratique courante, par la comparaison, la recherche ou le partage des pratiques innovantes. Elle est surtout entravée par la gestion constante des situations de crise. Mais l’efficience et ses avatars s’est transformée en masque de sorcier pour ne pas nommer la réalité de politiques peu inspirées qui ne pensent que maîtrise de la masse salariale.

On évite ainsi de s’attaquer aux vrais maux du système, d’interroger son efficacité même, les redondances, les manques, les rentes, etc. La crise s’illustre à travers toute l’Europe ; en France même les établissements qui étaient à l’équilibre depuis l’instauration de la T2A mettent un genou à terre.

Tout cela serait dû à une perte subite d’efficience ? Il ne suffit pas de le dire pour y croire.

Donc on en revient aux vieilles recettes d’avant COVID : les établissements mis « sous tension », et les directions placées « en première ligne », et ce n’est malheureusement pas du cinéma.

Des équipes de direction sous pression permanente

En tous cas , il est difficile de ne pas faire le lien entre cette mise sous tension et la multiplication des situations de crise dans la gouvernance des établissements, qu’il s’agisse des situations de chefs d’établissement fusibles, de détériorations graves de climat dans les équipes de direction. Les symptômes sont multiples et bien identifiables au niveau même du CNG : fins de détachements, administrations provisoires, recherche d’affectation, signalements de difficultés d’exercice.

Le CHFO alerte donc sur les conditions de mise en œuvre de la campagne d’évaluation 2025. Le silence de l’administration, après les formules d’un premier ministre au mois d’avril, n’autorise pas à confondre le résultat d’une gestion avec un compte de résultats.

De l’affliction chez les élèves-directeurs en quête d’affectation

S’il est un autre exemple malheureux de mise « sous tension », c’est celle imposée aux élèves DH et D3S dans leur recherche de postes pour janvier 2026, avec un déficit majeur au terme de la période officielle de recensement des postes, puis la publication tardive de listes encore plus courtes qu’en 2024.

Ne sous-estimons pas le signal ainsi envoyé à nos nouveaux collègues : après tant d’effort, un concours, deux années de formation entre Rennes et les stages, constater qu’on n’est pas attendu laisse un goût amer, voire du dégoût.

Pourtant, les besoins existent, attestés par les projections régulières du CNG.

Dès le CCN du mois de mars, le CHFO alertait sur les premières difficultés rencontrées en 2024, et sur la nécessité d’anticiper. Le sujet est à l’ordre du jour de ce Comité consultatif national.

Rapidement l’analyse des causes de ces difficultés doit être engagée. Les conséquences à en tirer doivent être débattues .

Pour le CHFO, tous les sujets sont liés, c’est pourquoi nous avons demandé la poursuite des travaux sur la cartographie des emplois, et les conséquences à en tirer sur la gestion des vacances de postes et des calendriers de mobilité, et le recensement des contractuels.

De même la reprise des échanges sur les bilans statistiques des corps de direction est indispensable, pour analyser plus finement la démographie, les modalités de départ et leur rythme.

Bien entendu, un peu de lisibilité sur nos évolutions statutaires pourrait aider aussi l’administration et les collègues à se projeter. A l’heure qu’il est, on se limitera à une comparaison illustrant l’attention qui nous est portée : le décret statutaire des administrateurs de la Ville de Paris a été examiné le 12 juillet, il a été signé le 19 aout 2025. Son équivalent pour les DH a été examiné le 10 juillet et …

Ce matin, le journal officiel publie un arrêté modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agrées pour les collectivités.

Autrement dit, la dette se creuse !

Synthèse des débats et informations

Actualité des dossiers statutaires

En réponse aux interrogations sur les dossiers statutaires, le représentant de la DGOS a apporté quelques informations :

S’agissant du dossier statutaire DH, les textes ont été travaillés avec le Conseil d’Etat mais la séance d’avis est programmée pour le 16 septembre seulement, après le refus d’un calendrier accéléré.

Il reviendra donc à un autre gouvernement de signer les textes, s’il y consent. Il va de soi que la signature d’un décret créant un statut particulier ne relève pas des affaires courantes.

Le texte modifiant le décret emplois fonctionnels des directeurs des soins est encore à l’examen du guichet unique.

Pour les D3S, la DGOS a également annoncé la reprise de la concertation sur le volet RH du dispositif GTSMS ; cette fois la notion de directeur de GTSMS sera bien conçue comme une fonction et non systématiquement un emploi, et donc plus proche juridiquement de la notion d’administrateur des actuels GCSMS.

En revanche, le travail de mise à jour des listes d’emplois D3S (fonctionnels, échelon fonctionnel, etc.) n’est toujours pas terminé ; une nouvelle version de projet sera communiquée aux OS pour éventuelles remarques.

Il nous a aussi été confirmé l’intention de nous consulter sur des propositions de révision du régime indemnitaire des élèves DS et élèves attachés hospitaliers.

Bilan de l’application de la loi 3DS

Cette présentation faisait suite à nos demandes formulées à plusieurs reprises.

