Auteur/autrice : PGUINARD@dm1n

Publication d’emplois de DH adjoint : avis des 16, 25 et 30 octobre 2025

77 emplois de directeurs adjoints ou directrices adjointes sont proposés le 16 octobre :

Consulter l’avis du 16/10

4 autres emplois sont proposés le 25 octobre :

Consulter l’avis du 25/10

2 autres emplois sont proposés le 30 octobre :

Consulter l’avis du 30/10

 

Toute demande de communication de fiche de poste devra être effectuée par l’intéressé auprès de l’établissement de santé concerné.

Les candidatures sont à adresser jusqu’au 6 novembre 2025 pour le 1er avis, jusqu’au 15 novembre pour le deuxième et jusqu’au 20 novembre pour le troisième :

  • au Centre National de Gestion à l’adresse électronique suivante : cng-mobilite-dh-da@sante.gouv.fr (CV, lettre de motivation),
  • au chef de l’établissement recruteur (CV, lettre de motivation, trois dernières fiches d’évaluation).

La prochaine publication est programmée le 25 novembre prochain pour les emplois de chefs d’établissements et le 11 décembre 2025 pour les postes d’adjoints.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité :

Prendre contact

 

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DS : l’accès aux emplois supérieurs hospitaliers est ouvert

Depuis plus de 2 ans, le CHFO agit pour que cet accès soit reconnu ; face à l’opposition du CNG, il a fallu saisir la DGOS et la DGAFP, et finalement, du bout des lèvres, le CNG nous donne raison.

L’état du droit

L’accès aux emplois supérieurs de la FPH (cad les emplois fonctionnels et les emplois de chefs d’établissement) est ouvert à certains fonctionnaires et à des non fonctionnaires.

Les règles sont fixées dans le décret 2020-959 et sont inscrites dans le Code général de la fonction publique depuis le 1er octobre.

Ce que dit l’article R344-8 de ce code :

Peuvent être nommés dans l’un des emplois mentionnés à l’article R. 344-1 :
1° Les personnels de direction régis par le décret n° 2005-921 du 2 août 2005 portant statut particulier des grades et emplois des personnels de direction des établissements mentionnés aux 1° et 2° de l’article L. 5 du présent code (DH)
2° Les directeurs d’établissements régis par le décret n° 2007-1930 du 26 décembre 2007 portant statut particulier du corps des directeurs d’établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux de la fonction publique hospitalière (D3S)
3° Les autres fonctionnaires appartenant à un corps ou à un cadre d’emplois relevant de la catégorie A ou ayant occupé durant au moins trois ans en position de détachement un ou plusieurs emplois, lorsque l’indice terminal brut de ce corps, de ce cadre d’emplois ou de ces emplois est au moins égal à la hors échelle B ou supérieur à l’indice brut 1217 ;
4° Les officiers détenant au moins le grade de lieutenant-colonel ou ayant occupé un emploi conduisant à nomination dans la classe fonctionnelle du grade de commandant ;
5° Les membres du corps du contrôle général des armées ;
6° Les magistrats de l’ordre judiciaire ;
7° Les administrateurs des services de l’Assemblée nationale et du Sénat.

Depuis la révision du statut des directeurs des soins en 2022, le corps des DS remplit les conditions du 3° de cet article, puisque l’indice terminal de la classe exceptionnelle est en HEB.

Quelques collègues DS avaient donc candidaté sur des emplois de chef D3S par exemple, mais ils avaient été récusés par le CNG au motif qu’ils ne relevaient pas d’un corps comparable et ne pouvaient pas être détachés dans le corps des D3S ou DH. Nous avions plaidé par recours grâcieux en invoquant le fait que précisément le décret de 2020 instaurait une exception, au même titre qu’il autorisait le recrutement de non fonctionnaires !

Comble de l’absurde, lors des discussions de 2024 sur la refonte des statuts des DH, la DGOS a proposé un article 8 prévoyant la possibilité d’intégrer, dans le corps, les fonctionnaires qui auraient ainsi occupés pendant 5 ans un ou des emplois supérieurs. Comment prévoir leur intégration alors qu’on leur refuse l’accès à ces emplois ?!

Désormais, les choses reviennent dans l’ordre, et d’ores et déjà une candidature de DS à un emploi supérieur a été validée.

Qu’en est-il concrètement ?

Les emplois supérieurs de DH et de D3S sont les emplois fonctionnels (chefs ou adjoints) et les emplois de chefs d’établissement non fonctionnels.

La procédure de recrutement passe par une première phase de sélection au cours de laquelle une instance collégiale établit une liste courte de candidats, parmi ceux qui ont répondu à la publication de l’emploi.

Ensuite, l’autorité de recrutement qui propose un choix au CNG est soit l’ARS (pour les chefs), soit le chef d’établissement pour les adjoints fonctionnels.

Un DS retenu sera alors soit détaché sur l’emploi fonctionnel, soit détaché dans le corps si c’est un emploi de chef non fonctionnel. Le détachement sur emploi fonctionnel est de 4 ans renouvelable dans la limite de 8 ans. Le décret ne prévoit pas de disposition spécifique pour les emplois non fonctionnels, donc c’est la règle générale qui prévaudra (5 ans maximum, et possibilité d’intégration ensuite).

N’hésitez pas à nous contacter pour toute précision sur ce dispositif.

Même si cela ne remplace pas la nécessaire revalorisation du statut, le CHFO est fier d’avoir obtenu cette clarification, car dans l’attentisme actuel, tout signal de reconnaissance est à prendre.
De la même façon, c’est le CHFO qui a obtenu l’inscription des emplois fonctionnels de Directeurs des soins dans la catégorie des emplois supérieurs de la FPH, lors du conseil supérieur de la fonction publique hospitalière le 10 juillet 2025.

DS directeurs à part entière, c’est la ligne de conduite du CHFO.

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DH : résultats du mouvement 2025-5 emplois fonctionnels et de chef d’établissement

La publication comportait 1 emploi de groupe I, 2 emplois de groupe II, 3 emplois de groupe III ainsi qu’un emploi de chef d’établissement.

L’instance collégiale s’est réunie le 18 septembre 2025 pour arrêter les listes de candidats présélectionnés.

Le CNG publie le 21 octobre 2025 la liste des candidats retenus pour 6 postes dont 2 femmes et 4 hommes, un emploi  restant non pourvu, sans indication à ce jour sur sa republication :

Résultats Mouvement 2025-5 Emplois fonctionnels et chef d’établissement DH

Les candidatures aux emplois fonctionnels et de chefs d’établissements publiés les 23 et 25 septembre 2025 seront examinées le 19 novembre 2025, en instance collégiale.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

    01 47 07 22 34 (permanence)
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CGOS : DIRECTEUR (TRICE) GENERAL(E) ADJOINT(E) (H/F)

Le CGOS recrute son DGA  avec une prise de fonction à partir du 02 Mars 2026 au siège à Paris :

Consulter l’avis de vacance

Envoyer sa candidature par lettre accompagnée d’un C.V. au plus tard le 26/10/2025, délai de rigueur, à Monsieur le Directeur Général en adressant un mail à l’adresse suivante : candidature.rh@cgos.asso.fr

DH : Tableau d’avancement 2025 à la hors classe

Consulter le TA DH HC 2025

Le CHFO s’est en priorité tourné vers les collègues promus et les collègues reportés, pour leur apporter informations et conseils.

Il s’agit aujourd’hui d’informer l’ensemble des collègues, qu’ils soient futurs promouvables, évaluateurs, ou simplement soucieux du sort fait à nos carrières.

Depuis l’instauration du taux de promotion, les conditions d’élaboration du tableau d’avancement à la hors classe n’ont fait que se dégrader.

Sans se noyer dans les chiffres, voici la synthèse des données :

Ainsi, le nombre de promus augmente uniquement parce que la file d’attente gonfle.

Le tableau compte 33 femmes et 27 hommes, reflet de la répartition par genre dans le grade de classe normale. Parmi les promus, 20% étaient proposés pour la 1ère fois, 20% pour la seconde fois, 40% pour la troisième fois et 20% pour la quatrième.

A noter que l’action de vos représentants a fortement contribué à faire augmenter le nombre de promouvables en signalant des mobilités mal prises en compte, et par voie de conséquence nous sommes passés d’un projet initial de 50 promus à 60.

Que la création du taux de promotion crée une file d’attente, chacun l’avait compris.

La situation ne peut qu’empirer avec l’arrivée de promotions plus nombreuses qui commencent à remplir les conditions.

L’objectif n’a jamais été exprimé, il se déduit des conséquences :

  • Ralentir la progression des rémunérations, c’est la mécanique globale des taux de promotion
  • Individualiser, différencier plus fortement les parcours au nom de la prise en compte du mérite, méthode classique de pression comportementale, qui s’appuie parfois plus sur une logique courtisane que sur une évaluation objective.

Les effets pervers sont connus : esprit d’équipe affaibli, la compétition privilégiée plutôt que le travail bien fait. Vient aussi le découragement et le dégoût, face au sentiment d’une peine à durée indéfinie. Ou comment parler attractivité et faire le contraire…

Le mécontentement est monté à proportion de la déception des ajournés, et de l’incompréhension des évaluateurs.

Le CHFO n’avait pas sous-estimé le risque, quand il a, seul, refusé la révision statutaire instaurant le taux de promotion. Nous avons aussi refusé d’approuver la Ligne directrice de gestion en 2022 ; il n’y a pas de prétention à être devin, mais un souci de cohérence.

Face à la généralisation du malaise, le CNG avait accédé à la demande du CHFO de réviser la Ligne directrice de gestion.

Voir notre communiqué du mois de juin

Dans la nouvelle version de la LDG, le CNG a :

  • simplifié l’analyse des évaluations en 3 niveaux, ce qui dispense de la surenchère de vocabulaire flamboyant.
  • pris en compte dans un score global, à la fois les appréciations, le nombre de propositions et les contextes particuliers d’exercice (niveau de responsabilité et exposition des postes occupés)
  • pris en compte l’article 11 du décret n° 2020-719 du 12 juin 2020 qui demande un examen particulier des dossiers des collègues qui plafonnent au dernier échelon du grade depuis 3 ans.

In fine, dans les quelques cas de collègues à égalité de mérite, le CNG a départagé en fonction de l’ancienneté dans le corps de DH.

Et après ?

Quelles conséquences les collègues qui espèrent leur promotion et les évaluateurs peuvent-ils tirer de cet exercice pour 2026 ?

La publication d’un nouveau statut de DH reste une hypothèse. Si tel était le cas, le projet ne prévoit plus de « taux de promotion » mais on nous promet une « régulation » qui pourrait produire des effets comparables. Les mécanismes de « départage » utilisés par le CNG en 2025 pourraient donc se poursuivre.

Toutefois, le projet de nouveau statut fixe de nouvelles conditions de promotion :

  • avoir 6 ans d’ancienneté dans le grade (bonification de 2 ans pour les collègues issus du tour extérieur), sans condition d’échelon
  • avoir effectué une mobilité

Cette conditions de mobilité devra être précisée dans une nouvelle ligne directrice de gestion mais en tout état de cause il est question d’une seule mobilité. Cette nouvelle règle devrait faire que le nombre de promouvables augmente sensiblement.