Le CNG a analysé le devenir des 61 D3S détachés dans la fonction publique territoriale depuis la mise en œuvre de la loi n° 2022-217 du 21 février 2022.

Actuellement 28 détachements sont toujours en cours, 1 directeur a intégré la FPT, 1 autre a renouvelé son détachement, et 31 ne sont plus en emploi dans la protection de l’enfance.

Parmi ces derniers, 3 ont vu leur détachement interrompu à la demande de l’administration d’accueil. En réponse à la question du CHFO, le CNG a confirmé que dans ce cas, la réintégration des collègues détachés lors de la mise en œuvre de la loi étant impossible, ceux qui n’ont pas retrouvé d’emploi à l’issue peuvent solliciter un placement en recherche d’affectation.

Le CHFO a souligné que la crise de la protection de l’enfance n’a certes pas été résolue par la loi 3DS ; le CHFO demande l’abrogation de l’article 143 de la loi 3DS à l’occasion d’une refonte plus globale du dispositif.

Affectation des élèves DH et D3S en janvier 2026

Bilan provisoire :

Pour 101 EDH : 108 postes proposés initialement, 1 poste en additif

Pour 89 ED3S : 94 postes initialement, puis 4 en additif
Le CNG a précisé qu’il prendrait en compte les propositions de postes arrivant en complément.

Le CNG a présenté son organisation avec les délégués d’affectation, et salué la contribution de tous pour aider à ce recensement « au bouton de veste ».

Un premier échange a eu lieu au CCN sur les causes des difficultés cette année (postes supprimés ou gelés, manque de visibilité sur les départs, recrutements de contractuels)

Quelles dispositions prendre pour l’année 2026 :

Le CNG partage l’objectif de poursuivre la cartographie des emplois. Pour le CHFO, il ne s’agit pas d’une nouvelle enquête mais d’alimenter l’information en continu par un suivi serré des publications de postes, et le recensement obligatoire des contractuels. La circonstance créée par la difficulté de cette année est l’occasion de changer la donne.

Le CNG a rappelé que la part des contractuels est significative (16% des DH, 12% des D3S), mais comparable aux autres fonctions publiques.

Pour le CHFO, l’autonomie des établissements s’exerce dans un cadre légal et réglementaire, et le CNG de son côté a une responsabilité de gestion des corps mais aussi de connaissance des contrats puisque ces collègues sont électeurs au comité consultatif national.

Les questions de calendrier des publications ont aussi été débattues :

Tout d’abord il s’agit d’assurer à nouveau les recruteurs de la republication immédiate des postes non pris après les choix des élèves.

Faut-il modifier le calendrier de publication des postes en 2026 ? Pour la mutation, l’habitude est d’avoir des publications importantes au printemps pour permettre des mobilités pendant l’été ou en septembre. Ensuite, il est plus rationnel de publier pour des mutations effectives début de n+1. Cette piste sera ré examinée.

Pour les élèves, le CHFO propose d’étudier la possibilité de décaler la publication de la liste à une date donnant un peu plus de lisibilité, dans la limite compatible avec la session de spécialisation en fin de formation. Ce point doit aussi être examiné avec l’EHESP.

Conseil supérieur de la fonction publique hospitalière du 10 juillet 2025

 

  • Projet de décret modifiant le décret n° 2014-8 du 7 janvier 2014 relatif aux conditions de nomination et d’avancement dans les emplois fonctionnels de directeur des soins de certains établissements mentionnés à l’article L. 5 du code général de la fonction publique
  • Projet de décret portant statut particulier du corps des directeurs d’hôpital
  • Projet de décret fixant l’échelonnement indiciaire applicable aux directeurs d’hôpital
  • Projet de décret modifiant le décret n° 2020-959 du 31 juillet 2020 relatif aux emplois supérieurs de la fonction publique hospitalière
  • Projet d’arrêté fixant la liste, le nombre et le niveau de certains emplois supérieurs de la fonction publique hospitalière
  • Projet de décret portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel pour les directeurs d’hôpital

Cette soudaine rafale de textes a été présentée comme la conséquence d’arbitrages tardifs du gouvernement. La concertation a été réduite à sa plus simple expression puisque commencée seulement le 16 juin.

Le cadre proposé est en recul par rapport à 2024. En effet, si déjà l’an passé, la demande de transposition de la Réforme haute fonction publique pour tous les corps de direction avait été rejetée, nous avions un engagement d’une revalorisation des statuts DS et D3S pour début 2025, avec la mise en place d’un nouveau régime indemnitaire commun.

Dans un tel contexte, le CHFO n’a jamais quitté la table de discussion. Sur les textes proposés, le CHFO a déposé des amendements d’amélioration sur 4 décrets et un arrêté. FO a également soutenu les amendements convergents déposés par les organisations CFDT et CGT et nous avons déposé une motion commune sur le régime indemnitaire.

Au total FO a déposé 16 amendements. 5 ont obtenu l’accord du gouvernement. La CFDT a déposé 17 amendements dont 4 ont obtenu l’accord du gouvernement. La CGT a déposé 9 amendements, l’UNSA-SMPS aucun. Le gouvernement a lui-même formulé 2 amendements à ses textes.

Le CHFO a donc participé jusqu’au bout pour améliorer les textes, et pour maintenir ouverte la voie permettant de remettre cette réforme sur les bons rails.

A chaque occasion (la séance a duré plus de 6 heures), nous avons demandé au gouvernement de clarifier ses intentions sur le périmètre global des travaux statutaires sur les corps de direction.

Les réponses obtenues sont évasives : « les autres corps de direction ont vocation à être traités », « nous n’avons pas de calendrier à annoncer ou de perspective à court terme ».

Seuls les DS ont fait l’objet d’annonces un peu plus précises en réponse à la relance du CHFO : confirmation d’une revalorisation du régime indemnitaire des élèves pour la prochaine rentrée, projet de revoir les voies d’accès, ainsi que les conditions des viviers de promotion au 3ème grade. Des travaux sur les grilles sont envisagés, « à une échéance un peu plus longue ».

L’avancée enfin obtenue pour les DH ravive l’enjeu de revalorisation pour les deux autres corps, faute de quoi les écarts vont se creuser, au sein même des équipes de direction.

Le CHFO a défendu point par point l’amélioration du statut des DH face à la tentation constante d’une « transposition au rabais », il partage et relaie la colère et l’amertume des D3S et DS face à l’attentisme des pouvoirs publics.

Dès cet été nous proposons d’informer et d’échanger avec les collègues pour analyser les conséquences et préparer les initiatives de la rentrée. Les concessions obtenues en 2024 montrent que la mobilisation peut payer.

Vous trouverez ci-après la synthèse de l’examen des principaux textes par le CSFPH et de nos votes.

Dès que nous disposerons des textes consolidés, nous vous proposerons des décryptages plus précis.

1/ La modification du décret emplois fonctionnels des directeurs des soins.

Il s’agit de rectifier une anomalie résultant de la révision statutaire de 2022. En effet, en l’absence de revalorisation de la grille des emplois fonctionnels, des DS promus au troisième grade (la classe exceptionnelle) peuvent avoir une rémunération plus favorable dans leur grade que dans l’emploi fonctionnel, et en l’absence de clause de la rémunération la plus favorable, les intéressés en étaient privés.

Lors du CSFPH, FO a proposé un amendement pour inscrire les emplois fonctionnels des directeurs des soins dans la liste des emplois supérieurs de la fonction publique hospitalière. Il s’agit d’ancrer ces emplois en cohérence avec les emplois supérieurs de DH et D3S.

Le Gouvernement a dit son accord avec cette proposition.

En tout état de cause, ce correctif ne résout pas la question de l’attractivité du corps. Le refus en 2021 de franchir la plafond de la Hors échelle A pour la grille hors classe n’est plus de mise ; ce qui a été possible pour les ingénieurs l’est nécessairement pour les Directeurs des soins.

La délégation FO s’est prononcée pour le texte proposé par le gouvernement car il s’agit de réparer (trop tardivement) une erreur technique. 

2/ Le nouveau statut particulier de directeur d’hôpital

Il s’agit de la relance de la réforme statutaire stoppée nette en juin 2024.

Les arbitrages rendus en 2024 n’ont pas été remis en cause : les grilles indiciaires sont effectivement la transposition de celles des administrateurs de l’Etat.

Nous reviendrons plus en détail sur les changements apportés par ce statut dès sa publication officielle, mais nos informations diffusées en 2024 restent valables pour l’essentiel.

Les modifications proposées par le CHFO :

  • L’inscription de la garde de direction dans les missions du statut. Le but est bien entendu de faire reconnaître cette mission, et aussi d’éviter certaines manœuvres d’éviction de collègues des gardes, pour faire passer des sanctions déguisées sur le logement. L’amendement a été accepté par le gouvernement.
  • Les conditions d’inscription au tableau d’avancement. La rédaction du décret veut reproduire les rigidités déjà présentes dans le statut actuel alors que le statut des AE se limite aux principes et renvoie aux Lignes directrices de gestion. L’amendement FO demandant de rétablir cette logique a été refusé par le gouvernement qui maintient l’exigence d’une mobilité remontant à 2 ans pour être promouvable.
  • Supprimer la procédure de contrôle a posteriori des tableaux d’avancement. Le nouveau décret instaure une possibilité de blocage par le ministre du tableau d’avancement proposé par le CNG. La nature de ce contrôle reste incompréhensible et risque de retarder encore les promotions.
  • Attribution d’une bonification d’ancienneté de 6 mois. Cette proposition du CHFO visait à compenser le retard de la réforme. Refusée par le gouvernement.
  • Intégration des DH dans le nouveau barème indiciaire. La réforme nécessite que les DH soient inscrits dans la liste des corps éligible au barème spécifique, qui remplace les échelons dits « hors échelle Lettre » par des échelons en indices, comme le reste de la grille. Ce point était omis dans le projet de décret et proposé par amendement FO, il a été accepté par le gouvernement.