C’est pourquoi nous invitons d’ores et déjà les collègues remplissant ces nouvelles conditions, et leurs évaluateurs, à examiner leur proposition à l’avancement lors de l’évaluation 2025.

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Instance collégiale DH du 18 septembre 2025 : le CHFO vous informe

 

Lors de cette séance, les membres de l’instance devaient examiner les candidatures pour les emplois publiés les 16, 17 et 27 juillet 2025 :

1 emplois fonctionnel de groupe I

  • DGA des Hospices Civils de Lyon (Rhône)

2 emplois fonctionnels de groupe II

  • Directeur du GH Bretagne Sud ( Morbihan)
  • Directeur du CHI Nord Ardennes ( Ardennes)

3 emplois fonctionnels de Groupe III

  • Directeur du CH Comminges Pyrénées et Hôpitaux de Luchon ( Haute-Garonne)
  • Directeur  de l’EPSM de la Sarthe ( Sarthe)
  • Directeur des CH d’Orange, de Bollène, de Valréas et EHPAD de Piolenc (Vaucluse)

1 emploi non fonctionnel

  • Directeur du CH de Saint-Amand-les-Eaux et EHPAD de Bouchain

Au total, le CNG a recensé 57 candidatures  sur les 7 emplois, dont 17 candidatures féminines (soit près de 30% des candidatures).

L’instance collégiale a adopté les listes courtes pour les 7 emplois ; les listes comptent de 3 à 9 candidats.

Les candidatures aux emplois dont la publication est prévue le 23 septembre prochain seront examinées lors de l’instance collégiale du 20 novembre 2025.

Compte tenu de l’appel interprofessionnel et intersyndical à faire grève et manifester ce 18 septembre, le CHFO a demandé le report de l’Instance Collégiale prévue ce jour.

Le refus du CNG a conduit vos représentants CHFO à donner lecture du communiqué suivant.

Vos représentants ne sont donc pas intervenus lors de cette séance mais vous assurent de leur pleine et entière mobilisation en amont et en aval de cette séance pour permettre la représentation et l’information des candidats et la défense de leurs candidatures en vue de leur inscription sur les listes courtes.

LE COMMUNIQUE DU CHFO

Ce jeudi 18 septembre est une journée de mobilisation nationale interprofessionnelle.

Elle est bien sûr une expression de rejet des intentions affichées pour les prochaines lois de finances et de financement de la sécurité sociale. Et le mécontentement, voire la colère est loin d’épargner nos établissements, mais au contraire s’y installe largement .

Le chapelet de mesures à l’encontre des salariés, des chômeurs et encore plus des malades, autrement dit des plus faibles, révolte les plus placides d’entre nous, dans un pays où le taux de pauvreté bat un nouveau record.

Bien sûr, les marchandages vont commencer, mais c’est précisément le moment où il faut changer le rapport de force en montrant notre solidarité.

Car cette journée est aussi un une expression de l’attachement à cette solidarité, en particulier celle des patients et usagers avec les agents du service public que nous sommes.

Et ce ne sont pas les 1ères  déclarations du nouveau chef de gouvernement, laissant à penser que les  « cadeaux » du Ségur sont une des causes majeures de l’ampleur des déficits, qui vont permettre de rasséréner les « troupes hospitalières ».

Cela vient couronner l’accusation de « perte d’efficience » qui motive une mission confiée à l’IGAS et l’IGF, avec l’objectif de placer les équipes de direction « en première ligne » pour mettre les établissements « sous tension ».

A tel point que certains voudraient donner un nouveau sens à l’acronyme PLFSS : Punir Les Fonctionnaires Sans Scrupule.

Aujourd’hui, nous ne ferons donc pas de développement spécifique sur les cadres hospitaliers ou les équipes de direction, si ce n’est pour souligner que tout dans l’évolution récente de leurs conditions d’exercice confirme leur solidarité avec l’ensemble de la communauté hospitalière.

Avec le mouvement interprofessionnel, nous demandons :

  • des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques ;
  • des mesures pour lutter contre la précarité et renforcer la solidarité ;
  • des investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation de la France et des mesures contre les licenciements ;
  • la justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, contraignent le versement des dividendes et conditionnent fortement les aides aux entreprises ;
  • une protection sociale de haut niveau et l’abandon de la retraite à 64 ans.

Avec notre Fédération Force Ouvrière, nous demandons le dégel du point d’indice, le rétablissement de la GIPA, la suppression de l’abattement des 10 % en cas de maladie, et la mise en œuvre d’une protection sociale complémentaire dont le report perpétuel est non seulement une injustice, mais une honte s’agissant de la fonction publique hospitalière.

Le CHFO, pour les cadres de direction et pour l’ensemble des hospitaliers, est engagé avec tout Force Ouvrière dans la grève et les manifestations intersyndicales de cette journée. A ce titre, ses représentants ne prendront pas part à l’instance collégiale prévue ce jour dont le report a été sollicité auprès du CNG.

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Un 18 septembre pour la justice sociale et pour le service public

Ce jeudi 18 septembre est une journée de mobilisation nationale interprofessionnelle.

Elle est bien sûr une expression de rejet des intentions affichées pour les prochaines lois de finances et de financement de la sécurité sociale. Et le mécontentement, voire la colère est loin d’épargner nos établissements, mais au contraire s’y installe largement .

Le chapelet de mesures à l’encontre des salariés, des chômeurs et encore plus des malades, autrement dit des plus faibles, révolte les plus placides d’entre nous, dans un pays où le taux de pauvreté bat un nouveau record.

Bien sûr, les marchandages vont commencer, mais c’est précisément le moment où il faut changer le rapport de force en montrant notre solidarité.