A l’issue des débats, la délégation FO s’est prononcée en faveur du projet de nouveau statut : en raison de l’amélioration réelle des grilles indiciaires, avec un arrimage sur le versant Etat qui était perdu depuis 2023, en raison de la suppression du principe de taux de promotion, qui ne devra pas revenir par la fenêtre.

3/ La réforme du décret emplois supérieurs

Pour rappel, cette réforme consiste à réintégrer les DG de CHU dans le cadre des emplois fonctionnels, et à supprimer pour les DH la grille spécifique aux emplois fonctionnels. Les collègues détachés sur EF poursuivront leur carrière sur la grille du corps, mais avec des accélérateurs réduisant la durée des échelons ; c’est d’une part une simplification et une garantie puisque les échelons resteront acquis à la sortie de l’emploi.

Par ailleurs la notion de quotas pour chaque groupe d’emplois de chef d’établissement est supprimée, pour se référer uniquement au seuil budgétaire. La classification des emplois est complexe avec 11 groupes. Le nombre global devrait augmenter d’environ 90 emplois, surtout par des emplois d’adjoints, puisque le nombre de chefferies continue à diminuer.

Il faut noter que le décret ainsi révisé devient particulièrement illisible, car il dissocie les mécanismes d’emplois supérieurs des DH et D3S. Il faudra donc le reprendre.

Le CHFO a proposé plusieurs amendements :

  • Amélioration du classement dans les groupes d’emplois fonctionnels, pour les emplois de chefs des plus gros CH et des GHU de l’APHP. Refusé par le gouvernement
  • Uniformiser la durée des détachements entre DG de CHU et autres emplois fonctionnels à deux fois 5 ans. Refusé par le gouvernement.
  • Simplifier les modalités de détermination des budgets des emplois fonctionnels. Le nouveau texte propose de retenir trois exercices clos (l’avant dernier et les 2 précédents). Le CHFO a proposé que l’on revienne à l’avant dernier exercice clos pour éviter de ralentir le classement des établissements. Ce point a été accepté par le gouvernement.

Certes, l’extension du nombre d’emplois fonctionnels d’adjoints vient compenser en partie la réduction des chefferies, et la fin des quotas par groupes pour les emplois de chefs d’établissement est une simplification.

Mais le décret devient illisible en organisant l’apartheid entre les DH et les autres corps. De plus, le refus du gouvernement de revoir les durées de détachement est contraire aux besoins de gestion des établissements.

Pour ces raisons la délégation FO s’est abstenue

4/ La création d’un nouveau régime indemnitaire

Ce nouveau régime, inspiré du RIFSEEP déjà appliqué à l’Etat et à la territoriale, était annoncé lors des concertations 2024. Alors qu’il était programmé pour s’appliquer aux trois corps de direction, le décret soumis au CSFPH instaure le RIFSEEP pour les seuls DH.

Le projet pose seulement les principes du nouveau régime. Il assure aux collègues entrant dans le système la reprise de leur PFR antérieure comme base de leur part fixe (IFSE) dans le nouveau régime.

La compréhension du dispositif est très dépendante des textes d’application, entre arrêté et circulaire. La concertation expresse n’a pas permis de décanter tous les mécanismes. Les conditions d’évolution de l’IFSE s’annoncent très restrictives, même si nous avons obtenu que cela soit assoupli au niveau du décret.

L’intention d’appliquer un abattement sur les barèmes de l’Etat pour « prendre en compte » le logement par nécessité absolue de service a de nouveau été affirmée. C’est clairement la compensation de l’obligation de garde qui est mise en cause. Les premières propositions faites n’ont pas notre accord, et la déclinaison n’est donc pas consolidée.

  • Le CHFO a proposé de changer le titre du décret pour poser un cadre commun aux trois corps de direction, permettant l’intégration rapide des DS et D3S. Refus du gouvernement.
  • Le CHFO a aussi proposé que les majorations pour intérim ou direction commune puissent être octroyées indépendamment du plafond de l’IFSE. Le gouvernement l’a accepté uniquement pour les intérims.

Du fait de la rupture avec l’engagement du passage à un nouveau RI pour les 3 corps de direction,

Du fait de l’intention punitive de nier la contrainte de permanence de direction en réduisant le régime indemnitaire des personnels logés

Du fait de trop d’inconnues sur les conditions de mise en œuvre

La délégation FO s’est prononcée contre le projet de décret indemnitaire et a demandé que la copie soit présentée dans une nouvelle version.

Le CHFO est votre syndicat au travail.

Chacun de ses votes correspond à la balance des avantages et inconvénients du texte proposé.

Chacun d’entre vous saura aussi faire cette balance pour lui-même et pour ses collègues, et sait qu’il vaut mieux laisser les qualificatifs « historiques » aux historiens.

Promotion à la hors classe DH : une révision salutaire de la LDG

Celle-ci a reçu l’avis favorable du Comité consultatif national du 5 juin 2025, après examen en groupe de travail avec les représentants des directeurs.

Cette révision était demandée de longue date par le CHFO, seule organisation syndicale à ne pas avoir approuvé la version de 2022.

A l’époque, il avait fallu adapter la LDG pour tenir compte du quota de promotions qui résulte du taux fixé par arrêté ministériel. Plusieurs critères avaient donc été retenus dans la LDG, mais sa rédaction et son application conduisaient à s’en remettre exclusivement à la qualité rédactionnelle de la proposition et des évaluations, avec tout ce que cela entraîne de surenchères et disputes lexicales.

Voici ce que nous disions encore lors de la publication du tableau l’an passé :

« Le CHFO demande que la révision de la LDG soit entreprise dès maintenant. L’exercice ne sera jamais simple, tous les collègues qui ont fait un peu de RH en sont conscients. La difficulté d’obtenir une classification harmonisée à partir de plus de 150 évaluateurs est réelle. Déjà, lors de la LDG initiale, nous avions demandé que des éléments plus objectifs de résultats soient valorisés, et une prise en compte plus forte de la régularité des propositions. »

Le travail a donc été entrepris à l’automne 2024 et nous aboutissons enfin à une nouvelle version. Bien entendu, cela n’efface pas le caractère inique du taux de promotion.

Vous trouverez ci-après l’inventaire des modifications intervenues dans la LDG.

Quelle est la suite des opérations ?

Le taux de promotion arrêté le 24 juin 2024 était de 32%. Il n’est toujours pas connu ce jour.

Lorsqu’il sera publié, le CNG organisera une séance de travail préparatoire avec vos représentants pour faire connaître ses propositions et entendre nos observations. La date initialement prévue le 30 juin est ajournée.

En tout état de cause un tableau d’avancement sera établi pour 2025, avant l’application du nouveau statut annoncé pour début 2026. Les promus seront donc reclassés dans le deuxième grade du nouveau corps.

LDG AVANCEMENT A LA HORS CLASSE : CE QUI CHANGE

Vous pouvez consulter ci-dessous la nouvelle version avec les modifications surlignées

Les références (page 1)

Il n’y a pas de nouveauté fondamentale mais des mises à jour pour se référer aux articles codifiés dans le CGFP.

La règle de l’avancement équilibré entre les femmes et les hommes : en pratique, le tableau doit refléter l’équilibre femmes/hommes dans le grade de la classe normale.

L’article 11 du décret du 12 juin 2020 : nous le surlignons car il est souvent ignoré. Il concerne les collègues qui plafonnent au dernier échelon de la classe normale (cas de collègues ayant accédé au corps après une précédente carrière de fonctionnaire) : le décret demande qu’un examen particulier de leur situation soit fait par l’évaluateur et par le CNG.

Les mobilités fonctionnelles (page 3)

Il s’agit d’une mise à jour des mobilités prises en compte, par renvoi au référentiel des métiers et compétences publié par le CNG. Nous le signalons car cela marque l’importance qu’il faut accorder à la rédaction et aux évolutions de vos fiches de poste.

La gestion du Quota (page 4 et 5)

C’est la modification la plus significative que nous évoquions précédemment.

En réalité, les critères qui sont pris en compte ne sont pas nouveaux :

  • « Densité » de la proposition et des évaluations
  • Niveau de responsabilité et de difficulté des postes occupés
  • Régularité à travers le nombre de proposition

Le changement principal consiste à considérer que c’est bien l’ensemble de ces critères qui sont simultanément utilisés pour apprécier la valeur professionnelle du promouvable. Le CNG proposera donc une liste ordonnée à partir d’un score pondéré des 3 catégories de critères.

Un autre changement consiste à simplifier la cotation des appréciations en 3 niveaux.

Le CHFO sera particulièrement vigilant sur la cohérence de cette première mise en œuvre et vous en rendra compte.

Vers une nouvelle LDG ?

Sera-ce aussi la dernière application de cette LDG compte tenu du projet de nouveau statut ?

On peut le penser puisque les versions connues du projet de décret statutaire ne parlent plus de taux de promotion, mais on nous annonce que même sans quota, il y aura une régulation en volume du nombre de promotions, ce qui constitue une inconnue difficilement admissible.

D’autre part le projet évoque l’exigence d’une mobilité au lieu de deux, dont la définition relèvera d’un arrêté et de la LDG. Cette mobilité devrait remonter à 2 ans, ce que nous contestons.

En tout état de cause donc, la LDG devra être retravaillée !

Consulter ci-dessous la nouvelle version avec les modifications surlignées

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Le gouvernement annonce la reprise du dossier statutaire des directeurs d’hôpital

Cela officialise l’intention du gouvernement de reprendre le processus statutaire interrompu en juin 2024.