Car cette journée est aussi un une expression de l’attachement à cette solidarité, en particulier celle des patients et usagers avec les agents du service public que nous sommes.

Et ce ne sont pas les 1ères  déclarations du nouveau chef de gouvernement, laissant à penser que les  « cadeaux » du Ségur sont une des causes majeures de l’ampleur des déficits, qui vont permettre de rasséréner les « troupes hospitalières ».

Cela vient couronner l’accusation de « perte d’efficience » qui motive une mission confiée à l’IGAS et l’IGF, avec l’objectif de placer les équipes de direction « en première ligne » pour mettre les établissements « sous tension ».

A tel point que certains voudraient donner un nouveau sens à l’acronyme PLFSS : Punir Les Fonctionnaires Sans Scrupule.

Aujourd’hui, nous ne ferons donc pas de développement spécifique sur les cadres hospitaliers ou les équipes de direction, si ce n’est pour souligner que tout dans l’évolution récente de leurs conditions d’exercice confirme leur solidarité avec l’ensemble de la communauté hospitalière.

Avec le mouvement interprofessionnel, nous demandons :

  • des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques ;
  • des mesures pour lutter contre la précarité et renforcer la solidarité ;
  • des investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation de la France et des mesures contre les licenciements ;
  • la justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, contraignent le versement des dividendes et conditionnent fortement les aides aux entreprises ;
  • une protection sociale de haut niveau et l’abandon de la retraite à 64 ans.

Avec notre Fédération Force Ouvrière, nous demandons le dégel du point d’indice, le rétablissement de la GIPA, la suppression de l’abattement des 10 % en cas de maladie, et la mise en œuvre d’une protection sociale complémentaire dont le report perpétuel est non seulement une injustice, mais une honte s’agissant de la fonction publique hospitalière.

Le CHFO, pour les cadres de direction et pour l’ensemble des hospitaliers, est engagé avec tout Force Ouvrière dans la grève et les manifestations intersyndicales de cette journée. A ce titre, ses représentants ne prendront pas part à l’instance collégiale prévue ce jour dont le report a été sollicité auprès du CNG.

CCN du 9 septembre 2025 : le CHFO vous informe

Ordre du jour

  1.  Bilan loi 3DS
  2.  Campagne d’affectation des EDH et ED3S
  3.  Questions diverses

La déclaration liminaire des représentants CHFO

Ce n’est peut-être pas l’événement qui vous aura le plus marqué dans l’actualité de la fin du mois d’aout. Pourtant, la sortie de deux films européens intitulés « Sous tension » pour l’un, et « En première ligne » pour l’autre a retenu l’attention au-delà des seuls cinéphiles, ne serait-ce que par leur conjonction.

Tous deux mettent en scène les professionnels de l’hôpital public, l’un en Grèce, l’autre en Suisse allemande.

Ainsi, dans deux pays dont la situation économique et sociale sera considérée comme si différente, on retrouve la même crise du service public, les mêmes souffrances individuelles malgré un engagement exemplaire. La lecture des réactions des spectateurs français montre qu’ils y reconnaissent largement la situation de nos établissements en France.

Une rentrée sous tension généralisée

Comment, dans un tel contexte, imaginer que les français adhèrent à la nécessité d’un nouveau coup de rabot sur l’hôpital et l’EHPAD, en mettant encore plus nos organisations, et nos organismes, « sous tension » ?

C’est pourtant ce qui nous est demandé à travers les instructions du gouvernement, déclinées par les missions  sur l’efficience et par les demandes des ARS qui ont commandé les Plans de redressements pour la fin de ce mois.

Il y a quelques jours encore le ministre de la santé confirmait l’intention d’un ONDAM particulièrement rude pour 2026, mais en jurant que cela pouvait se faire sans dégrader l’accès aux soins ou leur qualité, grâce à l’efficience.

L’efficience est une exigence intrinsèque à nos métiers, et reste notre pratique courante, par la comparaison, la recherche ou le partage des pratiques innovantes. Elle est surtout entravée par la gestion constante des situations de crise. Mais l’efficience et ses avatars s’est transformée en masque de sorcier pour ne pas nommer la réalité de politiques peu inspirées qui ne pensent que maîtrise de la masse salariale.

On évite ainsi de s’attaquer aux vrais maux du système, d’interroger son efficacité même, les redondances, les manques, les rentes, etc. La crise s’illustre à travers toute l’Europe ; en France même les établissements qui étaient à l’équilibre depuis l’instauration de la T2A mettent un genou à terre.

Tout cela serait dû à une perte subite d’efficience ? Il ne suffit pas de le dire pour y croire.

Donc on en revient aux vieilles recettes d’avant COVID : les établissements mis « sous tension », et les directions placées « en première ligne », et ce n’est malheureusement pas du cinéma.

Des équipes de direction sous pression permanente

En tous cas , il est difficile de ne pas faire le lien entre cette mise sous tension et la multiplication des situations de crise dans la gouvernance des établissements, qu’il s’agisse des situations de chefs d’établissement fusibles, de détériorations graves de climat dans les équipes de direction. Les symptômes sont multiples et bien identifiables au niveau même du CNG : fins de détachements, administrations provisoires, recherche d’affectation, signalements de difficultés d’exercice.

Le CHFO alerte donc sur les conditions de mise en œuvre de la campagne d’évaluation 2025. Le silence de l’administration, après les formules d’un premier ministre au mois d’avril, n’autorise pas à confondre le résultat d’une gestion avec un compte de résultats.