Depuis le début de l’année, le CHFO n’a pas ménagé ses efforts en vue d’une relance de nos dossiers statutaires, dans un cadre bilatéral avec nos interlocuteurs ministériels, lors d’initiatives intersyndicales, et par des interventions parlementaires.

Le dégel s’est annoncé il y a quelques semaines, et concrétisé très récemment par la convocation sous 48H à 3 séances de travail sur des projets de textes concernant les DH. Nous savions trop le scepticisme des collègues après tant de « stop and go » pour ne pas faire de communication à la légère, avant et pendant ce processus expéditif de consultation.

CE QU’IL FAUT SAVOIR EN BREF

Les textes examinés en commission des statuts le 1er juillet 2025 :

  1. Projet de décret portant statut particulier du corps des directeurs d’hôpital
  2. Projet de décret fixant l’échelonnement indiciaire applicable aux directeurs d’hôpital
  3. Projet de décret modifiant le décret n° 2020-959 du 31 juillet 2020 relatif aux emplois supérieurs de la fonction publique hospitalière
  4. Projet d’arrêté fixant la liste, le nombre et le niveau de certains emplois supérieurs de la fonction publique hospitalière
  5. Projet de décret portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel pour les directeurs d’hôpital

La date prévisionnelle d’application est proposée au 1er janvier 2026.

Les projets présentés reprennent pour l’essentiel la base qui avait été soumise à concertation jusqu’en juin 2024. Ils s’inscrivent dans la logique de transposition de la réforme Haute fonction publique (projets simultanés pour les administrateurs territoriaux).

Les évolutions mêmes mineures devront être analysées jusqu’à la version finale soumise au vote du CSFPH le 10 juillet, pour mesurer le degré d’amélioration, de recul ou de risque.

CE QUI RESTE SANS REPONSE

Les intentions du gouvernement sur la poursuite du chantier pour les D3S et les DS restent inconnues.

Pour les DS quelques ouvertures ont été annoncées lors de la commission des statuts du 2 juin, mais sans date à ce jour.

Pour les D3S, l’examen de la déclinaison du dispositif GTSMS a été ajourné et il y a un blackout sur la nécessité d’une refonte globale.

Sur le régime indemnitaire, l’absence d’indications sur les modalités concrètes de déclinaison empêche de vous éclairer. De plus le périmètre limité aux DH, en contradiction avec les engagements de 2024, est intenable dans la durée.

Au-delà des corps de direction,  la refonte du régime indemnitaire pour les corps d’encadrement administratifs, soignants et techniques est au point mort, alors que la cible de mise en œuvre était également janvier 2026.

Le CHFO est d’ores et déjà à l’œuvre pour améliorer les projets qui nous sont soumis

Le CHFO délibèrera collectivement pour prendre position sur chaque texte et sur l’ensemble du dispositif

Dans cette phase d’accélération, le CHFO privilégie l’information factuelle et reste à l’écoute pour répondre aux questions des collègues.

J-40 : recensement des postes pour les futurs DH et D3S

Si la date butoir de remontée des postes à réserver à ces deux promotions est fixée au 29 juillet, vous pouvez dès à présent transmettre au CNG le ou les postes que vous souhaitez proposer aux 101 EDH et aux 88 ED3S dont la prise de fonctions est fixée au 1er janvier 2026.

Une publication d’avis de vacance d’emplois spécifique pour ces élèves est prévue le 2 septembre prochain pour les ED3S et le 3 septembre pour les EDH.

Une fois ces postes publiés, le processus de recherche pour chacun d’entre eux s’amorcera avec un délai de candidature de 3 semaines, pour s’achever au plus tard le 8 octobre 2025. A cette même date, chaque recruteur aura fait part de ses choix auprès du CNG.

Si à l’issue de cette procédure, le poste proposé ne devait pas être pourvu (absence de candidatures ou absence de candidats correspondant au profil de poste), le CNG s’engage à republier, sur demande, le poste non pourvu  au prochain tour de mutation.

Les propositions de postes accompagnées de la fiche de poste correspondante (DH adjointD3S chefD3S adjoint) seront à transmettre par mail avant le 29 juillet 2025 :

Attention à bien distinguer les postes qui seront proposés à chacune
des filières, puisqu’ils correspondent à deux processus d’affectation distincts. Un même poste ne peut être proposé simultanément sur la liste de postes pour les EDH et sur celle pour les ED3S.

Les 88 ED3S de la promotion Geneviève Anthonioz de Gaulle et les 101 EDH de la promotion Clémentine Vergnaud comptent sur vous pour leur réserver des postes attractifs.

Pour d’ores et déjà les découvrir et prendre connaissance de leur parcours, n’hésitez pas à consulter la plaquette qu’ils ont préparée à votre attention:

– Promo EDH

– Promo ED3S

Appels à candidature CHESP et Talentueuses 2026

Le Cycle des Hautes Etudes de service Public et le programme Talentueuses sont deux actions de formation qui visent des publics spécifiques. Les appels à candidature ont la même date d’échéance et présentent d’autres similitudes :

  • Des programmes « inter fonctions publiques ».
  • Des programmes de perfectionnement qui visent la préparation à l’accès à des emplois supérieurs des trois versants
  • 15 places prévues à chaque programme pour des directrices directeurs de la FPH.

Le CHFO s’est déjà exprimé sur les limites de ces programmes (volume limité, absence d’ouverture aux trois corps de direction), mais ils ont le mérite d’exister et le CHFO continuera à plaider pour leur élargissement.

Bien sûr, nous encourageons les collègues qui le peuvent à candidater, et ce pour plusieurs raisons :

  • Nos collègues qui ont suivi les sessions antérieures confirment dans l’ensemble la qualité de la formation et l’intérêt des échanges qu’elle occasionne.
  • Il reste un intérêt collectif à démontrer en pratique que les directeurs de la FPH tiennent leur rang dans la haute fonction publique et peuvent assumer les plus hautes responsabilités.

N’hésitez pas à nous questionner pour plus d’informations ou pour être mis en relation avec des collègues qui ont suivi le programme.

CHESP

Cycle des Hautes Etudes de Service Public (CHESP) SESSION 2026

 

APPEL A CANDIDATURE

Qu’est-ce que le CHESP ?

Le cycle des hautes études de service public (CHESP) est un programme de formation interministériel de très haut niveau, pour les cadres destinés à devenir des dirigeants publics issus des trois versants de la fonction publique.

Ce cycle de formation est ouvert aux directrices et directeurs d’hôpital pour un nombre de places limité à 15 personnes.

Selon quelles modalités ?

Vous avez jusqu’au 18 juillet pour déposer votre dossier de candidature. 

Cette année la candidature s’effectue par réponse à un formulaire en ligne avec ajout de pièces jointes.

Quelles sont les prochaines étapes ?

  • Date butoir de réception des dossiers : 18/07/2025 à 23h59.
  • Réunion du jury de sélection : mi-septembre 2025.
  • Publication de la liste des candidates et candidats retenus sur le site internet du CNG : fin septembre.
  • Assessment préalable entre octobre et décembre
  • Début du cycle de formation :  janvier 2026.

Pour connaître les critères d’éligibilité et de sélection, consultez toutes les informations sur l’appel à candidature via le site du CNG

Talentueuses

Programme Talentueuses – Appel à candidatures FPH 2026

Talentueuses est un programme qui favorise l’égalité professionnelle. Il s’adresse à des femmes, hautes-fonctionnaires, pour les aider à se projeter dans des emplois de direction.

Prochaines étapes :

Date et heure butoirs de réception des dossiers de candidature : vendredi 18 juillet 2025 à 23h59 (heure de Paris)
 Réunion du comité de sélection : première quinzaine de septembre
 Notification de la décision aux candidates : fin septembre
 Début du cycle de formation : décembre 2025
 Durée du programme : environ 1 an

Le programme se déroule en 3 modules ainsi qu’un regroupement répartis sur 2026. L’avis favorable du supérieur hiérarchique est requis, seuls les trajets sont à la charge de l’établissement employeur.

Pour connaître les critères d’éligibilité et de sélection, consultez toutes les informations sur l’appel à candidature via le site du CNG

L’ignorance, mère de tous les maux

Annoncer que l’on en sait un peu plus sur les projets de décrets en lien avec la mise en place des GTSMS tout en disant aux collègues qu’on ne peut rien leur en dire, est-ce bien utile ?

Quelle est donc la situation réelle ?

Mercredi 11 juin à 10h, la DGOS réunissait un groupe de travail préalable pour une première présentation de deux projets de décrets. Le CHFO, le SYNCASS et l’UFMICT-CGT y participaient, le SMPS n’était pas représenté.

Le premier projet vise à tirer les conséquences du nouveau concept de « directeur de GTSMS » dans le statut des D3S, en particulier avec des dispositions complémentaires à la loi sur son mode de désignation.

Le second projet complète la disposition législative créant l’indemnité de direction de GTSMS, sans fixer les plafonds, qui relèvent d’un arrêté.

L’ampleur des objections formulées par les représentants syndicaux présents a conduit la DGOS à envisager une nouvelle analyse d’impact et à étudier un scénario alternatif que nous avons proposé. 

En effet, la version initiale fait que la direction d’un GTSMS serait systématiquement un emploi permanent de direction à temps plein, ce qui ne serait ni conforme à la réalité pratique, ni compatible juridiquement avec la direction d’un autre établissement public autonome (article L123-1 du CGFP).

Dès le 11 juin, l’ajournement de la commission des statuts prévue le 20 juin était annoncé.

Pour le CHFO, la mise en place des GTSMS est susceptible d’entraîner des bouleversements profonds du paysage médicosocial. La concertation que nous demandons depuis un an ne peut se réduire à quelques séances expéditives, et ne peut se limiter à un mécanisme de désignation.

Nous appelons les pouvoirs publics à respecter l’engagement pris en 2024 d’inscrire la question des GTSMS dans la discussion globale sur le statut. La reconnaissance et la revalorisation des directeurs d’établissement sanitaire, social et médicosocial est indispensable si l’on veut donner un sens positif à cette réforme.