De l’affliction chez les élèves-directeurs en quête d’affectation

S’il est un autre exemple malheureux de mise « sous tension », c’est celle imposée aux élèves DH et D3S dans leur recherche de postes pour janvier 2026, avec un déficit majeur au terme de la période officielle de recensement des postes, puis la publication tardive de listes encore plus courtes qu’en 2024.

Ne sous-estimons pas le signal ainsi envoyé à nos nouveaux collègues : après tant d’effort, un concours, deux années de formation entre Rennes et les stages, constater qu’on n’est pas attendu laisse un goût amer, voire du dégoût.

Pourtant, les besoins existent, attestés par les projections régulières du CNG.

Dès le CCN du mois de mars, le CHFO alertait sur les premières difficultés rencontrées en 2024, et sur la nécessité d’anticiper. Le sujet est à l’ordre du jour de ce Comité consultatif national.

Rapidement l’analyse des causes de ces difficultés doit être engagée. Les conséquences à en tirer doivent être débattues .

Pour le CHFO, tous les sujets sont liés, c’est pourquoi nous avons demandé la poursuite des travaux sur la cartographie des emplois, et les conséquences à en tirer sur la gestion des vacances de postes et des calendriers de mobilité, et le recensement des contractuels.

De même la reprise des échanges sur les bilans statistiques des corps de direction est indispensable, pour analyser plus finement la démographie, les modalités de départ et leur rythme.

Bien entendu, un peu de lisibilité sur nos évolutions statutaires pourrait aider aussi l’administration et les collègues à se projeter. A l’heure qu’il est, on se limitera à une comparaison illustrant l’attention qui nous est portée : le décret statutaire des administrateurs de la Ville de Paris a été examiné le 12 juillet, il a été signé le 19 aout 2025. Son équivalent pour les DH a été examiné le 10 juillet et …

Ce matin, le journal officiel publie un arrêté modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agrées pour les collectivités.

Autrement dit, la dette se creuse !

Synthèse des débats et informations

Actualité des dossiers statutaires

En réponse aux interrogations sur les dossiers statutaires, le représentant de la DGOS a apporté quelques informations :

S’agissant du dossier statutaire DH, les textes ont été travaillés avec le Conseil d’Etat mais la séance d’avis est programmée pour le 16 septembre seulement, après le refus d’un calendrier accéléré.

Il reviendra donc à un autre gouvernement de signer les textes, s’il y consent. Il va de soi que la signature d’un décret créant un statut particulier ne relève pas des affaires courantes.

Le texte modifiant le décret emplois fonctionnels des directeurs des soins est encore à l’examen du guichet unique.

Pour les D3S, la DGOS a également annoncé la reprise de la concertation sur le volet RH du dispositif GTSMS ; cette fois la notion de directeur de GTSMS sera bien conçue comme une fonction et non systématiquement un emploi, et donc plus proche juridiquement de la notion d’administrateur des actuels GCSMS.

En revanche, le travail de mise à jour des listes d’emplois D3S (fonctionnels, échelon fonctionnel, etc.) n’est toujours pas terminé ; une nouvelle version de projet sera communiquée aux OS pour éventuelles remarques.

Il nous a aussi été confirmé l’intention de nous consulter sur des propositions de révision du régime indemnitaire des élèves DS et élèves attachés hospitaliers.

Bilan de l’application de la loi 3DS

Cette présentation faisait suite à nos demandes formulées à plusieurs reprises.

Le CNG a analysé le devenir des 61 D3S détachés dans la fonction publique territoriale depuis la mise en œuvre de la loi n° 2022-217 du 21 février 2022.

Actuellement 28 détachements sont toujours en cours, 1 directeur a intégré la FPT, 1 autre a renouvelé son détachement, et 31 ne sont plus en emploi dans la protection de l’enfance.

Parmi ces derniers, 3 ont vu leur détachement interrompu à la demande de l’administration d’accueil. En réponse à la question du CHFO, le CNG a confirmé que dans ce cas, la réintégration des collègues détachés lors de la mise en œuvre de la loi étant impossible, ceux qui n’ont pas retrouvé d’emploi à l’issue peuvent solliciter un placement en recherche d’affectation.

Le CHFO a souligné que la crise de la protection de l’enfance n’a certes pas été résolue par la loi 3DS ; le CHFO demande l’abrogation de l’article 143 de la loi 3DS à l’occasion d’une refonte plus globale du dispositif.

Affectation des élèves DH et D3S en janvier 2026

Bilan provisoire :

Pour 101 EDH : 108 postes proposés initialement, 1 poste en additif

Pour 89 ED3S : 94 postes initialement, puis 4 en additif
Le CNG a précisé qu’il prendrait en compte les propositions de postes arrivant en complément.

Le CNG a présenté son organisation avec les délégués d’affectation, et salué la contribution de tous pour aider à ce recensement « au bouton de veste ».

Un premier échange a eu lieu au CCN sur les causes des difficultés cette année (postes supprimés ou gelés, manque de visibilité sur les départs, recrutements de contractuels)

Quelles dispositions prendre pour l’année 2026 :

Le CNG partage l’objectif de poursuivre la cartographie des emplois. Pour le CHFO, il ne s’agit pas d’une nouvelle enquête mais d’alimenter l’information en continu par un suivi serré des publications de postes, et le recensement obligatoire des contractuels. La circonstance créée par la difficulté de cette année est l’occasion de changer la donne.

Le CNG a rappelé que la part des contractuels est significative (16% des DH, 12% des D3S), mais comparable aux autres fonctions publiques.

Pour le CHFO, l’autonomie des établissements s’exerce dans un cadre légal et réglementaire, et le CNG de son côté a une responsabilité de gestion des corps mais aussi de connaissance des contrats puisque ces collègues sont électeurs au comité consultatif national.

Les questions de calendrier des publications ont aussi été débattues :

Tout d’abord il s’agit d’assurer à nouveau les recruteurs de la republication immédiate des postes non pris après les choix des élèves.

Faut-il modifier le calendrier de publication des postes en 2026 ? Pour la mutation, l’habitude est d’avoir des publications importantes au printemps pour permettre des mobilités pendant l’été ou en septembre. Ensuite, il est plus rationnel de publier pour des mutations effectives début de n+1. Cette piste sera ré examinée.

Pour les élèves, le CHFO propose d’étudier la possibilité de décaler la publication de la liste à une date donnant un peu plus de lisibilité, dans la limite compatible avec la session de spécialisation en fin de formation. Ce point doit aussi être examiné avec l’EHESP.

Conseil supérieur de la fonction publique hospitalière du 10 juillet 2025

 

  • Projet de décret modifiant le décret n° 2014-8 du 7 janvier 2014 relatif aux conditions de nomination et d’avancement dans les emplois fonctionnels de directeur des soins de certains établissements mentionnés à l’article L. 5 du code général de la fonction publique
  • Projet de décret portant statut particulier du corps des directeurs d’hôpital
  • Projet de décret fixant l’échelonnement indiciaire applicable aux directeurs d’hôpital
  • Projet de décret modifiant le décret n° 2020-959 du 31 juillet 2020 relatif aux emplois supérieurs de la fonction publique hospitalière
  • Projet d’arrêté fixant la liste, le nombre et le niveau de certains emplois supérieurs de la fonction publique hospitalière
  • Projet de décret portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel pour les directeurs d’hôpital

Cette soudaine rafale de textes a été présentée comme la conséquence d’arbitrages tardifs du gouvernement. La concertation a été réduite à sa plus simple expression puisque commencée seulement le 16 juin.

Le cadre proposé est en recul par rapport à 2024. En effet, si déjà l’an passé, la demande de transposition de la Réforme haute fonction publique pour tous les corps de direction avait été rejetée, nous avions un engagement d’une revalorisation des statuts DS et D3S pour début 2025, avec la mise en place d’un nouveau régime indemnitaire commun.

Dans un tel contexte, le CHFO n’a jamais quitté la table de discussion. Sur les textes proposés, le CHFO a déposé des amendements d’amélioration sur 4 décrets et un arrêté. FO a également soutenu les amendements convergents déposés par les organisations CFDT et CGT et nous avons déposé une motion commune sur le régime indemnitaire.

Au total FO a déposé 16 amendements. 5 ont obtenu l’accord du gouvernement. La CFDT a déposé 17 amendements dont 4 ont obtenu l’accord du gouvernement. La CGT a déposé 9 amendements, l’UNSA-SMPS aucun. Le gouvernement a lui-même formulé 2 amendements à ses textes.

Le CHFO a donc participé jusqu’au bout pour améliorer les textes, et pour maintenir ouverte la voie permettant de remettre cette réforme sur les bons rails.

A chaque occasion (la séance a duré plus de 6 heures), nous avons demandé au gouvernement de clarifier ses intentions sur le périmètre global des travaux statutaires sur les corps de direction.

Les réponses obtenues sont évasives : « les autres corps de direction ont vocation à être traités », « nous n’avons pas de calendrier à annoncer ou de perspective à court terme ».

Seuls les DS ont fait l’objet d’annonces un peu plus précises en réponse à la relance du CHFO : confirmation d’une revalorisation du régime indemnitaire des élèves pour la prochaine rentrée, projet de revoir les voies d’accès, ainsi que les conditions des viviers de promotion au 3ème grade. Des travaux sur les grilles sont envisagés, « à une échéance un peu plus longue ».

L’avancée enfin obtenue pour les DH ravive l’enjeu de revalorisation pour les deux autres corps, faute de quoi les écarts vont se creuser, au sein même des équipes de direction.

Le CHFO a défendu point par point l’amélioration du statut des DH face à la tentation constante d’une « transposition au rabais », il partage et relaie la colère et l’amertume des D3S et DS face à l’attentisme des pouvoirs publics.

Dès cet été nous proposons d’informer et d’échanger avec les collègues pour analyser les conséquences et préparer les initiatives de la rentrée. Les concessions obtenues en 2024 montrent que la mobilisation peut payer.

Vous trouverez ci-après la synthèse de l’examen des principaux textes par le CSFPH et de nos votes.

Dès que nous disposerons des textes consolidés, nous vous proposerons des décryptages plus précis.

1/ La modification du décret emplois fonctionnels des directeurs des soins.

Il s’agit de rectifier une anomalie résultant de la révision statutaire de 2022. En effet, en l’absence de revalorisation de la grille des emplois fonctionnels, des DS promus au troisième grade (la classe exceptionnelle) peuvent avoir une rémunération plus favorable dans leur grade que dans l’emploi fonctionnel, et en l’absence de clause de la rémunération la plus favorable, les intéressés en étaient privés.

Lors du CSFPH, FO a proposé un amendement pour inscrire les emplois fonctionnels des directeurs des soins dans la liste des emplois supérieurs de la fonction publique hospitalière. Il s’agit d’ancrer ces emplois en cohérence avec les emplois supérieurs de DH et D3S.

Le Gouvernement a dit son accord avec cette proposition.

En tout état de cause, ce correctif ne résout pas la question de l’attractivité du corps. Le refus en 2021 de franchir la plafond de la Hors échelle A pour la grille hors classe n’est plus de mise ; ce qui a été possible pour les ingénieurs l’est nécessairement pour les Directeurs des soins.

La délégation FO s’est prononcée pour le texte proposé par le gouvernement car il s’agit de réparer (trop tardivement) une erreur technique. 