Posted in D3S

Liste d’aptitude 2026 pour le corps des D3S : ouverture des inscriptions

Le délai pour déposer son dossier est de 4 semaines, ce qui donne une clôture des inscriptions le 11 juillet 2025. 

L’avis rappelle en synthèse les conditions pour postuler et fixe le nombre d’emplois accessible par le tour extérieur en 2026 : 8 en hors classe, et 12 en classe normale.

La note d’information détaillée ainsi que les modèles de documents constitutifs du dossier d’inscription peuvent être obtenus auprès du CNG.

Consulter l’avis d’ouverture des inscriptions

Consulter la page Tour extérieur sur le site du CNG

Consulter la note d’information du CNG  ainsi que la notice individuelle d’inscription et le formulaire d’état de service

La commission d’accès se prononcera sur les candidats qu’elle souhaite auditionner. Ces auditions auront lieu en octobre 2025.

N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’explication et pour préparer votre candidature.

Pour le tour extérieur DH, nous vous informerons dès publication de l’ouverture. 

Partagez cette information dans votre environnement et votre réseau professionnel.

Le CHFO défend l’accès par le tour extérieur, c’est à la fois une voie de promotion professionnelle et un instrument de diversification des parcours.

Communiqué directrices et directeurs des soins

Régime indemnitaire des élèves, Promotion à la classe exceptionnelle : les Directeurs des soins se sauveront eux-mêmes !

Elèves directeurs des soins

Malgré tous les discours compatissants sur la crise d’attractivité, le régime indemnitaire des élèves DS restait bloqué malgré les évolutions pour les autres corps.

Le CHFO a soutenu l’initiative d’élèves et anciens élèves DS d’adresser une lettre ouverte au ministre pour lui demander de passer enfin à l’action.

L’occasion de SANTEXPO a été saisie pour lui remettre la lettre ouverte. Après un signal encourageant lors de l’échange, confirmation a été donnée lors de la commission des statuts du 2 juin que l’arbitrage était favorable à cette revalorisation.

Le CHFO demande une concertation urgente pour une parution et une application rapides des textes. C’est un frein majeur à l’entrée à l’EHESP qui doit être levé.

Malgré la lenteur, malgré les résistances, la constance et la persévérance peuvent payer.

Promotion à la classe exceptionnelle

C’est encore le cas pour la promotion au troisième grade (la classe exceptionnelle). Depuis 2022 vos représentants dénoncent l’absence de clause permettant de bénéficier du traitement le plus favorable pour les collègues qui sont sur emploi fonctionnel : 3 ans après, le correctif va enfin être apporté, les collègues promus à la classe exceptionnelle pourront percevoir le traitement de ce grade s’il est supérieur à celui de leur emploi fonctionnel.

Depuis 2022, le CHFO a, le premier, et souvent seul, réclamé une lecture plus favorable du quota de promotion au titre du Vivier II. Vos représentants DS CHFO ont développé un argumentaire qui a été repris par le CNG et devrait être accepté par la DGOS. Au plus vite, nous demandons un tableau d’avancement complémentaire pour 2025.

Le CHFO sera toujours à vos côtés.

Prendre contact
01 47 07 22 34 (permanence)

Posted in DS

Courrier commun aux ministres

Conditions d’exercice des directeurs de la FPH : protection et valorisation

Chacun sait qu’ après le triple crash électoral, gouvernemental et financier qui a marqué le second semestre 2024, le dossier de la réforme statutaire des corps de direction a versé au « fond du fossé » comme beaucoup d’autres pour cette année 2025.

Et pourtant, c’est « toujours plus  et toujours plus vite » qu’il est nous est aujourd’hui demandé par le Premier Ministre lui-même de contribuer au redressement prioritaire des finances publiques et des comptes sociaux .

Dans ce contexte qui place chaque jour davantage les directeurs au cœur de contradictions aigues, s’ajoutent au déni de reconnaissance statutaire une surexposition médiatique et judiciaire pour laquelle soutien et protection sont encore bien peu manifestés et mal organisés.

Quel prix accordent nos ministres à la continuité de direction et de transformation de nos établissements de santé et médicosociaux, c’est bien l’enjeu, alors que les crises se succèdent et s’aggravent au même rythme que nos difficultés d’exercice.

Est-il décent de nous demander toujours plus d’engagement sans aucun retour, en dépit des engagements antérieurs ?

Nos trois organisations, CHFO, SMPS, SYNCASS, ont décidé, après leurs échanges avec les ministres lors de SANTEXPO 2025, et quelles que soient leurs différences d’appréciations, de les interpeler  en commun pour que soit relancé et achevé le chantier statutaire et que la protection qui devrait nous être apportée puisse être organisée et étendue.

Pour prendre connaissance de notre courrier commun adressé aux Ministres, vous pouvez cliquer sur l’image ci-dessous :

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