2/ Le nouveau statut particulier de directeur d’hôpital

Il s’agit de la relance de la réforme statutaire stoppée nette en juin 2024.

Les arbitrages rendus en 2024 n’ont pas été remis en cause : les grilles indiciaires sont effectivement la transposition de celles des administrateurs de l’Etat.

Nous reviendrons plus en détail sur les changements apportés par ce statut dès sa publication officielle, mais nos informations diffusées en 2024 restent valables pour l’essentiel.

Les modifications proposées par le CHFO :

  • L’inscription de la garde de direction dans les missions du statut. Le but est bien entendu de faire reconnaître cette mission, et aussi d’éviter certaines manœuvres d’éviction de collègues des gardes, pour faire passer des sanctions déguisées sur le logement. L’amendement a été accepté par le gouvernement.
  • Les conditions d’inscription au tableau d’avancement. La rédaction du décret veut reproduire les rigidités déjà présentes dans le statut actuel alors que le statut des AE se limite aux principes et renvoie aux Lignes directrices de gestion. L’amendement FO demandant de rétablir cette logique a été refusé par le gouvernement qui maintient l’exigence d’une mobilité remontant à 2 ans pour être promouvable.
  • Supprimer la procédure de contrôle a posteriori des tableaux d’avancement. Le nouveau décret instaure une possibilité de blocage par le ministre du tableau d’avancement proposé par le CNG. La nature de ce contrôle reste incompréhensible et risque de retarder encore les promotions.
  • Attribution d’une bonification d’ancienneté de 6 mois. Cette proposition du CHFO visait à compenser le retard de la réforme. Refusée par le gouvernement.
  • Intégration des DH dans le nouveau barème indiciaire. La réforme nécessite que les DH soient inscrits dans la liste des corps éligible au barème spécifique, qui remplace les échelons dits « hors échelle Lettre » par des échelons en indices, comme le reste de la grille. Ce point était omis dans le projet de décret et proposé par amendement FO, il a été accepté par le gouvernement.

A l’issue des débats, la délégation FO s’est prononcée en faveur du projet de nouveau statut : en raison de l’amélioration réelle des grilles indiciaires, avec un arrimage sur le versant Etat qui était perdu depuis 2023, en raison de la suppression du principe de taux de promotion, qui ne devra pas revenir par la fenêtre.

3/ La réforme du décret emplois supérieurs

Pour rappel, cette réforme consiste à réintégrer les DG de CHU dans le cadre des emplois fonctionnels, et à supprimer pour les DH la grille spécifique aux emplois fonctionnels. Les collègues détachés sur EF poursuivront leur carrière sur la grille du corps, mais avec des accélérateurs réduisant la durée des échelons ; c’est d’une part une simplification et une garantie puisque les échelons resteront acquis à la sortie de l’emploi.

Par ailleurs la notion de quotas pour chaque groupe d’emplois de chef d’établissement est supprimée, pour se référer uniquement au seuil budgétaire. La classification des emplois est complexe avec 11 groupes. Le nombre global devrait augmenter d’environ 90 emplois, surtout par des emplois d’adjoints, puisque le nombre de chefferies continue à diminuer.

Il faut noter que le décret ainsi révisé devient particulièrement illisible, car il dissocie les mécanismes d’emplois supérieurs des DH et D3S. Il faudra donc le reprendre.

Le CHFO a proposé plusieurs amendements :

  • Amélioration du classement dans les groupes d’emplois fonctionnels, pour les emplois de chefs des plus gros CH et des GHU de l’APHP. Refusé par le gouvernement
  • Uniformiser la durée des détachements entre DG de CHU et autres emplois fonctionnels à deux fois 5 ans. Refusé par le gouvernement.
  • Simplifier les modalités de détermination des budgets des emplois fonctionnels. Le nouveau texte propose de retenir trois exercices clos (l’avant dernier et les 2 précédents). Le CHFO a proposé que l’on revienne à l’avant dernier exercice clos pour éviter de ralentir le classement des établissements. Ce point a été accepté par le gouvernement.

Certes, l’extension du nombre d’emplois fonctionnels d’adjoints vient compenser en partie la réduction des chefferies, et la fin des quotas par groupes pour les emplois de chefs d’établissement est une simplification.

Mais le décret devient illisible en organisant l’apartheid entre les DH et les autres corps. De plus, le refus du gouvernement de revoir les durées de détachement est contraire aux besoins de gestion des établissements.

Pour ces raisons la délégation FO s’est abstenue

4/ La création d’un nouveau régime indemnitaire

Ce nouveau régime, inspiré du RIFSEEP déjà appliqué à l’Etat et à la territoriale, était annoncé lors des concertations 2024. Alors qu’il était programmé pour s’appliquer aux trois corps de direction, le décret soumis au CSFPH instaure le RIFSEEP pour les seuls DH.

Le projet pose seulement les principes du nouveau régime. Il assure aux collègues entrant dans le système la reprise de leur PFR antérieure comme base de leur part fixe (IFSE) dans le nouveau régime.

La compréhension du dispositif est très dépendante des textes d’application, entre arrêté et circulaire. La concertation expresse n’a pas permis de décanter tous les mécanismes. Les conditions d’évolution de l’IFSE s’annoncent très restrictives, même si nous avons obtenu que cela soit assoupli au niveau du décret.

L’intention d’appliquer un abattement sur les barèmes de l’Etat pour « prendre en compte » le logement par nécessité absolue de service a de nouveau été affirmée. C’est clairement la compensation de l’obligation de garde qui est mise en cause. Les premières propositions faites n’ont pas notre accord, et la déclinaison n’est donc pas consolidée.

  • Le CHFO a proposé de changer le titre du décret pour poser un cadre commun aux trois corps de direction, permettant l’intégration rapide des DS et D3S. Refus du gouvernement.
  • Le CHFO a aussi proposé que les majorations pour intérim ou direction commune puissent être octroyées indépendamment du plafond de l’IFSE. Le gouvernement l’a accepté uniquement pour les intérims.

Du fait de la rupture avec l’engagement du passage à un nouveau RI pour les 3 corps de direction,

Du fait de l’intention punitive de nier la contrainte de permanence de direction en réduisant le régime indemnitaire des personnels logés

Du fait de trop d’inconnues sur les conditions de mise en œuvre

La délégation FO s’est prononcée contre le projet de décret indemnitaire et a demandé que la copie soit présentée dans une nouvelle version.

Le CHFO est votre syndicat au travail.

Chacun de ses votes correspond à la balance des avantages et inconvénients du texte proposé.

Chacun d’entre vous saura aussi faire cette balance pour lui-même et pour ses collègues, et sait qu’il vaut mieux laisser les qualificatifs « historiques » aux historiens.

Promotion à la hors classe DH : une révision salutaire de la LDG

Celle-ci a reçu l’avis favorable du Comité consultatif national du 5 juin 2025, après examen en groupe de travail avec les représentants des directeurs.

Cette révision était demandée de longue date par le CHFO, seule organisation syndicale à ne pas avoir approuvé la version de 2022.

A l’époque, il avait fallu adapter la LDG pour tenir compte du quota de promotions qui résulte du taux fixé par arrêté ministériel. Plusieurs critères avaient donc été retenus dans la LDG, mais sa rédaction et son application conduisaient à s’en remettre exclusivement à la qualité rédactionnelle de la proposition et des évaluations, avec tout ce que cela entraîne de surenchères et disputes lexicales.

Voici ce que nous disions encore lors de la publication du tableau l’an passé :

« Le CHFO demande que la révision de la LDG soit entreprise dès maintenant. L’exercice ne sera jamais simple, tous les collègues qui ont fait un peu de RH en sont conscients. La difficulté d’obtenir une classification harmonisée à partir de plus de 150 évaluateurs est réelle. Déjà, lors de la LDG initiale, nous avions demandé que des éléments plus objectifs de résultats soient valorisés, et une prise en compte plus forte de la régularité des propositions. »

Le travail a donc été entrepris à l’automne 2024 et nous aboutissons enfin à une nouvelle version. Bien entendu, cela n’efface pas le caractère inique du taux de promotion.

Vous trouverez ci-après l’inventaire des modifications intervenues dans la LDG.

Quelle est la suite des opérations ?

Le taux de promotion arrêté le 24 juin 2024 était de 32%. Il n’est toujours pas connu ce jour.

Lorsqu’il sera publié, le CNG organisera une séance de travail préparatoire avec vos représentants pour faire connaître ses propositions et entendre nos observations. La date initialement prévue le 30 juin est ajournée.

En tout état de cause un tableau d’avancement sera établi pour 2025, avant l’application du nouveau statut annoncé pour début 2026. Les promus seront donc reclassés dans le deuxième grade du nouveau corps.

LDG AVANCEMENT A LA HORS CLASSE : CE QUI CHANGE

Vous pouvez consulter ci-dessous la nouvelle version avec les modifications surlignées

Les références (page 1)

Il n’y a pas de nouveauté fondamentale mais des mises à jour pour se référer aux articles codifiés dans le CGFP.

La règle de l’avancement équilibré entre les femmes et les hommes : en pratique, le tableau doit refléter l’équilibre femmes/hommes dans le grade de la classe normale.

L’article 11 du décret du 12 juin 2020 : nous le surlignons car il est souvent ignoré. Il concerne les collègues qui plafonnent au dernier échelon de la classe normale (cas de collègues ayant accédé au corps après une précédente carrière de fonctionnaire) : le décret demande qu’un examen particulier de leur situation soit fait par l’évaluateur et par le CNG.

Les mobilités fonctionnelles (page 3)

Il s’agit d’une mise à jour des mobilités prises en compte, par renvoi au référentiel des métiers et compétences publié par le CNG. Nous le signalons car cela marque l’importance qu’il faut accorder à la rédaction et aux évolutions de vos fiches de poste.

La gestion du Quota (page 4 et 5)

C’est la modification la plus significative que nous évoquions précédemment.

En réalité, les critères qui sont pris en compte ne sont pas nouveaux :

  • « Densité » de la proposition et des évaluations
  • Niveau de responsabilité et de difficulté des postes occupés
  • Régularité à travers le nombre de proposition

Le changement principal consiste à considérer que c’est bien l’ensemble de ces critères qui sont simultanément utilisés pour apprécier la valeur professionnelle du promouvable. Le CNG proposera donc une liste ordonnée à partir d’un score pondéré des 3 catégories de critères.

Un autre changement consiste à simplifier la cotation des appréciations en 3 niveaux.

Le CHFO sera particulièrement vigilant sur la cohérence de cette première mise en œuvre et vous en rendra compte.

Vers une nouvelle LDG ?

Sera-ce aussi la dernière application de cette LDG compte tenu du projet de nouveau statut ?

On peut le penser puisque les versions connues du projet de décret statutaire ne parlent plus de taux de promotion, mais on nous annonce que même sans quota, il y aura une régulation en volume du nombre de promotions, ce qui constitue une inconnue difficilement admissible.

D’autre part le projet évoque l’exigence d’une mobilité au lieu de deux, dont la définition relèvera d’un arrêté et de la LDG. Cette mobilité devrait remonter à 2 ans, ce que nous contestons.

En tout état de cause donc, la LDG devra être retravaillée !

Consulter ci-dessous la nouvelle version avec les modifications surlignées

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